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    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs InRH1Ti
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  • Dim 7 Avr - 21:42
    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main
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    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs Separa13

    Peu après la catastrophe à Liberty, les rues portaient encore les marques du passage de l'avatar de Kaiyo. Certaines allées étaient toujours inondées et l'on pataugeait plus que l'on ne marchait à plusieurs endroits. Pour certaines races et individus, c'était même de la nage qu'il fallait faire.

    Il fallait également souligner qu'énormément de monde avait péri sous les diverses attaques menées par l'Assemblée, sous le déluge diluvien emportant taule, tuiles et pans de maisons, corps et objets contondants au sein des torrents infernaux. La capitale se relevait d'un attentat à la nation sans précédent. C'était donc le meilleur moment pour se présenter sous les meilleures auspices de tous, une histoire d'image à regarnir, renforcer, une réputation à bâtir sur la misère humaine et toute autre espèce qui pleurait ses morts. Exploiter les situations tragiques, voilà une stratégie marketing diablement efficace et d'une malpropreté éthique dégoûtante.

    Au milieu d'un très vaste abri dressé sur une des plus grandes places de la ville, on recueillait, hébergeait et soignait les survivants, les traumatisés, les orphelins, les veuves et veufs, les abandonnés, les amputés. Bref, tout ce beau monde victime de l'attaque de masse et qui se retrouvait sans logement ou sans le sou, crevant la dalle et de froid en cette période encore frileuse de l'année. Le sénateur Goldheart et nombre de ses employés et représentants de Good Omens, dans toute leur bonté divine, battaient le pavé de ce lieu de misère. Les gros bras agissant sous l'égide de la compagnie pharmaceutique républicaine posaient leur caisson ici et là, les médecins et guérisseurs se penchaient au chevet des blessés ; des distributions massives de potions, médicaments, remèdes antiviraux se faisaient de manière gratuite et pragmatique : on aimerait pas qu'une épidémie touche la ville avec les potentielles maladies qui allaient se développer suite aux conditions catastrophiques de (sur)vie des habitants actuels.

    Au milieu de ce beau monde, l'ange serrait des mains, fléchissait les genoux pour se pencher au chevet des blessés, proférait quelques paroles réconfortantes assurant son soutien, dirigeait ses hommes et femmes soigneurs et soigneuses. Figure de proue de l'action humanitaire qu'il fallait mener auprès des habitants, c'était surtout un enjeu politique que faisait jouer là le sénateur. Certes, c'est toujours sympa de sauver un gamin de quatre ans de son hémorragie interne, de guérir la grippe débutante de mamie Félicia qui allait sur ses quatre-vingts, mais la générosité désintéressée n'était pas une qualité que possédait Soren. Jamais possédée, et ne sera jamais acquise. Tout se paye dans ce bas-monde.

    Au milieu de cette masse d'infortunés, de magiciens de la Magic portant secours, de médecins de tout horizons, de soldats rassurant les habitants, l'ange distingua une chevelure claire et une tenue de noble qui paraissait bien propre par rapport aux guenilles dont les miséreux étaient parés ici. Hélénaïs de Casteille. Oh, elle était sûrement ici de bon cœur : Soren ne doutait pas une seule seconde que les paroles qu'elle glissait à la petite fille pleurnichant à ses pieds étaient tout à fait douces, sincères et rassurantes. Le sénateur attendit qu'elle ait finit pour marcher jusqu'à elle, le temps aussi qu'une suivante annonce son arrivée à la sénatrice privée de sa vision.

    "De Casteille. Je ne m'attendais pas spécialement à croiser d'autre collègues sénateurs ici." Ils n'avaient jamais trop eu le temps d'échanger, il ne la connaissait que trop peu. "J'imagine que la situation que vivent tous ces gens vous touche énormément."

    Des pleurs et des quintes de toux alentours appuyèrent ces propos.

    "Vous cherchez certainement à aider, du mieux que vous le pouvez j'imagine, notre peuple. Je me doute bien que vous n'êtes guère une férue du combat magique, cependant je me demande où vous étiez lors de l'assaut. Est-ce un élan de culpabilité qui guide votre présence ici ?"




    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs C6ROr9z
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    Hélénaïs de Casteille
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  • Mer 10 Avr - 21:51
    De l’eau. De l’eau partout. Dans les rues, dans les maisons, dans les caves, dans les chaussures et sur les vêtements. Il y avait également de la boue. Gluante, puante, elle créait des cloches aux pieds des badauds et des chevaux qui dérapaient sur le sol s’ils n’y prenaient pas garde. Les dames marchaient avec les jupes relevées, les messieurs en retroussant leur pantalon, les moins téméraires faisaient simplement demi-tour. Certaines ruelles, plus exigu étaient encore prisonnières des inondations ; on y avait construit un chemin de planches soutenues par des pilotis pour pouvoir s’y déplacer. Puis il y avait les oubliées, celles pour qui l’on avait rien pu faire. Celles-ci, Hélénaïs les avait copieusement évitées. D’ailleurs, elle se demandait encore si c’était une riche idée que de sortir de chez elle. Se déplacer n’était pas toujours chose aisée mais ce n’était rien comparé à ce qu’était devenue la cité et si pour le commun des mortels l’entreprise n’était guère évidente, elle était presque insurmontable pour elle. C’était en tout cas ce qu’avait dit Emérée, sa suivante, lorsque Hélénaïs lui avait soumis son envie de venir en aide. Ce n’était cependant pas l’avis de la jeune femme qui aurait préféré se rompre le cou en essayant que de ne rien en faire.

    “Vous vous briserez la nuque avant d’arriver, ma dame.” avait-elle lancé, de sa voix nasillarde en repoussant ses lunettes sur le bout de son nez.

    “Je pourrais tout aussi bien me le rompre en descendant les marches pleine de boue.” Avait surenchérit Hélénaïs.

    “Raison de plus.” Elles étaient aussi têtues l’une que l’autre, toutefois, ce fut la De Casteille qui eut le dernier mot.

    Le lendemain matin, alors que le soleil se levait à peine sur la cité, Hélénaïs était fin prête. Au grand dam d’Emérée qui avait espérée la voir changer d’avis. Mais ce n’était guère dans sa nature que de faire la girouette. La jeune humaine était aussi têtue qu’une mule, si ce n’était pire. Elle avait également une soif insatiable d’aventure qui ne pouvait être réprimée que par son handicap et plus que tout, elle était rongée par un sentiment de culpabilité qui l’avait assailli depuis la fin des combats. Elle avait toujours eut parfaitement conscience de sa différence, de ses forces et surtout de ses faiblesses ; elles ne lui avaient jamais causé autant de peine que cette fois-là. Ce jour où elle avait dû se terrer comme un rat en regardant ses pairs se battre pour ce pays qu’ils chérissaient. Elle ? N’avait rien fait. Ne pouvait rien faire. Elle n’était qu’une sénatrice douée de magie, d’autodérision mais défaillante et faible. Cette idée lui était purement et simplement insupportable, elle ne cessait d’y penser encore et encore. Jusqu’à en perdre le sommeil.

    Sans surprise, le trajet jusqu’à l’hospice fut laborieux et lui coûta l’une de ses paires de bottines favorites. Emérée pesta tout le temps du trajet, arrachant quelques rires discrets à sa jeune dame qui se laissait prudemment guider. Heureusement le lieu où elles souhaitaient se rendre n’était qu’à quelques encablures de leur point de départ aussi, elles ne mirent pas une éternité à y parvenir. Une bonne chose pour Hélénaïs qui avait déjà vu ses joues rougir sous l’effort d’équilibriste qui lui était demandé.

    Leur présence fut accueilli chaleureusement quoi que la jeune femme pouvait entendre l’hésitation dans la voix de celui qui les reçues. Sénatrice peut-être, mais pas moins aveugle.En plus d’être débrouillarde, Hélénaïs était doté d’une paire d’yeux qui, bien qu’ils ne soient pas les siens, n’en étaient guère moins efficaces. Emerée était à un maestro ce que sa dame était à un orchestre. Elle l’a guidée avec une telle dextérité que le handicap d’Hélénaïs ne semblait plus exister.

    - Pot de chambre sur votre gauche, à dix heures. Disait la suivante d’une voix monocorde en levant les yeux à intervalles réguliers, ses mains pourtant occupées à éponger le front d’un blessé. - Non pas le flacon avec le rebord rond, celui avec le bouchon de liège. Oui, celui là. C’était un étrange ballet qui n’en était pas moins efficace.

    - Le sénateur Goldheart vient d’arriver. Lança Emérée sans s’émouvoir ni arrêter de faire ce qu’elle était en train de faire.
    - Je sais, je l’ai senti il y a quelques instants.
    - Sa signature magique ?

    Hélénaïs hocha la tête. A défaut d’avoir son cinquième sens, elle avait développé diverses capacités qui n’avaient fait que s’étoffer avec les années, des habitudes également. Elle n’oubliait presque jamais l’aura magique d’une personne qu’elle avait déjà sentit, tout comme elle n’oubliait pas des détails idiots telle que l’odeur où le grain de voix. Concernant le jeune demi-ange, c’était l’attention dont il lui avait fait l’aumône durant l’assemblée qu’elle n’avait pas oubliée et une part d’elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver encore de la gratitude pour ces moments de vue volées. Une attention dont Emérée se fichait éperdument ; peu de gens trouvaient grâce à ses yeux et Soren Goldheart n’en faisait définitivement pas partie. Machinalement, elle remonta ses lunettes sur son nez en reniflant de mécontentement. Au même instant, une petite créature véloce mais un peu maladroite heurta les jambes d’Hélénaïs non sans la faire vaciller.

    - Tout va bien ? Demanda simplement la sénatrice en tendant la main pour effleurer son agresseur.

    À en deviner par le timbre aigu de sa voix et ses longs cheveux doux comme de la soie, c’était une petite fille. L’enfant leva la tête et son visage se plissa à une horrible moue, de celle que l’on affiche juste avant de fondre en larme. Elle hoqueta bruyamment et Hélénaïs fléchit le genou presque immédiatement. Doucement, sans cesser de fixer un point invisible au-delà de son minois déjà larmoyant, elle murmura quelques mots qui ne furent connus que d’elles seules. La gamine hocha la tête, fit un semblant de sourire que la sénatrice ne put voir et fila en courant exactement comme elle était venue. Alors qu’elle était en train de se relever, la voix de Soren lui parvint.

    Les manches retroussées, les cheveux éparpillés, s’échappant des épingles qui auraient dû les dompter, Hélénaïs n’avait plus l’air aussi noble qu’Emérée l’aurait voulu. Mais il était maintenant trop tard pour remettre le jabot de sa maîtresse droit et encore moins pour descendre ses manches sur ses poignets. La suivante eut une furieuse envie de se taper la tête contre un mur mais n’en laissa rien paraître. Occupée à nettoyer le front suintant d’un inconnu, elle continua docilement son labeur mais ses yeux ne quittaient ni la jeune sénatrice, ni son homologue et son poil se hérissa à ses paroles. Elle ouvrit la bouche pour rétorquer, cinglante, mais à cet instant la voix de la jeune De Casteille raisonna fermement dans son esprit : “Ne t’en mêle pas.” Elle grogna et récurra avec un peu trop de force le front du malade qui geignit.

    - Goldheart. Répondit Hélénaïs sur un ton égal au sien. - Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous savez appuyer là où ça fait mal. N’est-ce pas ? Elle eut un petit rire amer. Pourtant, elle ne pouvait complètement lui en vouloir car il avait fichtrement raison. Hélénaïs n’avait pas que bon cœur, elle était également égoïste ; sa présence ici était une forme de rédemption pour ce combat qu’elle n’avait su mener. Hypocrite jusqu’au bout des ongles, voilà ce qu’elle était. Cette idée la rendait malade. - Cela dit, j’en serais certainement plus féru si seulement je voyais mes cibles, ne croyez-vous pas ? M’est d’avis que vous n’auriez guère apprécié recevoir l’un de mes sorts par inadvertance. Une lueur d’amusement naquit dans son regard opaque avant de s’éteindre. - Alors j’étais là où je devais être et c’est tout ce que vous avez besoin de savoir sénateur, mais croyez bien que j’aurais préféré me trouver ailleurs. Les traits de son visage soulignèrent la franchise de ses paroles et après quelques secondes de silence, elle rejoignit Emérée qui lui tendit sa canne non sans fusiller Soren de son regard de hiboux.

    - Et vous, sénateur ? Comment vous portez-vous ? J’ai entendu dire que votre domaine avait été également inondé et que vous étiez resté un moment alité. Elle avança et la voix de sa suivante s’éleva pour la prévenir d’un pied de lit à quelques centimètres sur sa droite :  elle l’évita docilement. Puis revint face à Soren qu’elle regarda sans le voir. - Toutes mes condoléances pour votre tante, dit-elle d’une voix plus douce.
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  • Dim 14 Avr - 11:42
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    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs Separa13

    La suivante de la sénatrice lançaient des éclairs avec ses yeux. Soren pouvait prendre sentir sa peau lui piquer, autant que ses propres dires étaient toujours piquants. Pouvait-on dire qu'il était un homme un brin épicé ? Un certain mélange de sel et de piment avec une note sucrée sur la fin.

    Sous le rire amer de De Casteille, l'ange se sentit presque mal. Elle n'avait pas demandé grand chose et il débarquait direct les armes brandies. Il s'en sentait quasi coupable. La répartie de la femme à la claire chevelure lunaire fit sourire Soren, qui lâcha une petite exclamation accompagnée, histoire qu'elle entende que sa pique, à elle, avait bien marché aussi. Elle parvenait à le faire sentir couillon, c'est dire.

    "Je l'entends, Hélénaïs. Appelons-nous par nos prénoms je vous prie." Il balaya l'environnement du regard. Quelques pleurs, quelques soupirs de désespoirs, quelques émois de douleur, mais dans l'ensemble, ce vaste campement de fortune était calme. La République ne laissait pas tomber ses citoyens. "La cécité nous évite parfois la laideur de ce monde et de certaines personnes y demeurant. Ici, vous vous épargnez allègrement de sales plaies ouvertes et des êtres amputés. C'est pas plus mal, vous voyez ?" Il rit doucement, puis se rattrapa. "Enfin, voyez... remarquez. Bref, vous m'avez compris."

    Il se gratta l'arrière de la nuque. Mais pourquoi Diable était-il gêné comme ça ? C'était quand même pas la suivante non loin qui l'épiait comme un vautour, prête à lui pincer les doigts du bout du bec ?

    Aux questions suivantes de De Casteille, Soren haussa les épaules en soupirant.

    "Alité des jours, j'aurais presque bien aimé, mais non. Tout juste me suis-je fait posé un cataplasme pour mes bras brûlés par ma propre lumière. J'ai jamais eu un tel déchaînement de magie qui a traversé mon corps, mon immunité à mon propre pouvoir ne m'a pas épargné la mutilation que la puissance a engendré." Il releva un peu du bandage. "Mais ça guérit bien. Faudra donner une seconde jeunesse à mes tatouages, mais le reste des blessures n'est que superficiel. Je suis juste crevé comme jamais je l'ai été."

    Oh oui, deux semaines de sommeil. Au moins. Tranquille. Pépère. Un jour peut-être.

    "Merci, mais ne vous en faites pas. Mirelda et moi n'étions pas tant proches ; plus depuis plusieurs longs mois en tout cas. Je suis indigné de sa mort parce qu'elle a été... orchestrée selon moi, mais je ne saurais en dire plus pour le moment.. Il médita silencieusement quelques instants. Et ça restait de la famille. Elle a fait beaucoup pour moi par le passé. Mais il est improductif de s'étendre en histoire personnelle dans ces lieux. J'ai bien plus été inquiété par mes enfants et je n'ai pas encore pu les retrouver à Courage, mais ils ont échappé en catastrophe de mon manoir inondé et partiellement détruit, sauvé par leur gardienne que je leur ai personnellement attitré. Ce sont eux, ma priorité."

    Il se plaça aux côtés de la sénatrice afin qu'elle l'entende et dans une invitation à l'accompagner.

    "Souhaiteriez-vous que nous nous éloignions pour discuter plus calmement ? Même si je crains que votre dame de compagnie ne me botte le derrière si je vous guide par mes propres soins." Il lui tendit une épaule, effleurant à la peine la sénatrice. "Hélénaïs."




    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs C6ROr9z
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  • Sam 20 Avr - 22:52
    Appeler Hélénaïs par son prénom était, aux yeux de sa suivante et surtout par cet homme, un véritable affront. Les lèvres pincées, Emérée avait déjà réfléchi à au moins deux manières d’étrangler Soren Goldheart. La première consistait tout simplement à lui sauter dessus avec une ceinture ou n’importe quel objet qui pourrait permettre la strangulation, la seconde était bien plus animale et passait d’abord par un bon coup à la tête pour le réduire au silence. Ses sourcils se froncèrent légèrement lorsqu’elle analysa la carrure du sénateur. Elle songea que l’entreprise serait fort complexe ; si elle était assez grande, elle n’était cependant pas très épaisse et puis Hélénaïs lui en voudrait probablement beaucoup. Alors elle se contenta de recommencer à frotter, toujours avec vigueur et le patient pesta en lui lançant un regard noir qu’elle-même adressait au dos du vis-à-vis de sa maitresse.

    Hélénaïs quant à elle arborait toujours ce sourire discret qui lui était propre tandis qu’elle écoutait ce que le sénateur avait à lui dire. Etonnamment, l’arrogance dans son ton sembla perdre en vigueur après qu’elle lui eut répondu. Du peu qu’elle avait entendu à son sujet ce n’était guère dans sa nature. Toutefois, il venait d’essuyer une guerre, des blessures profondes et la perte d’êtres chers. Ces trois choses à elles seules étaient en mesure de faire changer un homme, alors il n’était pas si surprenant qu’il se montre plus docile qu’à l’accoutumée. De plus ce n’était pas pour déplaire à la jeune femme qui, si elle était adepte de joutes verbales, n’était pas venu pour se battre aujourd’hui.

    - Emérée est  bien moins terrible qu’elle n’en à l’air. Répondit-elle avec un sourire en coin. - Et elle m’est très précieuse. De bien des façons, elle rendait la vie d'Hélénaïs plus aisée. Avec le temps, plus qu’une suivante, elle était devenue une amie. Une chose qu’elle ne pouvait se vanter de posséder en quantité. - Y a-t-il un sujet que vous souhaiteriez aborder ? Demanda-t-elle tout en se débarrassant du torchon qu’elle avait coincé dans la ceinture de sa robe. Elle tâtonna pour la déposer sur un meuble puis tira sur ses manches pour couvrir ses poignets. - Je vous suis. Dit-elle en déposant sa main sur sa canne de vision et l’autre sur l’épaule qui lui était présentée.

    “Je ne devrais pas être très longue, le cas échéant tu pourras rentrer.” Souffla-t-elle à l’attention d’Emérée qui resta de marbre.

    Ainsi, elle se laissa conduire , non sans activer son senseur afin de s’aider un peu. Faire confiance à un presque inconnu était toujours une tâche ardue, encore plus lorsqu’il s’agissait de se laisser guider dans un lieu tout aussi étranger. De droite et de gauche, elle entendait les malades tousser. Elle percevait aussi leurs signatures, parfois faiblement et probablement plus pour très longtemps, songeait-elle avec peine.

    - Peut-être devriez-vous prendre un peu de repos ? Suggéra-t-elle en tournant la tête en fonction des sons qui parvenaient jusqu'à elle. - Vous épuiser à la tâche ne vous rendra pas plus efficace, la République tout entière œuvre pour la réparation de Liberty. Je suis sûre que personne ne vous en voudra de prendre du temps pour vous et pour vos enfants. Elle marqua un petit temps d'arrêt avant de reprendre. - Je ne savais pas que vous aviez des enfants, d’ailleurs. Quels âges ont-ils ? Une curiosité peut-être un peu déplacée mais si on parlait de Soren pour sa langue de vipère, son physique avantageux ou son hybridation, il était rare que l’on évoque ses enfants. C’était un aspect de lui qu’elle peinait à imaginer mais qui attisait sa curiosité.

    Ils bifurquèrent à l’angle d’une allée matérialisée par une table de chevet et un lit d’appoint. Un homme trempé jusqu’aux os était en train de siroter une soupe tandis qu’un soigneur lui bandait un pied qui semblait être en train de nécroser.

    - Je ne suis peut-être plus voyante à proprement parler mais j’ai bien d’autres manières de voir les horreurs de ce monde, soyez-en assuré. Lorsque la nature nous prive d'une chose, elle en offre une autre. Enfin, nous ne sommes pas là pour discuter de ça. Son visage se tourna vers Soren cette fois et se fiant à la provenance de sa voix, elle leva légèrement le menton pour le regarder -l’espérait-elle du moins- bien en face. - Croyez-vous vraiment que la présidente ait pu être assassinée ? Il s’agissait d’une guerre après tout et l’Assemblée était aussi féroce que cruelle… Ce ne serait pas surprenant, n’est-ce pas ? C’était le principe des combats, tuer ou se faire tuer. Mais quelque chose dans le vibrato de la voix du sénateur lui indiquait que c’était plus compliqué que cela. - A moins que vous soupçonniez quelqu’un d’autre, Soren ? Elle avait prononcé ces derniers mots un peu plus bassement mais sans jamais se départir de son sourire, afin de donner le change, comme deux sénateurs ayant une conversation des plus normales.
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  • Ven 3 Mai - 21:39
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    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs Separa13

    Émérée, de son doux nom, n'avait absolument pas l'air moins terrible que la sénatrice De Casteille l'affirmait. L'ange avait hâte de se débarrasser du chien de garde qui le toisait d'un regard mauvais, prêt à ouvrir une mâchoire pleine de crocs sur le malotru qui se présentait à sa maîtresse. Mais bon, elle était "précieuse" ; c'était bien le moins que l'on puisse dire quand on devait utiliser sa magie et ses autres sens pour se déplacer au milieu d'un camp médical dans une Liberty inondée.

    "Faire votre connaissance, est-ce un sujet assez exaltant pour vous emmener en promenade loin des malades ? Je suis une bien meilleure cane de vue qu'Émérée. Et un meilleur compagnon de route, j'en suis sûr" son petit ton un peu narquois n'était ici que plaisanterie. "Je me souviens avoir vu passer votre dossier médical. Une cataracte juvénile qui a dégénéré, c'est bien cela ? Quel dommage. Pris à temps, c'est un mal que l'on soigne bien facilement. La nature vous a donc privé de ce sens, mais certainement pas d'une bonne répartie pour me clouer le bec."

    Il n'était alors que jeune étudiant insolent à l'époque, ou peut-être encore narcotrafiquant dans les bas-fonds de la capitale ; elle n'avait pas besoin de le savoir. Dans tous les cas, Soren n'avait jamais de problèmes à aborder ce qu'autrui pourrait juger tabou ou inconvenant : Hélénaïs semblait vive d'esprit et pourvue d'une répartie qui était plaisante à entendre, car rare. Se prêtant au jeu des mots, consciente de sa propre condition.

    Ils tournaient dans un coin de rue. Il y avait là une petite auberge calme. La tenante balayait l'eau en-dehors de sa bâtisse : il n'y avait pas grand monde, mais la chaleur du foyer et les douces odeurs de pain frais étaient assez enivrantes pour faire fi des dernières flaques sur le parquet vieilli.

    "Me reposer ? Ah. Non, je suis insomniaque chronique, de toute façon", se tournant vers la patronne de l'auberge qui les regardait et reconnaissait un de ses clients réguliers, "une table s'il vous plait", retournant son attention vers son interlocutrice initiale, "et j'enquête sur la mort de la présidente, ma tante. Sale affaire que cela. Nous n'avions certainement pas besoin de son décès en ces circonstances."

    Ils furent installés sur un banc moelleux, devant une table de métal forgé absolument insensible à toute forme d'eau qui aurait pu caresser sa surface. Soren guida délicatement la sénatrice par le bras, puis par la main - mais du bout des doigts ! - pour qu'elle s'y installe confortablement.

    "C'est mieux ici, non ? Du thé ou du vin chaud - leur spécialité ! - un petit feu de cheminée, des pains aux céréales faits sur place... J'emmène souvent Avenn et Linael ici. Je suis ravi que cette petite auberge-boulangerie soit encore là." Il se laissa complètement aller contre les coussins, à peine humides. "J'ai en effet deux gosses qui ajoutent des surcouches de fatigue quotidienne. Mais je les adore. Seulement, ils vont être gamins encore pendant cinquante ans. Puis après, ce seront des ados jusqu'à leur deuxième siècle de vie. Bref, ça m'apprendra à avoir épousé une elfe qui me lourde ensuite la besogne, j'imagine."

    Le ton de sa voix se tarit légèrement sur la fin ; oh, elle lui manquait diablement. Mais elle était enterrée parmi les autres morts de son passé.

    "Je préfère cet endroit pour discuter mes soupçons aussi, mais restons évasifs, Sénatrice : cela me prend déjà tellement d'énergie de monter un groupe d'enquête. J'ai quelques suspects mais..." il soupira, "si tout ceci est vrai, on est bien dans la merde. La République, moi, mon alliance politique..."

    Du pain aux céréales garni de pépites de chocolat leur furent servi, tout comme du lait chaud avec une touche de miel et un doux parfum de fleurs. Soren eut le droit en plus à un petit verre de vin fumant.

    "Parlez-moi plutôt de vous, De Casteille."




    Être sénateur, c'est avoir le cœur sur la main | Hélénaïs C6ROr9z
    #f6efd8

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    Hélénaïs de Casteille
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  • Mar 7 Mai - 21:00
    Hélénaïs se laissait sagement guider sans perdre une miette de ce que pouvait lui raconter Soren. Elle avait appris depuis bien longtemps maintenant qu’il valait parfois mieux se taire et écouter que d’essayer d’argumenter. Les hommes comme Soren, pensait-elle, étaient de parfait exemple de cette théorie. Son arrogance était aussi grande que son humilité absente et elle était convaincue que même les lèvres closent il finirait par lui livrer des informations qui seraient fort intéressantes. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce que qui que ce soit ait été mettre le nez dans ses dossiers médicaux. D’une certaine façon cette idée la révulsait. Plus qu’elle ne s’y attendait. En réponse ses lèvres se pincèrent légèrement, faisant vaciller son sourire nonchalant et il lui fallut une certaine dose de contrôle pour empêcher ses doigts de resserrer leurs prises sur le bras de Soren. Si c’était une manœuvre pour la déstabiliser, c’était finement joué. La jeune femme ne s’était jamais caché de sa maladie, pas même lorsqu’elle portrait encore une épaisse paire de lunettes sur le bout du nez mais personne n’avait jamais osé aller fouiner directement à la source. Elle se contenta néanmoins de lui sourire alors qu’ils quittaient l’hospice.

    Le pas un peu hésitant, la sénatrice se laissa guider sur les rues tachées de boue par son homologue. S’il était bien moins prévenant que ne l’aurait été Emérée, il l’emmena à bon port sans difficulté. Le vent ne tarda pas à charrier les délicieuses effluves de pain chaud et de sucreries qui apaisèrent un peu son esprit.  Au moins pourrait-elle retirer cette satisfaction de leurs échanges, si cela ne se déroulait pas aussi bien qu’elle l’espérait.

    Hélénaïs ne tarda pas, toujours guidée par le demi-ange, à s’installer à une table dont la banquette légèrement humide lui fit remercier le ciel d’avoir revêtue l’une de ses robes les moins coûteuses et les plus épaisses. Ainsi espérait-elle au moins garder son séant au sec pour le reste de la journée. Enfin, elle ne pouvait guère se plaindre, ils étaient au lendemain d’une guerre qu’ils avaient gagné et une bonne majorité de la ville tenait encore debout, tout le Sekaï ne pouvait en dire autant et cela, elle ne l’oubliait pas. Tout comme l’incapacité notoire dont elle avait fait preuve et qui continuait de la scier de l’intérieur. Les paroles d’Emérée lui revinrent : “Allez voir le Sénateur d’Elusie”. Mais elle les chassa férocement. Elle n’irait pas ! Et reporta son attention sur ce que Soren était en train de lui dire.

    Hélénaïs laissa un rire contrôlé lui échapper lorsqu’il parla de ses enfants. Elle en venait parfois à oublier ô combien elle était éphémère dans ce monde et songer que la progéniture de Soren serait encore des enfants lorsqu’elle serait déjà une vieille peau toute fripée lui fit un drôle d’effet. Bien qu’elle y pensa, elle fut incapable de savoir si elle leurs jalousait cette presque immortalité. Finalement, elle haussa un sourcil à la mention de la mère de ses petits, muselant sa curiosité pour la bienséance.

    Enfin, on leur déposa de quoi se sustenter sur la table. Exactement au moment où le jeune homme l’invitait à parler. Mais, hélas, elle n’avait rien d’intéressant à raconter.

    - Je crains qu’il n’y ait pas grand chose à dire. Vous en connaissez l’essentiel, après tout. Une petite pique bien sentie concernant son dossier médical. - Toutefois, je me dois de vous détromper sur un point. Bien que mes souvenirs de cette époque soient… Flous. C’était le moins que l’on pouvait dire puisqu’elle ne s’en souvenait tout simplement pas. - Mes parents m’ont fait visiter les plus grands guérisseurs et mages de leur temps pour espérer soigner la cécité dont je suis atteinte. Depuis l’âge de deux ans, j’ai été étudiée sous presque toutes les coutures. Je ne suis pas sûre que qui que ce soit, puisse quoi que ce soit à ce sujet… Elle eut un sourire teinté de tristesse qui s’évanouit pour laisser à nouveau place au masque d'insouciance. - Je m’en accommode, rassurez-vous. Cela fait longtemps que j’ai pu me faire à l’idée. Et si c’était vrai, lorsqu’elle avait véritablement plongé dans le néant, les sentiments qui l’avaient envahis avaient été dévastateurs. Mais c'était du passé et Hélénaïs n’était guère d’une nature à s'apitoyer sur son sort.

    Du bout des doigts, elle vint chercher un petit pain.

    - Voyons si vos goûts sont aussi excellents en matière de nourriture, le taquina-t-elle avant d’en manger un morceau. Et par les dieux qu’ils l’étaient ! La sénatrice reposa cependant sa pâtisserie devant elle pour continuer la conversation et cela même si elle ne rêvait que de l’avaler tout rond et de dévorer la suivante.

    - J’espère, en tout cas, reprit-elle d’une voix plus cérémonieuse, - Que vous trouverez les coupables. Je n’étais pas une grande partisane de votre tante, cela va de soi. elle était une humaniste après tout, - Mais s’il s’agit véritablement d’un meurtre comme vous le soupçonnez alors il doit être punit dans les règles, plus encore s’il le coupable est Républicain. Nous ne sommes pas le Reike, nous avons des lois et elles se doivent d’être respecter. Puis elle soupira. Les jours heureux de République lui semblèrent soudainement bien lointains.

    - Puis-je vous demander l’âge de vos enfants ? Osa-t-elle enfin demander. - Je dois avouer que la longévité de vos races m’a toujours fasciné. Enfin, je sais que vous êtes jeunes et que vous le serez longtemps. N’est-ce pas… Terrifiant ? Un sourire mutin fendit son visage. - Surtout si déjà vous peinez à dormir. Puis en attendant sa réponse, elle termina son petit pain.

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