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    Citoyen du monde
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    L'Amiral Bigorneau
    L'Amiral Bigorneau
    Messages : 143
    crédits : 1027

    Info personnage
    Race: Elémentaire (Eau)
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Chaotique Mauvais
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3122-l-amiral-bigorneau-fleau-des-oceans-terminee
  • Ven 1 Mar 2024 - 5:20



    Bercé tant par les désagréables piaillements des mouettes que par la douce rythmique dictée par les vagues qui se jetaient sur les bordures ensablées de Brumerive, l'Amiral sortit de sa torpeur matinale lorsqu'un rayon de soleil un peu trop intense à son goût vint chatouiller ses yeux laiteux sous ses paupières mi-closes. Lâchant un grognement désapprobateur comme pour intimer au tournesol flottant de lui lâcher la grappe, le vieux loup de mer fit brutalement volte-face en s'emmitouflant dans son drap parsemé de trous mais, à sa surprise, sa main heurta la courbure d'un dos plutôt qu'un édredon.

    "Aïe."

    Très vaguement surpris, Bigorneau fronça les sourcils en se redressant un peu, puis piocha dans ses vagues souvenirs de la veille mais, dans son état de conscience tout à fait partiel, il n'obtint aucune forme de réponse en se creusant la caboche. Forcé de faire l'exact inverse de ce que lui dictait son corps dans lequel flemme et soif entamaient un combat décisif, il fut contraint d'ouvrir les yeux pour discerner la silhouette de celle qui l'avait vraisemblablement accompagné jusqu'à sa couche. Son champ de vision s'affirma sous un voile de cils vaguement collés les uns aux autres et lorsqu'il reconnut la cascade violacée qui descendait jusqu'au bas du dos de la demoiselle, il se remémora enfin l'identité de sa partenaire du soir.

    " 'Jour, 'm'zelle Grisaille."

    Cela fait, il s'écroula à nouveau au plus près d'elle, enfouissant son faciès bleuté dans la chevelure parfumée de sa compagne du moment. Caressant mollement le flanc nu de celle qui lui tournait le dos, il renifla bruyamment. Ils passèrent encore quelques instants dans le calme, à mi-chemin entre le sommeil et l'éveil mais, fort heureusement pour lui; certaines étaient un peu plus sérieuses qu'il ne le serait jamais.

    " 'L'est quelle heure ?"

    Après avoir soupiré longuement, Bigorneau sortit son museau de la crinière d'améthyste et, tout en se frottant un œil énergiquement, il répondit en marmonnant :

    "J'en sais rien. Pourquoi ?"

    Après quelques secondes de silence, elle souffla puis rétorqua d'une voix éraillée :

    "Vous avez une... réunion, aujourd'hui."

    N'accordant visiblement que peu de crédit à cette obligation pour laquelle il s'était supposément engagé, Bigorneau se fit étrangement cajoleur et fit passer ses bras humides autour du corps de la demoiselle. Il se fit un peu trop baladeur à son goût et lorsque les mains curieusement froides de l'Elémentaire descendirent un poil trop bas, elle pivota d'un coup pour s'éloigner de lui et se placer sur le ventre, la tête enfoncée dans l'oreiller. Pas assez motivé pour se montrer plus entreprenant, Bigorneau la laissa à son refus et s'étira brièvement avant de s'assoir sur le pieu. Tout en passant ses mains dans sa touffe bleue, il lança :

    "Qu'est-ce que ça peut te foutre, que j'ai une réunion ? T'es boucanière... ou secrétaire ?"

    Il se prit un coup de pied dénué de toute réelle hostilité dans la cuisse mais ne s'en formalisa pas des masses. Ses yeux s'habituèrent enfin à la lumière du jour et il accepta à contrecœur d'arrêter de jouer les pantouflards. Chaque chose venant en son temps, il commença d'abord par récupérer sa fidèle pipe sculptée dont la forme évoquait celle d'une vouivre et vint machinalement gratter le fond d'un pot à tabac qui traînait dans le coin pour en fourrer une bonne plâtrée au fond de l'habitacle de son ustensile. Bourrant le tout au pouce, il émit lors du processus un son aisément reconnaissable qui fit pester la jeune sirène :

    "Oh bordel, par Kaiyo... Dés le matin ?"

    Bigorneau gratta une allumette et l'inséra dedans. Il alimenta le foyer convenablement puis secoua l'objet incandescent avant de le jeter par terre. Le sol, de toute manière, était déjà trop poussiéreux et crasseux pour qu'il ne s'en soucie. Les crocs serrés autour du bec de sa pipe, il grommela :

    "C'est pour le coup de fouet."

    Et en extirpant sa truffe de l'oreiller, elle rétorqua :

    "Ca pour fouetter, vous fouettez."

    Loin de se fâcher, il se tourna mollement vers la demoiselle dont le postérieur était de toute évidence trop exposé pour ne pas mériter un assaut en traître. Coinçant sa pipe fumante sur la gauche de sa gueule, il se pencha vers la sirène et lui flanqua une bonne rafale de tartes en plein sur les fesses. La victime se tortilla un peu en lâchant un feulement reptilien et Bigorneau, sans retenir un furtif éclat de rire, se détourna d'elle pour profiter du moment en jetant un œil par la fenêtre aux contours noyés par la saleté.

    "C'que vous pouvez être con, parfois."

    "Seulement parfois ? Merci."

    Visiblement bien réveillée par l'assaut porté par l'Amiral, la donzelle consentit enfin à suivre les conseils qu'elle souhaitait prodiguer et vint elle aussi se tirer à la confortable chaleur du matelas. Profitant du spectacle sans une once de retenue, le vieux loup de mer retourna s'adosser contre le mur qui longeait le bout du lit grinçant et ne se priva pas de se rincer la mirette lorsque la fameuse Pyra Grisaille se leva pour aller chercher ses fripes abandonnées aux quatre coins de la pièce. Non sans une note d'agacement, elle siffla sans lui adresser un regard :

    "Levez vous, bon sang."

    "Ca va, ça va... J'vais y aller. Y'a pas l'feu, tout de même."

    "Si. C'est important, vous le savez tout aussi bien que moi."

    "Beh tiens, si tu veux te rendre utile, va donc m'choper ma montre à gousset au lieu de jacasser comme une poule aux aurores."


    Le génie républicain à l'oeuvre. Heureusement qu'ils avaient au moins le privilège des innovations pour eux, ces cons là. Après avoir enfilé le pantalon rapiécé qu'elle venait tout juste de trouver, Pyra s'approcha d'une commode située non loin d'elle et elle inspecta avec attention ce qu'indiquait l'appareil aux splendides dorures, avant de balancer :

    "Dix heures passées, que ça dit."

    "Eh bien..."

    "Eh bien quoi ?"

    "Eh bien t'avais raison, j'suis en retard."
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