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  • Mar 9 Avr - 13:05
    Panique sous les Tropiques
    Mise en contexte

    CHALLENGE :  BASTON/EXPLORATION
    PARTICIPANTS :
     @Kieran Ryven  @Azalea Galewind



    Quand on cherche éternellement des produits toujours plus exotiques pour maintenir la compétitivité de son établissement et les standards attendus par sa clientèle, on en connait un rayon sur les essences de luxe qui transitent en République. Mademoiselle Galewind n’a donc pas laissé passer le détail si particulier du matériau constituant le papier qui enrobait le doigt ensanglanté de son frère, une fibre rare obtenue par raffinement d’un arbre souple dont le tronc est aussi filandreux que la soie. Cet arbre, on ne le trouve nul part ailleurs que sur l’Île des Marguerites, dans l’Archipel des Bogotiers, une île qui ne doit non pas son nom à la fleur absente de son écosystème, mais au groupe de forbans qui y ont élu domicile.

    Les Pirates des Marguerites doivent leur appellation à leur fâcheuse hospitalité qui consiste à effeuiller les intrus qui accostent sur leur île membre après membre, comme la fleur éponyme, un fait qui ne s’ébruite que très peu à cause de l’absence de survivants qui réchappent généralement à leurs griffes, mais aussi en raison de la faible fréquentation inéluctable que ces pratiques entraînent de l’île, expliquant aussi la rareté du papier soyeux.

    C’est donc avec courage ou témérité qu’Azalea s’est lancée dans une expédition bien loin des juridictions de la GAR ou de l'Office, et quand elle se tient maintenant debout sur le pont du navire qu’elle a loué pour le voyage, au large de l’Île des Marguerites, avec le sabre d’un des flibustiers sous la gorge, elle se dit qu’il s’agissait sans doute de témérité. Son maigre équipage décimé, elle se retrouve à la mercie du mécréant dont les aptitudes psychiques avaient eu raison de la combativité de l’elfe-fae.

    Lorsqu’un colosse ailé tombé du ciel atterri avec fracas sur le ponton de bois, les pirates se rendirent compte à leur plus grande terreur de deux choses: la première c’est que visiblement leurs pratiques n’intéressaient pas que les touristes mais aussi l’Ordre des Limiers depuis qu’ils s’étaient récemment mis à traiter avec un trafiquant esclavagiste, et la deuxième c’est que les attaques psychiques si redoutables contre une elfe soient-elle, fonctionnent beaucoup moins bien sur un Drakyn.



    Note:

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  • Jeu 25 Avr - 0:36
    Panique sous les Tropiques

    ‟ @Kieran Ryven „


    Les liens serrés autour de ses mains provoquaient une sensation étouffante. Des serpents de corde enroulés autour de ses poignets noirs l’étouffaient. Elle ne pouvait pas bouger. Son esprit était affaibli par les attaques mentales de ce truand détestable qui surveillait le moindre de ses frémissements. La colère sourde dans son regard orangé la desservait. Les crépitements autour de sa silhouette étaient un deuxième signal qu’avait capté l’homme aux yeux foncés. Aucune décharge ne l’atteignait car chacun de ses mouvements étaient entravés à la seconde où sa conscience revenait. Chaque tentative pour se libérer se soldait par une pression accrue contre sa chair et un hurlement dans son esprit. Sa propre faiblesse lui filait la nausée. L’odeur des cadavres bien présent dans ses narines ne lui faisait pas craindre la rébellion. Son esprit fou réactivait l’adrénaline à coup de foudre.
    La rugosité des cordes écorchait sa peau, laissant derrière elle une empreinte douloureuse. Chaque fibre semblait se tordre et se resserrer, marquant son corps de stries rouges et brûlantes. Impuissante, elle ne pouvait s’échapper de cet étau oppressant. D’autres maux envahissaient ses pensées et le plongeait dans un abîme de frustration.

    Les flammes avaient consumé une partie Liberty en même temps qu’elle s’était préparée à ce voyage. Les fondations ont été sérieusement endommagées et semblaient sur le point de s'effondrer à tout moment. L'argent qu'elle avait soigneusement économisé ne suffirait pas à couvrir toutes les réparations... Les assurances ne couvraient qu'une partie...
    L’assistance d’une personne influente dans son entreprise avait été nécessaire. Sa conscience passait d’une idée à une autre pour ne pas faillir.
    Elle souffrait le martyr. Elle se débattait avec l'angoisse de l'incertitude, partagée entre le devoir familial et l'aspiration à la réussite. Comment pourrait-elle supporter de se regarder dans le miroir, avec ce dilemme pesant sur sa conscience, si elle ne cherchait pas les traces qu'Arion aurait pu laisser... ? Des murmures échappaient à ses lèvres abîmées par les embruns et les mauvais traitements.

    Je te le promets. Je viendrai. Je ne te laisserai jamais tomber. Ta destinée sera la mienne. Je les retrouverai. Je viendrai, car tu es ce que j'aime le plus au monde. Je tiendrai bon. Je vais tenir. Un soupire s’échappait alors qu’on venait cogner son visage et le marqué d’une trace sanglante.

    - Hé ducon ! L’abîme pas. On ne l'a pas gardée juste pour décorer le ponton. Le chef a dit qu'elle nous rapporterait gros, c'est une sacrée prise.
    - Arrête de marmonner petite conne, on est obligé de se pencher pour comprendre.


    Le démon s'approchait d'elle, et Azalea soutenait son regard sans faillir. Elle s'efforçait de rester forte, de ne pas se laisser abattre par les regrets et les remords. Si elle survivait à cette épreuve, elle prendrait un autre chemin. Elle s’entourerait.

    Chaque événement était arrivé de bien mauvaises manières. Le colis, l’organisation de son départ, les assurances, la mise en pause de sa vie, son frère, le doigt cryogénisé qu’elle avait mis dans son coffre personnel à la banque. Elle sentait l’effroi monter dans son organisme. Un courant d’air glacé passait sur son épiderme. L’étreinte psychique rendait cette situation insoutenable. Elle était impuissante et démunie alors qu’elle s’était jurée de combattre. Sa faiblesse l’attirait dans des eaux sombres.

    L’attaque était fraîche dans son esprit, mais celle du colis de son frère le fût bien plus. Elle tenta de concentrer son esprit épuisé et tremblant vers cette idée pour ne jamais faillir. Ses yeux marqués par la fatigue fixaient sans relâche cet homme qui campait à son chevet.

    - Arrête de me regarder comme ça je vais rougir.
    - Petit regard de braise a b’soin d’aide pour dormir ?
    - Je crois bien. Un petit matraquage psychique ou un coup de massu ?


    — Fibre rare, l’Île des Marguerites. Répète-t-elle.  — Ne m’en éloignez pas. Tenta-t-elle de ronchonner. Dès l’instant où ce fragment de conscience apparaît, une attaque mentale la fait trembler et sa tête retombait sur le côté. Un filet de bave s’écoulait de sa bouche.

    - Matraquage psychique visiblement.

    Les rires se perdaient dans le néant dans lequel elle venait d’être plongée. Elle sombra quelques minutes. Précieuse était la vie à laquelle elle était en train de s’accrocher.

    Elle voulait attendre le bon moment. Celui où l’autre serait trop épuisé pour continuer sa charge mentale. La pression pour autant, ne diminuait pas. La douleur la faisait gémir et son corps était fait de sueur. Le piquant sel de la mer entamait ses blessures. Elle voulait gémir, elle voulait hurler, mais elle ne supplierait pas. Était-elle assez désespérée pour ne pas tenter cet atout ? La jeune femme n’était qu’à peine consciente en cet instant. Un bruit sourd et des cris détestables au lointain se faisait entendre.

    Le regard dans le vague, le cœur d’Azalea battait avec une intensité fiévreuse. Elle s’enfonçait profondément dans l’inconscience mais tentait de remonter les étages de son esprit. Depuis des heures elle luttait de toutes ses forces pour rester éveiller. La dernière attaque mentale allait pour l’achever, ses yeux captaient des mouvements sous forme de masse sombre. Elle ne voulait rien perdre des propos de ces personnages. Il finirait par ne plus s’occuper de leur prise et elle pourrait faire tomber la foudre à des endroits stratégiques du pont pour les affaiblir quitte à couler avec eux. Elle avait été si proche des îles recherchées et de cette piste… Quelle idiotie de partir voguer à nouveau si loin.
    Son état de fatigue mental lui arracha un grondement de colère qui sembla se répercuter sur tout le pont. La surprise était brève. Ses yeux fixaient le vague. Elle tentait de soulever sa tête pour mieux voir. Ses yeux captaient les ondulations de corps et de vague. L'incompréhension de ce changement de température la saisissait autant que pouvait être surpris un corps au bord de l'évanouissement.


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    Kieran Ryven
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  • Jeu 25 Avr - 19:42
    L'heure de la traque.

    Le Razkaal a toujours eu ses yeux de corneilles torturées vers le crime républicain au premier chef, et ailleurs au second. Servir cette nation en étant une grande cage pour tasser tous ces enfoirés pour le dernier châtiment. Pas d'espoirs, pas de bonne conduites demandées, simplement le fatalité macabre d'une pension cauchemardesque, laissant les âmes brisées se détraquer encore plus grâce à nos soins.

    Aujourd'hui, le Razkaal a ses yeux braqués ailleurs depuis l'attaque au Prévôt et moi-même. Ils observent l'horizon, scrutant chaque pavillon noir pour le punir de la pire des manières.

    Les Pirates.

    Il y avait autre chose à faire, avant. La Nation Bleue avait besoin du soutien de tout le monde et c'est la première fois depuis longtemps que l'Ordre des Limiers se baladait dans les rues, partant à la guerre mais cette fois pour ne pas faire de prisonniers. De long mois après l'interrogatoire de la Princesse de Coeur, l'Assemblée et ses sorcières ont été notre priorité, purger toute corruption possible afin de nettoyer la République de toute cette crasse accumulée. Implacable, intraitable, impitoyable. Mais, je ne suis pas dupe, il y aura des gangrènes encore impossibles à amputer, et qui à mes yeux a l'air d'arranger encore beaucoup de monde, même ceux que je considère comme mes proches. La Pègre, le Marché Noir, les pots-de-vin, tout ce monceau d'excréments qui mérite d'être cramé continuera de germer dans le monde. Une affaire trop lourde pour mes épaules.

    Mais, la bataille est passée, l'Assemblée n'est plus, en tout cas pas assez dangereuse pour être une menace.

    C'est désormais dans les océans que ça se passe. Le Razkaal s'est arrêté sur un échec. Bigorneau et Saumâtre, pirates Esclavagistes, nous ont montré qu'ils pouvaient être une menace. Au-delà du fait qu'ils voulaient qu'on transmettent un message à la Nation - chose qui n'a pas été faite - ils nous ont clairement fait comprendre en revanche qu'ils étaient un danger. On n'a pas pu ramener une de nos cibles à cause des pirates, nous avons perdus nos navires à cause des pirates, perdus nos hommes à cause des pirates.

    Alors, on va s'occuper de ces pirates.

    Peu de temps après, j'ai commencé à mener une investigation. Ayant le feu vert de Séraphin, il aura fallu que je passe par les îles paradisiaques, puis Kaizoku, pour me familiariser avec l'environnement et la peuplade. Une discussion interceptée entre un esclavagiste et ses hommes parle de pirates naviguant vers l'île des Marguerites. Tanguant la tête d'un côté sur leur traitement, mes nerfs seront mis à rude épreuve. Le moment de les soulager en préparant l'expédition. Le rapport fait à la Forteresse, un navire de ravitaillement du Razkaal m'a été cédé, dans le but de faire le ménage dans cette île. Attraper les commanditaires, les mettre en prison, et ensuite... Les briser. Leur fait payer le poids de leurs péchés. Il fallait bien commencer quelque part, alors ça sera là-bas.

    En avant, toute.

    Arriver sur les eaux agitées comme une énorme et mauvaise nouvelle, les voiles noires déployées comme des ailes sombres. Un timonier engagé spécialement pour chercher le cap vers cette île sordide dans laquelle il faudra purger ses occupants. Vêtu de mon uniforme de limier, mon masque de vouivre, les cornes poignardant une capuche abîmée, je suis posté à la proue du navire, qui fend les vagues sans faire d'escales. Le vigie hurle que quelque chose se profile devant nous, d'abord le relief de ladite île, mais un bateau intercepté. Pavillon qui n'est pas pirates, pas militaire, à côté d'un galion qui a clairement la gueule du mauvais emploi.

    « Armez les balistes, rapprochez-vous du récif, laissez-les vous poursuivre. Puis, vous les canardez. Une partie de l'équipage est sur l'autre bâtiment. Vous avez toutes vos chances.
    - Et vous ?
    - J'y vais.
    - Où ça ? »

    La seule réponse de ma part, c'est le déploiement de mes ailes qui me pousse dans les cieux dans une violente bourrasque, manquant de faire tomber les matelots par-dessus bord. Ciel dégagé, le vent à mon avantage, je surplombe le navire, abîmé par l'abordage. Mon ombre n'est même pas aperçu, pourtant je ne me cache pas. Un groupe de personnes déambulent entre des cadavres dont quelques-uns proches d'une personne encore éveillée.

    Sans plus attendre, je plonge.

    Arrivant comme un boulet de canon sur le plancher, le parquet se déforme à l'atterrissage et une onde de choc envoie valser les quelques pirates encore présents dans le décor. Ajustant mon masque de Limier, je tangue la tête vers une personne attachée, puis un homme agite ses mains dans ma direction.

    « Attaque psychique.
    - Hm ?
    - ... Attaque psychique !!
    - On s'en cogne. »

    D'un mouvement rapide par l'avant, Je le saisis au bras avant de le projeter par-dessus mon épaule, bloquer la coiffe du rotateur de l'épaule et le tourner dans l'autre direction pour fracturer. Il hurle d'une voix éraillée par la douleur avant que je ne m'écrase sur lui, les phalanges écailleuses commençant doucement à lui broyer la trachée.

    « Je vais moi aussi rentrer dans ta tête.
    - P...Pi...
    - Pitié ? Oh, oui, supplie-moi. »

    Je fais partir ma tête cornue en arrière dans un sinistre élan pour lui faire sentir mes kilos. Un, deux, trois, quatre, cinq coups de tête plus tard, j''avise son visage boursoufflé et déformé, ressemblant à un espèce de fougasse au chorizo avant de reprendre mon matraquage qui sonne doucement comme une buche qu'on frappe dans un tas de feuilles. Ma tenue maculée de sang, plusieurs pirates font chuinter leur sabre dans ma direction.

    Je me redresse doucement de toute ma masse face à eux dégainant ma claymore. Portecendres.

    « EMBRASSEZ-MOI CE CONNARD ! Que tonne l'un d'eux.
    - Euh, quoi ?
    - Qu'est-ce que tu racontes ?
    - Il est en état de choc. Il voulait dire "tuez-le". » Que je reprends calmement, en tapant du talon une porte de la cabine supérieure, avant de disparaître dans l'obscurité une fois à l'intérieur.

    Ils entreront tous, mais c'est le déversement gras et continue d'une flamme crachée entre mes mâchoires qui vont commencer à les carboniser. Certains sautent par-dessus bord en quittant la cabine en hurlant, d'autres se roulent sur le plancher, agonisant doucement. Pour ma part, je vais simplement me rapprocher de la captive en question. La peau sombre comme une nuit sans fin. Des paupières mi-closes qui cachent des prunelles ambrées, ses pommettes hautes et acérées trahissent une fierté farouche, tandis que ses lèvres, fermement scellées, semblent prêtes à libérer un torrent de vérités indomptables. Son corps est sublimé par d'étranges tatouages, mais bousillé par une sacrée correction. En tout cas, elle n'a pas la gueule d'une pirate, ou je me fourvoie. Je finis par planter mon épée sur le pont avant de passer derrière afin de libérer ses liens en les tranchant avec ma dague. Luciole.

    « N'ayez crainte. Bougez pas. »

    Et tandis que je pensais avoir terminé avec ces pirates, d'autres commencent à remonter de la cale, manifestés par des railleries dont ils ont le secret, avec des tonneaux remplis de marchandises dans les bras. Ils finissent par tout lâcher lorsqu'ils nous surprennent et dégainent à nouveau leurs armes.  

    « Mais qu'est-ce qu-
    - RÉFLÉCHIS PAS DÉBILE, BUTEZ CE TYPE !
    - Il nous faut la fille vivante !! »

    Quatre pirates, un limier, une étrange Elfe Noire abîmée. Une seule chance d'y arriver. L'aidant à se redresser, je récupère mon épée avant de la poser sur mon épaule.

    « Madame, j'espère que vous en avez encore en stock. » Que j'essaie de lui demander en la maintenant debout.

    Courage, ou dégage, Kieran.
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  • Mer 15 Mai - 1:43
    Panique sous les Tropiques

    @Kieran Ryven


    Les bruits émis étaient différents. Elle sentait des vibrations l’impacter sans vraiment la toucher, un frôlement venteux chaud, un souffle brûlant sur sa peau tapissée de blessures. Azalea était ailleurs. Cette énième décharge dans sa tête semblait avoir détruit sa dernière barrière.
    La demi-elfe se sentait perdue, ses paroles étaient un murmure, ses soupirs des tentatives de rébellion vaines. Son esprit était mal préparé contre les énergies psychiques néfastes de ce bouffon. Elle ressentait un désir ardent de le vaincre, de le briser en deux. L'horreur n'était pas un concept familier pour elle, mais sa volonté de survie et de rejoindre cet endroit était primordiale. Chaque indice pour retrouver son frère était d'une importance capitale. Elle n’avait pas mis sa vie en pause pour réduire à néant ses chances au cours d’une seule mission.

    Ses prunelles captaient une aura floue. Elle ressentait l’énergie qui pulsait autour d’elle. Une présence nouvelle venait de s’écraser sur le bateau. Un ennemi, un allié ? Ses prunelles orangés scrutaient cette horizon brouillée. L’ombre était immense et bloquait quelque peu sa vision. Sa tête bascula sur le côté, l’obligeant à perdre le contact de cette présence. La seconde suivante, les sons l’alertaient d’un combat qui se profilaient. Son esprit et son corps à plat, elle n’arrivait même pas à faire sortir un courant électrique de sa peau. Les arcs électriques étaient légers, presqu’invisible. Ils cherchaient à rencontrer chaque corps proche d’une flaque d’eau sans jamais y parvenir. Sa puissance s'était affaiblie.

    L’ombra s’approcha, tonna quelque chose qu’elle mit du temps à comprendre. Des premiers mots sortirent de sa bouche, un bafouillement débile et indistincte qui n’allait pas l’aider à prendre état de la situation. Elle s’appuya sur la créature qui lui sembla faire le double de sa taille. Un géant ? Vu les cornes qui sortaient du masque, elle supposait un drakyn ou autre créature draconique. Les liens s’étaient rompus, il l’avait donc libéré. Son esprit était beaucoup trop brumeux pour comprendre d’où sortait ce sauveur. — On vient… de me griller le… cerveau trois fois de suite… À moins qu’…vous n’ayez envi que je n…vise votre personne, je devrais éviter… d’utiliser mes pouvoirs. Ils sont pour l’heure beaucoup tr… instable. Au même instant, elle sentit un courant électrique danser au-dessus sa tête. La foudre cherchait une connexion, la moindre étincelle pourrait lui permettre de recharger son énergie. L’idée lui vint, alors qu’elle repoussait le contact de l’inconnu pour marquer la distance. En réalité, elle ne l’avait pas fait bouger d’un centimètre. Sa force était dérisoire à côté de l’homme. Elle avait reculé d’elle-même, mais son esprit fatigué et chaotique lui avait fait croire qu’elle avait réussi à le pousser. Elle était claquée.

    — ‘Me faut du temps. Bafouilla-t-elle. Elle décidait de lui faire confiance. Sa bouche était pâteuse. Les pirates semblaient murmurer entre eux, comme s’ils préparaient une attaque ou craignait le nouvel arrivant.

    Les appuis des pieds d’Azalea étaient tremblants et elle manquait à tout moment de s’écrouler. Quatre personnes leur faisaient face, mais elle n’en tenait pas compte lorsqu’elle concentra toute l’énergie qu’elle pouvait sur sa personne. Un champ de force électrique ondula autour d’elle, donnant une étrange couleur à sa peau et à ses yeux qui parurent scintiller. Les nuages présents au-dessus du bateau noircirent et se chargèrent, jusqu’à ce que la foudre s’abatte dans un roulement sur la jeune mage. Le grondement et la dénotation se répercuta dans les oreilles des personnes proches créant des douleurs auditives assez conséquentes.

    Tel un accumulateur, elle venait de se recharger en quelques secondes. Cependant, même si elle encaissait la foudre mieux que quiconque grâce à sa technicité et qu’elle venait d’accéder à un léger regain d’énergie, elle savait qu'elle n'avait que quelques précieuses minutes avant de s'effondrer. Ses yeux se posèrent alors sur le libérateur, dont elle ne pouvait deviner l'identité à cause de son masque. Sa peau arboraient une teinte singulière de gris et de bleu, et ses muscles semblaient se déchirer à la vue de quiconque posait les yeux sur lui. Elle tenta d’esquisser un bref sourire avant de créer un fouet électrique qui venait agripper dans un crépitement le pied de l’un des hommes qu’elle attira vers eux. L’odeur de la peau brûlée fit trembler ses narines, la senteur était à vomir.

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  • Aujourd'hui à 0:33
    Un esprit bousillé dans un corps mou et affaibli.

    Je demandais à une personne broyée par des attaques mentales de rester debout. N'ayant jamais subi ce genre de vice de ma vie, je ne peux comprendre, simplement imaginer. Et tous les tests de torture au Razkaal que j'ai subi ne seront jamais à la hauteur d'une joute sournoise dans la caboche. Comme une lame chauffée à blanc traversant le crâne pour malmener tout ce qu'il y a à l'intérieur, détraquer la lucidité, broyer tous nos repères, si bien qu'on en chancèle, ce qui est le cas ici.

    Mage, à ses dires, il est effectivement une mauvaise idée d'essayer d'agiter les mimines pour éviter que je prenne un coup perdu plein axe dans le museau. Fronçant les sourcils dans sa direction, inquiet de ce qui pourrait lui arriver, je sens comme une tension électrique remplir l'air, tandis qu'elle titube vers l'arrière. Ici, tout va mal, les pirates partagent des murmures et  rires moqueurs, s'approchant doucement dans notre direction, de toute façon j'étais parti pour les massacrer un par un.

    « Très bien, du temps.
    - Tu crois pouvoir nous tenir, le cornu ?
    - Les hommes du Razkaal ne se fatiguent jamais. Que je rétorque d'une voix glaciale.
    - Le...Le Razk...
    - Putain, c'est un limier ! »

    La peur s’installe, et je raffole de l’odeur de la peur. Mettant Portecendres en diagonal face aux quatre adversaires qui s'irritent de la situation, le vrombissement électrique continuent de s'intensifier, et c'est en me retournant doucement que je vois l'elfe ébène émaner une espèce de force l'entourant comme une bulle de protection. Une élémentaliste ? Un ciel devient de plus en plus noir, prévenant l'arrivée de la foudre. Les nuages s'amoncellent, lourds et menaçants, obscurcissant progressivement la lumière du jour. L'air devient lourd, chargé d'électricité, tandis que le vent se lève, soufflant avec une intensité croissante. Les premiers éclairs zèbrent le ciel, illuminant brièvement les nuages sombres, suivis par le grondement lointain du tonnerre. L'atmosphère se tend, chaque instant portant en lui la promesse d'une tempête imminente.

    Puis la foudre frappe. Un éclair déchire le ciel avec une violence brute, illuminant tout d'une lumière aveuglante. Le tonnerre éclate aussitôt, un grondement féroce qui fait vibrer l'air et résonne dans les entrailles. Droit sur la jouvencelle. J'en ai malheureusement lâché mon épée pour fermer les esgourdes de possibles acouphènes. Le groupe de pirates se couche comme si le ciel allait leur tomber sur la tête. L'avisant une nouvelle fois, je pouvais presque deviner un sourire avant qu'un fouet se matérialise sous son simple souhait, pour entraver le pied d'un des hommes pour le tirer dans sa direction.

    L'épée récupérée, elle empale sa cible dans la volée. Mouvement qui précède ma charge dans leur direction derrière un rugissement bestial. Parer le premier, répliquer une attaque verticale pour dissuader, remonter en diagonal, désarmer, puis trancher la jambe. Le type perd l'équilibre et s'effondre dans un hurlement éraillé. Les deux autres se séparent. L'un fonce dans ma direction, le deuxième vers Madame Foudre. Je lève mon bras protégé par mon brassard à pointe pour faire parade, l'impact fait un crachat d'étincelles. Il recommence et c'est ma lame qui vient faire protection, il commence un bras de fer en plaquant son sabre pour essayer de me faire perdre l'équilibre. Un pas vers l'avant, un mouvement rapide du bassin pour le percuter avec l'épaule, il passe de l'autre côté du pont par la voie des airs.

    Ma main vacante fait apparaître une boule de feu aussitôt projeté, la déflagration à l'impact lui ronge petit à petit son corps dans des plaintes stridentes, coupées par un sabre ramassée par mes soins, puis lancé à toute vitesse pour qu'il rejoigne son torse, en le plantant contre la porte du fond.

    Le moment de percuter qu'il en reste un, et qu'il s'est attaqué à une version noire de Neera Storm. D'ailleurs, c'est qui, elle ? Je le saurais bien assez tôt. Récupérant mon arme, je fais le chemin inverse, m'assurant que quoi qu'il arrive...

    ...Ce bouseux ne verra pas le soleil se coucher. Ou bien...

    Lui poser quelques questions.
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