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  • Lun 28 Nov - 0:23
    Il etait allongé sur le lit de la carriole, ne portant que son pantalon de toile, le toit ouvert sur les dernieres étoiles de la nuit. Le matin approchait, et pour une fois, il les avait fait voyager de nuit. Il tenait enlacé d'un bras Hava, en pointant le ciel avec les doigts. Les chevaux avançaient presque mécaniquement. Ils suivaient en fait un mince rayon de lumiere qu'il faisait apparaître, indiquant la direction. De toute façon, désormais, Cornue pouvait leurs expliquer la direction, puisqu'elle communiquait avec eux. C'etait encore plus pratique.

    - Tu vois, nous suivons actuellement cette étoile. Elle est au bout de cette forme de casserole. Comme nous approchons du levé du jour, elles sont de moins en moins visibles, mais si nous la suivons, nous ne pouvons pas nous perdre.

    Ils avaient dépassés Sancta la veille, de très très loin. Il avait entendu une rumeur comme quoi il se passait en ce moment même des événements qu'il aurait bien voulu voir, mais sans doute un peu trop mouvementé pour ce qu'il avait actuellement envie de faire. C'est a dire, être avec Cornue, tout le temps.

    Parfois, ils s'éloignaient encore un peu l'un l'autre, mais plus aussi longtemps qu'avant, ou il arrivait qu'ils soient éloignés plusieurs jours. Il n'avait aucun interet a ne pas la voir le matin quand il se reveillait, et le soir quand il s'endormait. C'etait souvent des nuits peu agréable, désormais, de ne pas avoir sa présence.

    Il rebaissa son bras, et se retourna sur le flanc, avant de gentiment presser ses levres un petit moment contre les siennes. Depuis cette fin de journée dans la foret, les baisés etaient devenus plus courant, souvent plus long, plus haletant. Il n'avait jamais cherché a faire plus, mais, ca, désormais, c'etait devenu une habitude.

    - Maintenant que nous y sommes presque...je peux te dire ce que nous allons faire, Hava.

    Il avait gardé la destination jusqu'au bout, car il savait que cela allait la stresser. Lui dire trop longtemps en avance l'aurait fait gamberger trop longtemps. La, au moins, elle n'aurait pas trop l'occasion de penser avant de devoir sortir. Tout en parlant, la main qui etait libre, l'autre l'enlaçant toujours, déscendit gentiment de sa joue qu'il etait en train de caresser, jusqu'à sa gorge, qu'il prit tout doucement avec sa main, comme pour en calculer la circonférence.

    - Une amie a moi nous attends. Elle a un bateau. Nous allons travers la mer dessus.

    Voila. Il avait dit la phrase. Une personne a rencontrer, la région dans laquelle elle vivait depuis des siecles a quitter. C'etait bien plus difficile qu'un exercice. Vraiment. C'etait une épreuve. La femme en question etait capitaine d'un bateau de plaisance a Ikusa. Il l'avait rencontré un soir a la taverne et forcément, il avait couché avec elle..Elle avait passé un assez bon temps pour lui dire qu'il pouvait la faire venir n'importe quand sur les rives d'Ikusa.

    - Elle est un peu rude, mais c'est une brave femme. Une humaine. Elle a la trentaine je crois. Je suis sur que tu vas bien l'aimer.

    Il relâcha son cou, descendant gentiment jusqu'à un de ses boutons de chair qu'il frolla, avant de venir se perdre aux alentours de son nombril. Il esperait qu'elle n'avait pas trop faim. Il comprenait de mieux en mieux, au fil du temps, comment cela semblait apparaître et ce qui déclenchait le plus souvent cette sensation. Cette faim. Le désirs sexuel en était l'un des moteurs les plus intenses, et il y avait des chances pour que la capitaine en question ai quelques envies en les voyant.

    - Nous allons traverser, cela va prendre quelques heures, puis une fois de l'autre coté, nous allons visiter un peu la région nord du Sekai. Il n'y a pas beaucoup plus de gens qu'ici, si cela peut te rassurer. Seulement, les paysages changeront sans doute un peu. C'est une nouvelle aventure.

    Il laissa sa main descendre encore un peu, s’arrêtant a mi-distance entre son nombril et le creux de ses cuisses. Il commença a la masser avec deux doigts, en sachant très bien que cette main n'irait pas plus bas. Il se l'interdisait.

    - Tu n'as pas trop de gene ici ? Pas trop de...faim ? Si tu as besoin, dis le moi et nous aviserons de ce que nous pouvons faire pour y remédier, d'accord ?

    Il ne précisa pas qu'il avait en tete un passage a Melorn. La bas peut etre qu'il trouverait un tissu qu'elle supporterait. Mais ça, elle ne l'apprendrait que plus tard...
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  • Lun 28 Nov - 20:27
    Voyage en mer


    Depuis ce premier jour, ce premier baiser, les jours se sont écoulés. Identiques. Différents.

    Le temps passé seule a fondu comme neige au printemps. Alors qu'avant je le suivais de loin, revenant de temps à autre pour dormir sur le toit ou près de lui, à présent je découche de temps à autre pour voler avec la chouette ou danser sous la lune, loin de tout, même de lui. Je disparaissais toujours, sans prévenir. Quelques heures, rarement quelques jours, pour chavirer avec un vol d'étourneaux, suivre une harde, aider un animal blessé ou âgé à trouver la paix qu'il enviait tant à la mort. Ou parfois, juste pour me retrouver un peu seule avec Serpent et lui raconter ces milles choses qui se passent dans ma vie depuis que je l'ai rencontré, Lui.

    Le plus difficile c'est d'inverser mon rythme naturel. Il se repose la nuit, agit le jour, alors que j'ai toujours fait le contraire. Dans ce grand chambardement, mes échappées restent nécessaire pour garder pied.

    Mais la vérité aussi nue que moi, c'est que lorsque la lune se lève, j'ai envie d'être près de Lui. Près d'Aryan. Lorsqu'il s'étend sur son lit ou s'assoit à sa table d'écriture. Lorsqu'il se réveille au petit jour, le corps entièrement détendu, et que ses grands yeux aux couleurs de la lune croisent les miens. J'aime ces moments de calme, parfois pour parler, rire ou l'écouter. Parfois juste pour dormir, penser, imaginer. Sentir sa peau contre la mienne. Seulement le savoir proche. Parce qu'avec lui je me sens bien. Je me sens calme, entourée et surtout en sécurité comme je ne l'ai jamais été auparavant. Jamais.

    Et jamais plus je ne dors loin de lui.

    Comme cette nuit. Bercée par le chaos doux de la marche des chevaux, sur une peau d'ours couvrant agréablement les lainages du lit, je regarde les étoiles qu'il pointe une à une. Elles me sont connues mais les noms et les histoires que j'y associais dans ma tête sont très loin de celles que les humains y lisent pour la plupart. Parfois, lorsqu'il pointe une étoile que j'aime particulièrement, je lui raconte pourquoi, ce que je vois la couleur de son éclat, des dessins qu'elle compose avec ses sœurs, des souvenirs qu'elle illustre pour moi. La tête calée contre son épaule, les cheveux en pagaye autour de nous, je hoche une fois de plus la tête, tentant de me souvenir de cette pépite de savoir supplémentaire qu'il m'offre avant de rouler sur le flanc en me délogeant.

    Restée sur le dos, je tourne néanmoins la tête vers lui et accueille son baiser sans pouvoir empêcher les coins de les lèvres de se redresser en un sourire heureux. Ma main vient chercher sa joue et je le caresse du bout du pouce.

    - Faire là ou tu voulais qu'on aille ? " reprenais-je sans arrêter les attentions de ma main.

    je lève tout naturellement le menton pour le laisser prendre en otage ma gorge et j'avoue que si la réponse n'avait pas été aussi surprenante, j'aurais sûrement eu du mal à la suivre. Traverser la mer... Je cligne plusieurs fois des yeux, interdite mais pas franchement tendue. Moi qui pensais que la mer entourait le monde... On peut la traverser comme une rivière ? A cette idée, je dévisage Aryan comme s'il était le plus grand mage de ce monde, avec une admiration teinté d'incrédulité.

    Puis il continue son explication et je réalise la suite. On va faire ça sur le bateau d'une humaine. Une amie. Il la connait donc et j'imagine qu'il sait qu'elle n'est pas du genre à me faire du mal. Une humaine que j'aimerai bien...

    - Quelques heures... " répétais-je. Alors ça c'est de la grosse rivière ! " C'est pour ça qu'on voit pas l'autre rive alors...

    C'est... Toute une aventure. Détournant les yeux, je quitte le visage d'Aryan pour regarder les étoiles pâlissantes. La plupart d'entre elles sont chassées par une vague blanche et fantomatique, qui deviendrait bientôt un soleil froid. La main qui descend sur mon corps me fait respirer plus profondément et fermer les yeux. J'aime bien la façon qu'il a de me toucher. J'ai l'impression qu'il y a plus que de la curiosité et ça me réchauffe. Une impression bien étrange de chercher la chaleur comme un sang froid alors que je n'ai jamais souffert des températures basses.

    - Des paysages différents... Comme au sud, là ou il y a la forêt humide et la côte de sable blanc ? " J'ai un léger rire d'autodérision et de joie simultanées. " Quand j'y suis allé, j'ai cru que c'était le bout du monde, mais il y a quelque chose d'autre derrière du coup.

    Savoir ce qu'il y a derrière ne m'inquiète pas, il n'y a pas plus d'humain. L'idée de la traversée en bateau non plus, loin d'imaginer le nombre d'humain au mètre carré sur certains d'entre eux. Ses doigts descendent encore, occasionnant un frisson et un sourire. Je rouvre les yeux pour les vriller dans les siens, une main retrouvant sa joue et ses lèvres avec douceur.

    - Avec toi ça va.

    Ces derniers temps, c'est un fait, j'ai moins faim. Être prêt de lui, je me sens rassasiée. Pas comme parfois avec certaines personnes que j'ai croisé mais bien. Même dans ce sens je me sens bien. Après, depuis ce jour là nous n'avons pas recroiser d'autres humains. Alors peut-être que cela joue.

    - Promis je dirais si quelque chose change. Je... J'arrive toujours pas à expliquer ma Faim, mais je la gère mieux.


    Une oreille vibra et se tourna un peu vers l'extérieur. Un glapissement lointain a vaguement attiré mon attention mais ce qui se passe ici est plus important.

    - Dis. Pourquoi tu penses que je vais bien m'entendre avec ton amie ?

    Dehors, les sabots des chevaux continuent avec régularité. Je leur ait expliqué la veille ce que Aryan m'a expliqué à moi et comprendre un peu où ils vont et ce que le vent en disait les rend plus docile et paisibles que jamais. Ajoutons à ça le rayon de lumière et ils semblaient pouvoir marcher ainsi jusqu'au bord du monde... Enfin si le monde a bien un bord ?

    CENDRES
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  • Mar 29 Nov - 21:01
    Il se redressa, appréciant cependant ses caresses, et s'appuie sur le bras pour mieux pouvoir la regarder. Il était content qu'elle ne soit pas contre l'idée, il s'etait presque attendu a ce qu'elle émette plus de doute, ou qu'une expression du visage ne vienne montrer une crainte. Mais rien du tout. Et il n’était pas la seule raison a ça. Il le savait. Elle avait progressé.

    - Ça dépend la force du courant, pour la durée. Et vu qu'elle doit charger ma carriole, il y a du poids sur le bateau et ça nous ralentis.

    Elle semblait vraiment intéressé et cela lui mit du baume au cœur. Si elle avait protesté avec panache, voir même si elle avait voulu s'enfuir, ça aurait été compliqué. Il n'avait clairement plus la volonté de partir loin seul. Il serait peut être resté la ? Au risque de ne plus pouvoir faire ce qu'il aimait le plus ? Difficile a dire. Il n’espérait pas être mis dans cette situation un jour.

    - Pourquoi je pense que tu vas bien l'aimer ? Tu aimes les gens gentils. Elle l'est. Elle est un peu rustre, a un vocabulaire assez injurieux, mais dans le fond, c'est probablement ce qu'on peut appeler, une fois personne. La preuve, elle vient exprès jusqu'ici nous chercher. Enfin..si elle se trouve au rendez-vous, bien sur.

    Peut être même que le message n’était pas encore arrivé jusqu'à elle. Au pire des cas, ils n'auraient qu'a attendre. Malgré la présence de Sancta non loin, ils trouveraient bien quelque chose a faire pour passer le temps. Et puis si personne ne venait, Aryan n'aurait qu'a voler jusqu'à Ikusa de l'autre coté du delta, pour trouver un bateau.

    - Avec elle tu peux être totalement naturel. Mais évite de prendre des apparences différentes pour la séduire. Je n'ai pas envie que le capitaine perde le contrôle de ses sens parce qu'elle a envie de copuler avec toi.

    Il lui mit une petite pichenette sur le front et se redressa du lit, entièrement cette fois. Il se mit debout et attrapa sa chemise. Elle sentait bon, il l'avait nettoyé le matin même avant que Cornue ne rentre de sa petite balade.

    - Je voulais aussi te parler du nord. Je n'y ai jamais mis les pieds. Je ne veux pas t’empêcher d’être libre...mais ce serait peut être plus sur de ne pas trop s'éloigner, alors quand tu t'éloignera, essaye de ne pas être a plus d'une certaine distance de la carriole. Les créatures sont sans doute différentes la bas. Et les hommes n'ont pas les mêmes mœurs, tu comprends ?

    Il songea a Melorn, a sa grande bibliothèque, et pendant un instant, se laissa perdre dans le vague. Il y avait tellement de possibilité qu'il n'avait pas encore effleuré, et le centre du savoir du nord était une nouvelle passe quasiment infinie pour lui. Et il devait y avoir des gens très intéressant. Comme la naine Gerda. Il se demanda si il allait la revoir, d'ailleurs...

    - Je ne sais pas encore si nous allons pouvoir emmener tous les chevaux, ca risque de faire beaucoup de poids. Au pire nous leur rendront leur liberté ici.

    Il préférait le dire a l'avance. Hava etait sentimentale avec les animaux et elle pouvait très bien ne pas vouloir les abandonner a leur sort. Dans le pire des cas, il faudrait simplement faire deux tours pour pouvoir transporter tout d'un coté a l'autre de la rive. Il songea aux vêtements également, ca risque de surprendre la capitaine, mais bon, elle s'y ferait...peut être.

    - Si tu as le mal de mer sur le bateau, tu pourra essayer de suivre a l'eau...mais attention, le courant est assez fort ici, compris ?[
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mar 29 Nov - 22:10
    Voyage en mer


    - Hé ! " protestais-je lorsqu'il me colle une petite tape sur le front, sourcils froncés. " Je séduit pas. Si elle a envie, elle a envie.

    Je change d'apparence si je veux ! ... Enfin si ça le dérange pas trop non plus. Je n'avais pas foncièrement envie de changer d'apparence. Je ne l'avais fais d'une fois devant lui, la première nuit, et je ne commence qu'à peine à comprendre pourquoi. Enfin je crois... Mais dans tous les cas, cette forme, ma forme, m'est plus chère ces derniers temps, tout comme les limites de mon propre corps. Je verrai avec la faim... Et je préviendrai Aryan pour pas qu'il soit en colère aussi très probablement.

    Allongée sur le flanc, relevée sur un coude au milieu du flot de mes propres cheveux, je le regarde s'habiller tout en l'écoutant, l'une de mes oreilles vibrant sous le son ténu du tissus qui se plisse contre sa peau.

    - Oui, je comprends. Mais... " J'attrape à la volée sa main qui passe non loin de moi pour s'extraire de la manche et attrape son regard en souriant. " Toi n'ai pas peur. Éviter, me cacher et fuir, je sais faire. Et les animaux font moins peur.

    Certes, tous les animaux ne m'aiment pas, certains étaient même assez désagréables ou méchant, mais je les sens arriver de loin. Leur musque les précéde encore plus que les humains parfois. En revanche, la perspective de laisser les chevaux derrière me fait me relever comme un démon hors de sa boite. Soudain à genou sur le matelas, je le regarde, soufflée.

    - Tu vas les laisser ?! Mais... Oui j'ai compris pour l'eau mais tout seul juste à deux, ils vont être en danger. Les chevaux vivent pas à deux. Les troupeaux sont plus vers là ou c'est plat, près de là ou on a rencontré Luvïel.


    Ces chevaux le suivait depuis plus longtemps que moi. Puis ils l'aimaient bien tous les deux et ils s'étaient habitué à ses étrangetés, ses bruits, ses demandes. Ils savaient qu'ils étaient en sécurité avec lui, c'était leur meneur et ils pouvaient même dormir allongé quand il était là !

    - Ils se pensent dans ton troupeau, tu vas pas les laisser là quand même ?

    Puis un doute m'étreint et je fronce les sourcils en ajoutant.

    - Je laisserai pas Serpent... Même si je dois porter des vêtements pour le cacher dedans.


    CENDRES
    Invité
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  • Jeu 1 Déc - 19:42
    Il l'observa lentement, en se retournant vers elle, en suivant le mouvement de la main qui lui avait empoigné le poignet. Il avait un peu craint cette réaction, a vrai dire. Impossible de les laisser, hein ? Bon, il faudrait bien trouver une solution. A moitié habillé, un coté de sa veste encore pendante vers le sol, il lui caressa gentiment la tète.

    - C'est toi l'experte des animaux, je comprend bien ce que tu veux dire. Je ferais mon maximum. Mais a moins que tu ai envie de refaire tout le chemin inverse, devoir passer par une petite partie du désert, et approcher de la grande capitale du Reike ou il a des milliers d'humains, et bien on fera bien ce qu'on peut.

    C’était un peu vache comme coup, mais en même temps, c’était surtout très vrai. Il était spécifiquement passé par le nord pour elle, pour lui empêcher de croiser trop d'humains d'un coup. Sa seule erreur aura été de ne pas penser aux deux équidés. Mais même lui ne pouvait pas toujours tous prévoir avec autant d'avance.

    - Et puis tu exagères. Ils pourraient bien se débrouiller, j'en suis sur. Et si jamais ils n'y arrivaient pas, ce serait simplement mère nature qui fait son travail.

    Simple, pragmatique, comme a son habitude. Hava devait bien avoir l'habitude maintenant. Et sur ça, il ne changerait pas, c’était sur et certain, c’était encré en lui. Pour être cette machine inaliénable de calme et de logique. Il l'écouta ajouter la petite phrase sur serpent et il soupira, ne comprenant vraiment pas ce qu'elle pouvait bien trouver a cette créature. Mais bon, il n'allait pas l'éliminer non plus, ca lui aurait fait beaucoup trop de peine.

    - Ne t'inquiete pas, Serpent ne pèse rien, alors on a pas besoin de le laisser en arriere. Je n'ai pas parlé de ça par envie, mais par soucis pratique.

    Elle ne comprendrait sans doute pas qu'il s’inquiète de ça. Il songea que pour elle, il y avait toujours une solution autre, mais ce serait sans doute trop long pour lui. Il n'aimait pas perdre son temps. Surtout pour deux montures interchangeables. Enfin, soit, si c’était pour lui faire plaisir.

    Quand a la séduction, tu ne comprend sans doute pas le concept, mais voir une petite beauté nue se trémoussait devant soi a le don d'exciter la plupart des humanoïdes. Tu ne fais pas exprès, mais tu provoques. Essayes de te tenir un peu.

    Au mois, si il arrivait a mettre la main sur des vêtements, il pourrait arranger une partie de ce problème. Enfin, sans doute pas totalement, vu qu'elle restait très jolie, mais ça atténuerait le choc. Le choc de voir cette créature approcher et prendre une forme propice a susciter le désir.

    - Tu veux grignoter quelques choses ? Oh, viens voir.

    Il s’était approché de la porte qu'il poussa. En se penchant a l’extérieur, il pouvait voir que ca y est, ils étaient quasiment arrivés. Ils longeaient la mer. Loin de l'autre, le Reike était la. Il avait presque l'impression de sentir sa chaleur sur son visage. Peut etre qu'il lui montrerait le desert. A moins qu'elle connaisse déjà.

    - Tu as déjà voyagé loin d'ici ?
    Invité
    Invité
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  • Ven 2 Déc - 0:07
    Voyage en mer


    - C'est pas maman nature qui les a amené ici. " gromelais-je sans me soustraire aux caresses dans mes cheveux.

    Il est agaçant quand il veut. Il déforme les choses pour coller à dans sa tête. Les animaux meurent bien sûr, mais ils veulent vivre et ils ont pas besoin qu'on les aide à mourir ! Ils font déjà ça beaucoup trop vite et ils s'attachent pour de vrai. Si les humains sont complexes et retors, les animaux sont simples et méritent qu'on leur rende la loyauté qu'ils donnent, surtout quand il suffit de voyager autrement ou juste d'attendre qu'ils meurent de vieillesse tout simplement. Quelques années tout au plus.

    Puis la conversation court. Il en vient à mon corps et mes formes.

    - Je comprends pas pourquoi voir un corps est si vif pour les humains. Ils pensent qu'avoir un corps est interdit et mauvais. Quand ils en voient un ils le veulent mais ils savent pas quoi faire avec ça. C'est bizarre... Tu sais, je provoque pas. Je réponds juste. En quoi c'est mal qu'ils aient envie ? "

    pas la première fois que je me posais la question mais je ne l'ai jamais posée à voix haute. Cette dualité humaine qui m'est familière et qui me rebute, me laisse aussi dans l'incompréhension la plus totale. En soupirant, je pose un baiser sur sa main avant de me lever. Je me faufile derrière lui, et ouvre l'armoire à linge, me tendant sur la pointe des pieds pour récupérer Serpent, blotti entre deux vêtements de laine. Dans un silence souple, il s'installe autour de moi, la tête dans mon cou et sa longue queue descendant entre mes deux seins pour suivre l'angle de mes cotes. On sait jamais, dès fois que finalement, la roulotte ne puisse pas non plus venir au moment où il voudra abandonner les chevaux. Mieux vaut être prudent.

    - Ne t'inquiète pas. Tu restes. " lui soufflais-je tout bas en embrassant sa jolie tête lisse alors qu'Aryan se dirigeait vers la porte tandis que nous avancions toujours au rythme du roulement pesant des énormes roues renforcées de métal.

    - Pas faim. C'est quoi le mal de mer ?

    Je parlais distraitement, la question me revenant de ce qu'il avait dit un peu plus tôt. Le terme évoquait des choses inquiétantes, mais parfois les mots humains étaient encore moins inquiétant que ce qu'ils représentaient.

    Dès sa première exclamation, me demandant de venir, j'accoure pourtant sans un instant d'hésitation. Le chemin s'écoule doucement et là, à gauche, si proche que je pourrais y plonger en quelques minutes à peine, l'océan du bout du monde. Celui qui borde tout alors qu'on ne voit rien derrière, même quand on vol haut. Mon visage s'illumine d'un air émerveillé, une inspiration gonflant ma poitrine face au magnifique spectacle. L'odeur si particulière de cet océan m'emplit les poumons, excitant encore plus mon adoration et mon empressement.

    - Non, je suis jamais allé loin. Les montagnes. Les Pins. Au sud la forêt humide, le sable et l'océan du bord du monde, tout bleu turquoise. C'est immense ! Comme celui du sud. Je l'ai vu qu'une fois. On va vraiment traverser ? " C'est tellement incroyable !

    Pour profiter de l'air particulier, un peu collant, un peu humide, je me glissait sous le bras d'Aryan pour faire un pas dehors, déployant mes ailes au lieu de tomber. Je monte en piquet aussi haut que je peux... Bien moins que ce que fait le Grand Duc, puis redescend pour voleter autour de la porte avant de me poser sur le toit. A genou et penchée sur le bord, je passe la tête tout le renfort qui protège de la pluie. Mes cheveux cascadent, à l'envers.

    - Aryan ! Même d'en haut je vois pas l'autre côté. Tu es vraiment vraiment sûr qu'on peur traverser ?

    Il n'y avait cependant pas de grande peur dans le ton de ma voix. Tout au contraire, une fascination totale.

    CENDRES
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  • Ven 2 Déc - 21:48
    Il n'eut pas vraiment le temps de répondre, et de prendre définitivement la parole, qu'elle s’était envolé. Au moins il savait qu'elle n'avait jamais quitté cette région du monde, et il était bien content de pouvoir lui faire découvrir de nouveaux horizons. Il passa sur la petite marche, au fond de la carriole, pour l'observer voler.

    - Ne cris pas Hava, je t'entends.

    Elle avait penchée la tête juste devant la ou lui même s’était avancé, et comme une coïncidence comme ça pouvait aboutir sur quelque chose d'agréable, il avança la tête et déposa un baisé sur ses lèvres, a l'envers. Il recula le visage et fit légèrement bouger la lumière, les chevaux s'approchant un peu plus de l'eau.

    - Le mal de mer, c'est quand les mouvements d'un bateau rendent malade. Mais maintenant que j'y pense, je doute que toi comme moi pouvions être touchés par ce phénomène...

    Les dissonances physiques ne pouvaient après tout pas trop les toucher, ni l'un, ni l'autre. Il était curieux quand même de savoir ou non avec exactitude, mais c’était une toute autre histoire.

    - Nous y sommes presque. Oui on va traverser.

    Et en effet, après une petite poignée de minutes supplémentaires, a travers la brume du matin, un bateau a un mat fut visible attaché a un piton de bois sur la rive qu'on avait planté a la main. De prime abord, le navire ne payait vraiment de pas mine. Il devait faire une dizaine de mètres, avec une voile, et il aurait clairement du mal a faire tenir toute l'équipée dessus. Il faudrait faire plusieurs tours.

    Mais pour un connaisseur, il était aisément visible que ce n’était pas qu'une simple coque de noix. Ce qui pouvait donnait l'air d’être un rafiot était un bâtiment solide, ayant vu toute les mers du monde ainsi que la guerre. Sa capitaine en avait vue beaucoup,e t les histoires qu'elle racontait dans les tavernes entre deux boissons alcoolisés n’étaient pas pour faire joli. C’était uniquement du vécu.

    - Aussi beau que dans mes souvenirs.

    Aryan commenta ainsi, pas vraiment pour elle, plutôt a la volée. Il avait déjà navigué une fois dessus, pour essayer, dans un trajet allant de la République jusqu'à Ikusa. Il avait beaucoup apprécié ce moment, et avait même voulu acheter un bateau sur le coup. Puis il était passé a autre chose, comme souvent.

    - Voila un bateau, je ne sais pas si tu en avais déjà vu un ? Celui la est assez vieux, il a vu beaucoup de chose, c'est un morceau d'histoire.

    Il fit ralentir les chevaux et les laissa finalement etre a l’arrêt complet. Aussitot, les quatre têtes baissèrent vers le sol pour manger l'herbe, ici en abondance. Il faisait si calme, si frais, qu'on avait du mal a croire qu'a quelques encablures de la se trouvait la ville maudite de Sancta.

    Aryan sauta de la carriole et marcha tranquillement vers la rive. Avant meme d'arrivée, une tete blonde aux cheveux courts apparut depuis le bastingage et leva la main pour leur faire signe, l'air affairé au niveau de la voile principale.

    - Voila notre capitaine, Hava, allons la saluer.
    Invité
    Invité
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  • Dim 4 Déc - 1:16
    Voyage en mer


    Je souris à son baiser par surprise. Tien... C'est bien différent à l'envers. Je n'avais jamais eu cette sensation. Un baiser chauve-souris.

    Dans la brume du matin, je reste là, assise en tailleur sur le toit de la roulotte, la peau caressée par l'humidité. Je regarde sans forcer, m'amusant des motifs troubles sur le paysage plus plat que ce à quoi j'ai l'habitude dans les rocheuses. Les chevaux sont plus fringants malgré leur fatigue de la nuit. Ils marchent sur du plat. Serpent, lui, est assez indifférent au changement de relief. Il est bien autour de moi et c'est tout le paysage qu'il lui faut.

    Le navire qui se dévoile entre les rideaux vaporeux est moins grand que ceux que j'avais vu de loin sur l'océan du sud, plus grand que les barques de pêcheurs également. Et un sourire doux illumine mes lèvres. Une fois de plus, la nouveauté venait à moi à travers lui sans que je ne me batte pour l'atteindre.

    - Je n'en avais jamais vu de si près.

    Aryan le trouve beau. Je me demande en quoi il est beau. L'artisanat humain m'échappe parfois. Mais il est intrigant c'est sûr. Jusqu'à ce que nous nous immobilisions, je l'observe avec attention.

    - Il avance  grâce au vent, comme les graines d'érable... " remarquais-je au moment ou les roues s'arrêtait près de la rive. " Aryan... Il n'a pas de nageoires sur les côté, comment il peut aller à gauche ou à droite.

    Puis il saute à terre et j'ouvre les ailes pour voleter jusqu'à la rive et me poser un pas en retrait de lui. Je venais de percevoir les mouvements à bord, suivant les gestes de la femme blonde comme un gros chat devant un mulot excité. Je n'avais pas faim, mais elle avait une façon de bouger étrange avec la clapotis de l'eau. Elle semblait ne pas se rendre compte que le sol tangue sous ses pieds et chaque geste avait l'amplitude nécessaire à ne se cogner nulle part.

    C'est surprenant à voir. Elle a un sonar ?

    Autre chose importante, je ne vois personne d'autre sur le pont. Seulement l'humaine. Alors ça devrait pas être trop dur. j'acquiesce fermement lorsqu'Aryan m'invite à le suivre pour la saluer. Les ailes repliées mais visible, la queue serpentant dans mon dos et Serpent toujours enroulé sur moi, je m'approchait derrière lui et réalisait une chose qui me tend un peu.

    - Aryan... " chuchotais-je. " Comment je salut un humain ?

    Un loup. Un hibou. Une kirin. Tout ça c'était simple. Mais un humain...

    CENDRES
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  • Dim 4 Déc - 3:01
    Alors qu'ils approchaient, il fut de plus en plus évident de détailler la capitaine du vaisseau qui était en train de mettre en place une planche afin de pouvoir monter et descendre sur la rive. La planche semblait lourde, et a cause de sa longueur, difficile a manœuvrer. Mais elle n'avait pas l'air d'avoir de difficulté, signe de l'habitude qu'elle devait avoir a mettre en place tout ces équipements. Elle devait sans doute être marin depuis sa plus tendre enfance.

    - Dire bonjour, hum. Tu peux lui serrer gentiment la main. L'embrasser sur la joue. Ou bien, plus souvent, les humains se font simplement un signe de la main et se disent « bonjour, comment allez vous aujourd'hui ». En bref, fait comme tu as envie. L'important c'est qu'on se rende compte que tu es contente de rencontrer cette personne.

    L'humaine descendit sur la planche de bois, finalement, et fit un petit signe de la main avant de venir a leur rencontre. Elle était assez grande et robuste, pour une humaine. Elle faisait un bon metre quatre-vingt et un poids d'homme. Elle avait les hanches larges, les bras épais, le regard bleu perçant, la peau brunit par le soleil et les cheveux blonds comme les blés. Elle etait un peu marqué par la vie en mer, et n’était pas spécialement ce qu'on pouvait appeler « jolie ». Mais elle rattrapait le tout par un charisme clair.

    - Voila mon invité, celui qui m'a fait traversé cette foutu mer. Trois jours que je fonce pour etre la a ce rendez-vous, tu aurais pu me prévenir a l'avance !

    Elle avait un grand sourire sur le visage. Hava pu aussitôt une grande joie dans le cœur de la blonde, mais pas un désir intense comme celui des deux femmes de la première nuit ou de la lavandière quelque jours plus tôt. Elle, c’était une joie plus radieuse, comme quand on retrouve un vieil ami lointain.

    - Je ne suis pas encore assez doué pour téléporter des messages dans vos mains, madame.

    Elle éclata de rire et s’arrêta a deux pas d'eux. Elle pencha la tête, le détailla, comme si elle s'attendait a le trouver différent, mais finalement, hocha la tête, satisfaite de l’état dans lequel il était. Impossible de savoir ce qu'elle savait de lui, en general, mais assez visiblement pour pouvoir arborer un tel sourire pour lui.

    - J'ai du annuler un voyage vers nos bons amis les Republicain pour ça, peut etre qu'ils vont m'en vouloir ! J'espere bien que ca vaux vraiment le coup !

    Mais elle rigola simplement une fois de plus, comme si elle venait de dire une blague. Elle avait la voix clair, celle des personne qui évoluent au grand air et qui ont l'habitude de parler d'une voix puissante pour se faire entendre, surtout en plus tempete.

    - Je n'ai pas pu prendre mon bateau principal, mais celui la fera l'affaire.

    Aryan eu l'air surpris, l'espace d'une seconde et observa a nouveau le bateau. Il avait été certain de le reconnaître mais visiblement, ce n’était pas celui de sa dernière traversé. Il aurait été gêné autrement, d'avoir vraiment confondu, mais il n’était pas entité a avoir un énorme ego sur ses propres erreurs. Il hocha simplement la tête, alors que la blonde penchait la tête sur le coté pour voir derrière lui.

    - Et bah alors, elle a pas froid comme ça la petiote ?

    Elle fit deux pas en avant pour se retrouver quasiment a coté d'avant, les yeux clairement braqués sur Hava. Chose peut être étrange pour le démon, il etait de plus en plus difficile de ressentir clairement les émotions qui pouvaient bien traverser l'humaine. C’était flou, et elle ne pouvait pas vraiment déterminer ce qu'elle pensait clairement d'elle. Elle lui refit un sourire franc, dénué clairement de mauvaises intentions. Elle avait l'air honnête. C’était le plus beau compliment qu''on pouvait lui faire.

    - Pas idée de se trimballer a poil par un temps pareil. Elle va attraper la crève. Tu me l'avais dis dans ton message mais j'y croyais pas du tout. Salut toi, j'suis Vera. Contente de faire ta connaissance. Aryan m'a chanté tes louanges, dans sa missive, j'me demandais bien qu'elle déesse il avait pu rencontrer pour qu'il soit aussi enjoué.

    Elle tendit la main vers Cornue, confiante.
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  • Dim 4 Déc - 21:53
    Voyage en mer


    Petit démon deviendra grand. Le monde s'élargit sans cesse et s’enrichit sans cesse à un rythme qui donne le tournis. Quelques lunes. Quelques respirations à peine. Et rien, absolument plus rien ne ressemble à ce qu'était ma vie.

    Sur la rive, près du navire et de la planche qui le relie au sol, je regarde l'eau se faufiler entre mes orteils griffus. Je me suis éloignée d'Aryan sur un coup de tête pour voir un amas de coquillages affleurant sur la coque pendant qu'il retrouvait la capitaine. J'avais essayé de ne pas trop porté mon attention sur elle finalement, et je n'avais sentit que légèreté en passant. Au dernier moment, j'ai eu une pointe d’appréhension et je suis bien contente de voir l'écume blanche sur ma peau rose.

    Leurs deux voix bercent cependant mon angoisse. Leur ton amical, leurs retrouvailles douces. Il y avait quelque chose de paisible et familier ici. Quelque chose qui faisait du bien. Alors j'avais fait volte face pour m'approcher à nouveau de quelques pas, la queue serrée autour de ma jambe.

    Non... Il avait dit que je devais montrer que je suis heureuse de la rencontrer. Aussi consciencieuse que possible lorsqu'elle se tourne vers moi et se et se retrouve plus ou moins entre Aryan et moi, je libère ma queue et m'efforce de la faire osciller doucement. Je hoche vigoureusement la tête en articulant aussi distinctement que possible avec toute la conviction dont je suis capable.

    - Bonjour je suis contente de vous voir lui c'est Serpent non j'ai pas froid. " Puis je lâche sa main et marche en crabe pour me rapprocher un peu d'Aryan.

    Pourtant c'est bête, je ne me sens pas en danger. Elle est seule. Mais pas rassurée non plus. Elle est heureuse.... Et pas que. Mais les humains sont rarement que quelque chose... Je me sens mitigée... Ou elle ?

    - Bonjour Vera. Tu peux m'appeler comme... " J'ai un moment d'arrêt, un sourire à son sourire honnête, et termine plutôt après une inspiration. " Je m'appelle Havered. Mais je suis pas une déesse. Ils disent que je suis un démon. Et je tomberai pas malade. La dernière fois ça faisait mal alors Aryan veut plus que je porte de vêtements... J'aime pas ça en plus.

    En quelques phrases je m'étais de nouveau détendue. A présent elle me tend la main. Je la regarde, surprise, avant de la prendre doucement en retour, lui adressant un sourire reconnaissant. Je serre doucement sa main. Tout en elle déborde du vent du large et du grincement de son autre navire. La brume persiste étrangement sur mon cas. Suis-je une préoccupation ou un accueil ?

    Puis, je relâche son épaisse main rude, lance un regard en coin à Aryan avant de revenir sur elle.

    - Merci de nous laisser voyager avec toi. Aryan avait l'air content de te revoir.

    CENDRES
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  • Lun 5 Déc - 16:43
    Il eu un petit mouvement de la tête en l'écoutant prendre la parole et ne pu s’empêcher de sourire. Elle faisait de son mieux et c’était bien tout ce qu'il demandait. Il savait qu'elle etait contente, parce que malgré toute la crainte qu'elle pouvait en avoir, il avait vite compris qu'elle aimait véritablement les gens. Et il était persuadé qu'avec Véra, ca allait bien se passer. La capitaine etait une femme franche et joyeuse, qui saurait aussi s'adapter pour toujours inclure tout le monde. C'etait une qualité nécessaire a la tenue d'un équipage.

    - Pas de stresse, petite poupée, je ne vais pas te manger.

    La poignée de main fut douce, Véra n'essaya pas de broyer la main de la petite Cornue, comme elle pouvait le faire avec bon nombre de marin un peu patibulaire cherchant a la dominer de par son statut de femme. Mais elle ne se laissait jamais faire. Il vit clairement qu'elle avait froncé les sourcils a la mention des vêtements, mais eu le tact de ne pas sauter sur l'occasion pour poser d'avantage de questions sur ce sujet précis, pour l'instant.

    - Un bateau c'est fait pour que des gens soient dessus, plus y'a d'monde, plus il vit. Quand a cet ane, je ne sais pas si c'est moi qu'il est content de voir, ou plutôt son moyen de transport.

    Elle eu un sourire plus large en se mettant de profil pour pouvoir regarder chacun de ses invités en même temps, de chaque œil. Elle avait l'air d'avoir bien cerné l'animal. Et de ne pas se faire d'illusion de quelque sorte que ce soit. C’était peut être pour ça qu'elle n'avait pas les sensations habituelles qu'Hava pouvait sentir chez beaucoup de femmes, en la présence de l'ange.

    - Le plus étonnant c'est comment il sourit en te regardant, je ne l'ai jamais vu faire cette tête la ! Tu dois faire de sacrés trucs au plumard pour le garder intéressé, bahahaha.

    Il soupira, et fit un signe de la main a Cornue comme pour lui dire de ne pas écouter ce qu'elle venait de dire. Il recula et fit un pas de coté pour observer le bateau a nouveau, et ce fut un geste qui donna peut etre l'impression qu'elle avait raison. Il n’était jamais vraiment intéressé par quiconque plus de quelques heures ou jours. Si elle n'avait pas eu son batiment, il ne lui aurait sans doute jamais reparlé.

    - J'ai déjà vu des démons dans ma vie. Des vrais, toi tu es toute mignonne, on a envie de te faire des calins. J'aurais donné beaucoup d'or pour avoir une petite beauté comme toi m'attendant dans ta cabine.

    - Vous avez toujours eu des petites beautés t'attendant dans ta cabine, parfois même trop jeunes pour que la moralité humaine ne s'applique, n'est ce pas ?

    Elle éclata de rire a nouveau, sans se cacher le moins du monde, et désigna son bateau avec un grand sourire. Ses émotions se firent plus clair l'espace d'un instant. Son navire, même si ce n’était pas le principal qu'elle commandait, était la fierté de sa vie, sa joie, son vrai et seul amour véritable. Un objet, aussi impressionnant soit il, était le vrai compagnon de son existence.

    - Alors, ma chère Havered. Si je le prononce bien ? Qu'en pense tu ? Si il te plaît, un jour, je te montrerait un vrai navire de capitaine. Et peut être que tu ira voir de toi même les grands bâtiments de Kaizoku. C'est la bas qu'on trouve les plus beaux navires du monde.

    Aryan avait retourné le visage vers elle, comme soudainement plus impliqué dans la conversation, plus intéressé, et y participa.

    - Je n'y ai jamais mis les pieds mais ça serait intéressant. Qu'en pense tu, Hava ? Mais nous parlons la d'un voyage bien plus long, de plusieurs jours. C'est un peu tot.

    Il leva la main et lui caressa la tete comme pour la rassurer, meme si il n'y avait pas vraiment besoin.
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  • Lun 5 Déc - 17:42
    Voyage en mer


    Je suis les mots de la capitaine avec attention, notant chaque petite chose comme si ma vie en dépendait. Elle aime voir des gens sur son navire. Elle sait qu'Aryan n'a pas envie d'elle et ça la gêne pas. Elle sait qu'il aime les choses pratique et elle en rit. Elle ne veut pas me manger, ce qui est un plus que n'ont pas tous les animaux.

    Je fronce les sourcils, étonnée, face à la réflexion concernant mes talents au lit. Avec la plus grande sincérité, je répondis.

    - Il a jamais eu envie de voir les sacrés trucs que je fais au plumard à part dormir.

    Puis le soupire et le geste de main qui semblent me dire de passer mon chemin. C'est étonnant, elle dit ouvertement qu'elle a envie de moi mais elle me trouble bien moins que le marchand de viande au village. Elle fait bien moins peur et son envie est bien moins viscérale. C'est presque comme si elle avait plus envie en mot qu'en elle. Par rapport à l'envie qu'elle avait de remonter sur le navire de bois, c'était sans aucune commune mesure.

    J'acquiesce, elle prononce très bien et pourtant c'est pas le nom le plus courant. Évidemment, ça compte tellement pour elle que je n'hésite pas un instant lorsqu'elle me demande ce que j'en pense.

    - Il est très beau ! De loin on aurait dit que la voile était un nuage sur l'eau. " souriais-je avec enthousiasme.

    C'est un drôle de truc quand même un navire. ça conte plus que des gens, plus que de la nourriture ou même qu'une vie confortable. Un navire, pour les humains, c'est donc quelque chose de particulièrement important. Ou au moins pour les capitaines peut-être.

    Je relève plutôt la tête pour regarder le visage d'Aryan par en-dessous, un instant, avant de simplement profiter de ses caresses. Au fil du temps, entre les cours de bases que m'avait dispensé Draeidh et les informations expliquées ici et là par Aryan, j'ai fini par avoir quelques notions du monde découpé par les humains.

    - Je sais pas ce que c'est Kaizoku. C'est dans l'empire ou dans la République ou ailleurs ? " Si c'était les plus beaux bateaux ça devait être plein d'humains... " Si un navire est plus vivant avec plus de monde dessus et que ce sont les plus beaux... Il doit y avoir beaucoup d'humain là-bas... Je suis pas sûre tout de suite. Mais le voyage par contre je sais pas. Jamais monté sur un navire. Je peux pas dire.


    Puisque Vera a l'air fière et heureuse de nous accueillir, je m'écarte d'Aryan pour mettre un pied sur la planche qui relie le navire à la terre ferme. ça bouge un peu mais c'est toujours plus stable que bien des branches.

    - Dit Vera, " lançais-je soudain en me rendant compte de ce qu'elle avait dit un peu plus tôt. " Un vrai démon peu pas être mignon ? ... Et l'or c'est important pour les humains, non ? Tu en donnerais vraiment pour me posséder ?

    D'ordinaire, les humains cherchaient à avoir quelque chose, pas à donner... Quelle drôle d'idée d'échange.

    CENDRES
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  • Lun 5 Déc - 22:00
    Elle haussa un sourcil a la réponse de Cornue sur les envies nocturnes de l'ange, et tourna la tete vers ce dernier. Visiblement, elle avait du mal a croire qu'il ne l'avait pas touché. Il avait tellement prit le temps de l'observer sous toute les coutures la nuit ou ils avaient...bref. Elle secoua la tete et suivi plutot du regard la démone grimper sur la planche, et la suivi, laissant le mâle en retrait.

    - C'est tout au sud du continent. Une ile. C'est a dire que c'est une petite parcelle de terre entouré d'eau comme ici. De l'eau a perte de vue, qu'on ne peut traverser qu'avec des gros bateaux car les vagues sont violentes.

    C’était elle qui avait répondue, expliquant distinctement pour que Hava comprenne bien. Elle semblait un peu ignare et donc elle avait estimé qu'il fallait bien expliquer pour qu'elle suive la discussion. Elle parut encore un peu surprise en l'entendant parler aussi précisément du nombre d'humain comme si c’était important, mais Aryan répondit d'abord, malgré qu'il était un peu éloigné, en regardant autre chose.

    - Oui oui, Hava, nous n'irons pas tant que nous n'aurons pas trouver une tenue qui t'es agréable, au minimum.

    Il retourna a ses préparations, et rentra carrément dans la carriole, les laissant seules. C’était presque un test, pour voir comment elle pouvait gérer d'etre soudainement toute seule avec quelqu'un. Ce n’était pas tant le fait qu'il y ai une présence. Plutôt de passer d'un coup d'une protection a plus personne, sans qu'elle ai pu le prévoir en avance.

    - C’était une expression tu sais ? Quand a l'or oui c'est important, mais ce n'est pas non plus une finalité.

    Elle grimpa a son tour sur la planche et la prit par les épaules gentiment, la poussant sur le bateau. Elle sauta sur le pont une trentaine de centimètres plus bas que la planche, en dépassant la peau rose et l'invita a la suivre d'un signe de la main, toute sourire. L'eau était calme, mais ca tanguait un peu.

    - Fut une époque ou j'aimais l'argent, j'aimais le sexe, j'aimais obtenir ce que je n'avais pas. Par la force. Mais c'est du passé maintenant, je suis une honnête voyageuse.

    Elle se retourna vers Cornue, et cette dernière pu sentir une vive montée d'excitation, de chaleur, de désirs charnel, peut être réprimé pendant un moment, mais qui fut clairement la quand elle posa les yeux sur le démon a corne.

    - Je ne suis pas une experte...mais si tu es une démone, alors oui, ils peuvent etre mignon. Tu es magnifique.

    Elle effectua les quelques pas qui la séparait d'Hava et passa ses bras autour de ses épaules en se collant légèrement contre elle et parlant dans son oreille gentiment. Une nouvelle vague de chaleur l'attaqua alors qu'elle murmurait dans son oreille.

    - Mais je reste une vilaine. Je prend ce dont j'ai envie quand j'en ai envie.

    Elle leva les yeux, semblant vérifier qu'Aryan n'etait pas sortit de la carriole. Comme si elle faisait une bêtise, et qu'elle ne voulait pas etre vue. Elle lui déposa un petit baisé sur la joue et la relacha.

    - Ce sera notre petit secret. Je ne peux pas rester insensible devant une beauté comme toi.

    La chaleur sembla faire place a un grand vent de pleine mer. Le desir a une sensation intense de joie et d'amusement. Elle s'éloigna :

    - Quand monsieur aura fini de faire des choses secretes, je vous ferais visiter les cabines. Meme si vous ne comptez pas dormir ici je suppose ? Le trajet sera vite fait. On arrivera d'ici douze heures.
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  • Mer 7 Déc - 1:02
    Voyage en mer


    Glups.

    Il me promet que nous n'irons pas tout de suite et disparait purement et simplement, me laissant seule entre le navire et sa maîtresse. Je remarque instantanément son absence. Il ne nous voit plus et sourd comme il est il ne nous entend plus non plus surement. Elle me pousse vers le pont et j'y saute souplement tentant maladroitement de m'écarter et de me retourner pour garder de visu la capitaine et la roulotte.

    Mon cœur bat. Je fais quoi ? Et s'il y en avait d'autre dans le bois ? Et si la capitaine n'était pas si gentille que ça ? Je ne m’aperçoit même pas que ça tangue, ajustement ma posture et mes appuis comme sur une branche trop souple ballotée par le vent. Je me met a fixer Vera intensément, plus immobile qu'un lapin sous le regard d'un prédateur.

    Un prédateur...

    Cette fois je ressens la même chose que face au marchand. Cette peur face à un gouffre qui se fiche de moi et de ce que je suis pour n'avoir comme finalité qu'elle même. Je me raidis. Rapidement l'impression change. Toujours aussi hypnotique, le creux est moins terrifiant. Il est double. Il est changeant.

    Je recule instinctivement et me cogne au bastingage lorsqu'elle vient droit vers moi pour m'enlacer. Son corps se presse doucement contre le mien. Une vague de chaleur remonte le long de mon dos. La Faim est un peu plus aiguillonnée et le contact plaisant malgré ma tension. L'une de mes mains glisse dans son dos pendant qu'elle se penche vers mon oreille, caressant furtivement le creux de ses reins. Vilaine... Sous ses doigts je ne vois que quelques images d'anciens moments de plaisir, d'anciennes peaux qui se confondent avec la mienne.

    Je n'avais pas faim jusque là, mais son contact me fait monter l'eau à la bouche... Tout en me glaçant le sang. Ses bras m'enferment, elle pose un baiser sur ma joue. J'ai envie de le lui rendre sur les lèvres et je veux qu'elle me lâche. ça ne m'arrivait jamais avant ces impressions contradictoires. Depuis que Luviël et Aryan m'ont montré ce que c'était d'avoir des envies à moi, c'est parfois douloureux à l'intérieur. Il y a les autres, il y a la faim et il y a mon coeur et ça ne va pas du tout dans le même sens ! Elle prend ce qu'elle veut quand elle veut... Comme le marchand... La peur revient mais je reste là. Toujours immobile. Espérant l'exaltation et la rejetant tout à la fois.

    Elle en a envie et ça ne me sera pas douloureux ! ça devrait être beau ! ça devrait être bon !

    Jamais ça n'arrive quand Aryan est là... Les larmes me montent aux yeux sans déborder. Aryan... Au secours...

    Et soudain, Vera s'éloigne et le creux se fait abysse insondable. La haute mer. Il FAUT qu'on parte. ça résonne partout avec la force d'une tempête. Je me précipite vers la planche qui mène à terre mais plane plutôt jusqu'à la roulotte en lançant simplement par dessus mon épaule :

    - Je descend pas dedans. Je sais pas si on dors ici. Je vais le chercher.


    En un souffle, je suis dans la roulotte et saisit Aryan au poignet d'un air décidé.

    - Vient. Faut qu'on lève l'ancre.

    CENDRES
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  • Mer 7 Déc - 23:11
    Vera la regarda partir un petit sourire amusé sur les lèvres. Elle n'avait pas tant envie que ça. C’était surtout une petite boutade. Mais ses émotions avaient un peu parlées pour elle plus qu'elle aurait elle même pu s'en rendre compte. Aprés tout, la démone éveillait les sens les plus enfouis de la plupart des personnes qu'elle rencontrait, que ce soit en une poignée de secondes, ou en plusieurs heures.

    Aryan sorti a ce moment la, l'air un peu transpirant. Il venait de passer une dizaine de minutes a fixer tout ses livres afin qu'ils ne se baladent pas durant la traversé en cas de gros remous. Il avait commencé a réfléchir a la façon dont ils allaient le stocker sur le bateau. Ça ne passerait pas sur la planche, il allait falloir mettre en place autre chose, mais c’était sans doute déjà prévu.

    - Tu ne descends pas ou ?

    Il avait visiblement entendu, et leva la main quand elle lui prit le poignet pour la suivre tranquillement, le sourire aux lèvres. Il etait peu étonné de la curiosité qu'elle pouvait avoir. D'une part parce qu'il savait qu'elle était aussi adepte de découvrir le monde que lui, et d'une autre parce qu'elle était facilement enjouée et contente. Mais a ce point, c’était quand même admirable.

    - Le bateau ne va pas partir sans nous, Hava. Il faut déjà charger la carriole, et même si tu as l'air d'avoir déjà oubliée, nous avons aussi quatre chevaux a faire grimper.

    Il sembla amusé, en songeant a quel point elle avait eu l'air effaré en apprenant qu'il allait peut etre les laisser la, et que maintenant elle semblait a moitié avoir oubliée. C’était sans doute aussi l'une de ses qualités. Et d'un coup voilà qu'elle utilisait du vocabulaire maritime. Il ne savait meme pas comment elle connaissait ce nom alors qu'elle avait eu l'air de ne jamais avoir vue un bateau de sa vie juste avant.

    - Tu es bien motivée cependant, marin d'eau douce. Te voir heureuse me comble de joie.

    Il tourna son poignet dans sa prise pour pouvoir lui attraper le sien simultanément et la tira jusqu'à lui, dans ses bras, l'embrassant sur le front avant de la relâcher. Les chevaux semblaient vouloir suivre la démarche des deux voyageurs, et Aryan jeta un œil en arriere.

    - Tu devrais leur dire de ne pas venir trop prêt. Il faut installer de quoi les faire monter sur le bateau. Ils ne sont pas assez bete pour tomber a la mer, mais je n'ai pas envie de les voir faire un geste involontaire et de finir dans l'eau.

    Il l'observa de profil et fronça soudainement les sourcils, l'air de sentir ou de voir quelque chose qu'il n'avait pas remarqué directement. Il croisa les bras et approcha gentiment. Il avait son air habituel, un peu serieux mais pas trop, observateur, perçant.

    - Qu'est ce qui est arrivé ? Tu as faim ?

    Il tourna la tete vers le bateau, comme essayant de chercher l'humaine des yeux. Il savait bien que meme si elle disait ne pas faire exprés, elle etait désirable. Surtout pour une humaine. Surtout pour une femme aussi gourmande de belles choses que Véra. Elle avait du la provoquer gentiment comme elle avait fait avec lui d'ailleurs, la premiere fois.

    - C'est elle qui est venue te toucher ? Ne la laisse pas faire, si elle t'approche elle va t'embarquer dans ses idées.

    Enfin, il etait sur qu'Hava n'aurait aucun soucis a suivre la cadence...
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