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    Altarus Aearon
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  • Mar 20 Juin - 15:55
    Été, de l'an -1

    L'aube pointait doucement à l'horizon, s'annonçant à la nuit d'abord par une très pâle variation dans les teintes obscures de la nuit. Puis, à chaque fragment du temps qui s'écoulait dans le sablier universel, cette légère teinte se montra de plus en plus vive, de plus en plus coloré, repoussant le manteau nocturne. Les dernières étoiles s'éteignaient une à une, disparaissait pour ne pas ravir la place de l'astre solaire qui se préparait à apparaître. La ligne qui démarquait le ciel de la mer n'était que par moment une simple ligne embrouillé dans le mélange de ces couleurs matinales.

    Cette matinée promettait d'être radieuse. La mer était sereine, malgré les vagues qui montraient son petit caractère un peu nerveux, poussées et entretenues par un vent favorable à tout navire naviguant dans les parages. Et, d'ailleurs, il y en avait un qui croisait dans ces eaux, à deux ou trois jours de navigation de l'est de l'Île de Kaizoku. Propulsé par la bonne brise de ce début naissance de journée, un navire fendait les flots à une bonne allure, la proue pointée dans la direction de l'Île aux Pirates. Son étrave, ombragée par son propre profil, provoquait de belles écumes blanches à chaque sursaut de la mer contre elle. Son équipage s'activait aux moindres des ordres de leur capitaine, pour garder la vitesse constante et maintenir le cap.

    Tout ce petit monde fourmillait sur le pont. Retirant ses deux mains gantées de cuir noir, portées à ses tempes pour mieux se vocaliser sur sa cible, Le Masqué garda un instant son regard dans la direction du navire qu'il avait en chasse depuis la fin de la nuit. Pour l'instant, soit ces marins n'avaient pas remarqué la silhouette de son brick, soit ils pensaient à un autre navire de commerce qui sillonnait lui aussi les environs maritimes. Bien que Kaizoku était une île sur laquelle forbans, pirates, corsaires et autres vauriens en tout genre trainaient, il y avait aussi du commerce en place, pour qui savaient montrer patte blanche. Ce vaisseau-là... ce n'était pas un habitué des lieux. Peut-être était un nouveau partenaire, donc il n'avait pas encore connaissance. Il le saura bien assez tôt.

    Sa tête encapuchonnée, qui assombrissait le masque qu'il portait sur son visage, se leva vers regarder une petite bannière blanche, qui dansait dans le vent arrière. Ce dernier était bon et demeurait constant. Bien. Il était temps d'accélérer un peu...
    Se tournant vers le gaillard d'arrière, il ordonna à son pilote de maintenir le cap et ordonna à ses autres marins de déployer les bonnettes. Ainsi, le brick gagnera en vitesse, remontrera sur le navire inconnu, pour le flanquer et de s'enquérir de son identité. Si la réponse n'était pas satisfaisante, le Capitaine du brick n'aurait aucun état d'âme à exiger le contenu de leurs cales en échange de leurs vies.

    Les bonnettes déployées, le vent claqua dans les voiles rajoutées en renfort et le brick prit de la vitesse, grignotant à chaque seconde la distance qui le séparait de sa cible. Derrière, le soleil montrait enfin le bout de son nez, offrant à la surface de la mer une ombre inquiétante aux ailes déployées, avides de tomber sur sa victime... Le Capitaine du brick pirate porta toute son attention sur elle d'ailleurs, prêt à analyser le moindre de ses mouvements.
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  • Mer 21 Juin - 21:07
    Et en effet, le capitaine du bateau en question n’était pas le dernier des idiots. Ils avaient aperçut leur poursuivant environ une demi heure après que la traque ne se mette en place. Le navire était une petite caravelle qui avait mouillé quelques jours en République avant de partir en direction de Kaizoku, prévu de la contourné, et d'aller vers la belle Mael, en Shoumei. Il y allait avoir un grand marché a cette occasion, et un bon nombres de professionnels de la vente voulait s'y diriger.

    Pour Archibald, c’était légèrement différent. Il n'avait pas véritablement d'objectif, a la base, et n'avait prit cette direction que parce que ça lui paraissait être une bonne première étape dans son voyage. Il n'avait jamais quitté le territoire Républicain jusque la, et tout lui paraissait interessant, jusqu'au mouvement des vagues qui se faisaient projeter sur le passage du bois de la coque.

    Il etait appuyé sur le bastingage, quand l'alerte fut donné. Une alerte silencieuse, simplement un matelot qui passait en courant pour prévenir le capitaine a la barre. Archibald passa la main dans sa barbe tranquillement, en observant l'homme murmurer a l'oreille de son chef. Aussitot, ce dernier se rua vers l'arriere du navire. Le professeur se tourna également et aperçut le meme danger que les autres. Les pirates etaient aprés eux.

    Il n'y eut pas de panique générale, on etait, semble t'il habitué. Le capitaine eu meme un sourire féroce en ordonnant aux hommes dans la cale de passer aux rames pour essayer de le semer. En ajoutant que personne n'aurait une goutte d'eau tant qu'on aurait pas gagné de la longueur. Cependant, il fut bien évident qu'au bout de deux heures d'efforts, ils avaient surtout perdu du terrain. Le bateau ennemi était rapide, volait sur l'eau, et ne lâchait pas d'un pouce leur objectif.

    Alors qu'ils avaient l'air de discuter un peu autour du capitaine, le Republicain monta tranquillement les marches. Il etait vétu d'un long manteau, d'une cape de voyage, et de botte. Les manches etaient larges, et il se tenait les mains a l'intérieur de la manche opposé d'un air assuré et vénérable. Alors que le capitaine allait dire un mot, il se tu. Le professeur etait charismatique, et débordait de sagesse.

    - On dirait que tout ne ce déroule pas comme prévu.

    Il avait dit ça en souriant, sur un ton neutre, gardant le regardant sur le bateau adverse qui continuait de voler sur les flots. Pour atteindre une telle vitesse, ils devaient être doués, et avoir confiance en eux. Il décroisa les bras, toujours avec un air assez calme dans le creux du regard.

    - Combien de temps pour qu'ils nous rattrapes, a ce rythme ?

    Le capitaine ouvrit la bouche, la referma. Il hésitait a parlé, devant un civil, quelqu'un hors de l'équipage, et finalement, quelque chose sembla lui murmurer dans le creux de l'oreille qu'il valait mieux essayer de mettre toute les chances de son coté.

    - ...Deux heures a ce rythme. Ils seront sur nous. Nous ne pouvons pas atteindre la terre dans ce laps de temps.

    Archibald hocha la tête et répondit rapidement.

    - Et bien je suppose qu'il vaut mieux s’arrêter et les laisser venir a nous. Une heure de repos pour les rameurs, et se préparer a les accueillir la lame a la main.

    Ce fut le plan qui fut prit en compte, mais le Républicain avait une idée supplémentaire. Le temps fila, et bientôt, les pirates étaient a portés. Tous le monde était prêt au combat, et a vendre chèrement sa peau. Mais le professeur avait préparé également un drapeau blanc, de façon presque enfantine, qu'il agita brievement avant de monter le pavillon bien en vu, hissant cette couleur.

    - Je vais aller a leur rencontre. Ce sera plus simple pour discuter. J’espère revenir avec tous mes bras !

    Il sauta alors dans un canot, et commença a ramer avec aisance vers le bateau pirate, qui n’était pas encore tout a fait a l’arrêt. Avec un peu de chance, le capitaine serait assez intelligent pour discuter, malgré le rapport de force déséquilibrer. Lui contre tous l'équipage adverse.

    Ca s'annonçait bien.
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    Altarus Aearon
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  • Jeu 22 Juin - 9:08
    Le brick, toutes voiles déployées, fendait les flots. L'étrave fendait les flots comme le ferait un dauphin agile. Propulsé par un bon vent, le navire filait bon train, grignotant petit à petit la distance qui le séparait de sa proie. 

    Le Capitaine qui s'était déplacé vers la proue, se tenant à peine d'une main sur la rambarde bâbord. Il fixait leur fuyard, analysant le comportement de son équipage, pour essayer d'anticiper tout autre manœuvre de fuite. Pour l'instant, seules des rames étaient sorties des flancs en bois de la caravelle. Elles brassaient puissance l'eau dans une synchronisation parfaite. L'idée de garder de la distance avec leur poursuivant était bonne, mais désespérée, car le vent était en la faveur du brick. Au moins, par le nombre de rames, le Masqué put déterminer plus précisément le nombre de marins à bord. Même avec cet apport de précision, cela ne changea en rien la capacité de son équipage à prendre le dessus, si confrontation il y avait lieu. 

    Pour ne pas laisser le temps à l'équipage de leur proie de se reprendre en main et de retrouver une certaine confiance en soi face à la présence révélée du navire pirate, le capitaine rejoignit son pilote à la barre, leva la tête pour regarder ses voiles, et quelques secondes après, celles-ci se tendirent plus sous le vent qui forcit. Le brick prit de la vitesse. Les bords noirs de la capuche du Capitaine virevoltèrent quelques secondes dans ce nouveau souffle aérien. Les fuyards, avec leurs rames, verront que leur tentative ne sera que futile, en voyant le danger aux grandes ailes déployées les rejoindre petit à petit. 

    Le temps s'écoula à son rythme, animé par le bruit des flots séparés par les étraves des deux navires, le claquement des voiles et des bannières, le brassage de l'eau par les rames, des hommes s'activant sur leur pont respectif. Lentement, le brick pirate gagnait sur la malheureuse caravelle. Il arriva à son bâbord, la flanquant à distance suffisante pour se montrer dangereuse et apte à arriver coque contre coque à la moindre menace. Les rames n'étaient plus en œuvre, d'avant l'approche du Brick.  Le sombre capitaine était debout sur le pont, les bras dans le dos, observant le fourmillement s'intensifier sur le pont.  Nul besoin d'exiger de s'identifier. Ce navire n'était pas voué à se rendre à Kaizoku. La nature de la proie était définitivement identifiée. Plus encore, quand les marins se préparaient à un possible abordage. Les deux navires avaient affalés en grande partie leurs voiles, gardant juste le nécessaire pour ne pas dériver dans le courant marin. 

    Ce qui ressemblait à un drapeau blanc fut agité en l'air, avant qu'il ne soit hissé pour être bien en vue. Le Capitaine demeurait immobile, fixant tout ce qui se passait sur la caravelle. Un homme était en train d'embarquer sur un canot, qui avait mis à l'eau. Et, ce n'était pas le capitaine adverse. Rarement, les navires qu'il prenait en chasse envoyaient un émissaire pour parlementer... Souvent, c'était en pure perte de temps, puisque les exigences étaient tous les mêmes pour les pirates du brick. Si la proie donnait toute sa cargaison sans discuter, ils gardaient leur navire et leur vie. C'était aussi simple que cela et un échange d'intérêt plus qu'avantageux. Comme l'autre ''messager'' était déjà en train de ramer vers le navire prédateur, autant le laisser venir et entendre ce qu'il avait à dire. Portant ses deux en porte voix, le Masqué se fit bien entendre de l'équipage sur le qui vive de la menace pirate. 

    ''Capitaine de la Caravelle, terminez de mettre en panne ! Je vous invite à vous délester prestement de vos marchandises, pour garder en échange l'intégrité de votre navire et la vie de vos hommes ! ''

    Ainsi, leur pseudo-émissaire aura déjà à ses oreilles ses revendications. Ne l'oubliant pas, le Masqué s'était rapproché de la rambarde tribord pour se faire voir et suivre l'approche de l'homme qui jouait plus sur l'audace que sur la volonté de son capitaine de dépêcher un de ses marins pour pourparler. À le voir ramer, cet individu était quelqu'un en forme physiquement. Ses gestes n'étaient pas ceux d'un habitué des mers. Ces détails observés s'accordaient avec sa tenue plus apte à des voyages à terre que des traversées en mer. La prudence était donc de mise. 

    ''Jetez lui une échelle de corde, pour qu'il puisse monter à bord. Demeurez sur le qui-vive…''

    Au premier abord, cet homme ne paraissait guère dangereux, les apparences pouvaient être comme une eau qui dormait, paisible en surface, sans trouble, sans danger. 

    Une fois le barbu à son bord, le capitaine lui fera face, tête encapuchonnée, le visage en totalement dissimulé par le port d'un masque sombre. Il se distinguait entièrement des autres hommes du brick, par le port d'une tenue de combattant en mer, toute noire également. Une rapière attendait d'être prise en main, fixée à la ceinture. Aucune main ne sera posée sur sa poignée. Le Capitaine était dans une posture qui affichait une grande assurance. Les bras dans le dos, il fixait le nouveau venu, qui était de quelques centimètres plus grand que lui. Quelques secondes s'écoulèrent, laissant un silence pesant s'installer. Cet homme était là parce que le Masqué l'avait bien voulu. Il aurait pu faire manœuvrer le brick pour écraser sa coque contre la petite embarcation, comme on écraserait une noix dans sa main. Ou encore le balayer d'une rafale pour le faire chavirer.  

    ''Déclinez votre identité et apportez de vos mots les véritables raisons de votre venue à moi... Serait-ce folie ou audace pour aborder une négociation ? D'ordinaire, ce sont les capitaines des navires arraisonnés qui prennent un canot et non un passager... Sauf si le vôtre est un lâche de première… ''
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  • Mar 27 Juin - 19:08
    Il avait une petite dizaine de minutes a faire la traversée entre le bateau d’où il venait et celui des pirates. Il avait apprécié que le capitaine ne discute même pas cette nouvelle façon qu'avait le républicain de procéder. Les hommes sur la caravelle avaient commencés a sortir les armes, et ils étaient assez pour vendre chèrement leurs peaux. Quand a l'approche basique, il faudrait déjà passer les canons de défense. Les pirates allaient devoir donner du sang pour obtenir le butin.

    Une petite suée plus tard, il etait quasiment arrivé a bon port. Il constata que c'etait compliqué de rester sur place a cause du courant, si bien qu'il attrapa la corde avec sympathie, prenant ceci comme un gage d'accueil. Il n'etait pas idiot et savait parfaitement le genre de volonté que les hommes sur le pont devaient avoir envers lui, et plus globalement, envers l'équipage. Mais il etait d'un naturel optimiste. Il attacha la corde au bout du canot, et se hissa a la force des bras sans aucun soucis, jusqu'à sauté sur le pont.

    - Hop. Aaah, j'avoue préféré avoir du bois dur sous mes pieds, ce canot donne l'impression de pouvoir s'effriter à tout instant. Mais je suis arrivé a bon port finalement, c'est le plus important !

    Il se tourna un peu sur lui même, observant les matelots les plus proches, l'un après l'autre, comme les évaluant du regard. Puis finalement il posa les yeux sur le capitaine, qu'il n’était pas très difficile a reconnaître par rapport a son allure, et la façon dont tous les autres membres de l'équipage faisaient en sorte de lui laisser un espace respectueux.

    - Mes hommages capitaine, merci de m'avoir invité sur votre glorieux navire.

    Il se retourna a nouveau, pour apprécier le bâtiment dans son ensemble. Une bien beau navire, ce qui n’était pas étonnant pour un pirate, vu que c’était un peu leur outil de travail. Mais au delà de ça, c’était souvent comme une seconde peau, une extension de leur corps, leur vie. Plus précieux que tous les trésors qu'ils pouvaient bien capturer au fil des années. Une partie de ces trésors passaient d'ailleurs dans l'entretien du bâtiment.

    - Je ne veux pas m'imposer mais si vous permettez...

    Il se détourna et marcha jusqu'à un tonneau, avant de se hisser dessus pour s'y asseoir. Il soupira de soulagement, agitant ses jambes légérement, en s'étirant. Puis il reporta son attention sur le capitaine qui lui avait posé une question. D'ailleurs, plusieurs matelots le regardaient d'une façon étrange. Ah, il avait peut etre un peu trop confiance ?

    - Oh, oui, mes excuses, je me présente. Archibald Arthurius Eledani. Archibald suffira cependant. Un honneur de faire connaissance avec un marcheur des flots.

    Il fit une petite courbette sans se lever, penchant juste un peu le buste en avant avec un respect réel. Il n'avait rien contre eux, rien contre personne. Il considérait qu'il n'avait pas véritablement d'ennemis sur cette terre. Pas les Reikois. Pas les Shoumeien. Pas les pirates ou autres forbans. Tant qu'ils ne s'attaquaient pas directement a lui. Mais actuellement, ce n’était pas le cas.

    - N'ayez pas de mots si sévère pour le valeureux capitaine du navire d’où je viens. Il n'avait pas spécialement envie de discuter, c'est moi seul qui en ai prit l'initiative. Je ne sais pas si cela va aboutir a une bonne ou une mauvaise chose, mais on a jamais rien sans rien n'est ce pas ?

    Petit sourire, alors qu'entre ses doigts apparaissaient une petite boule de feu pas plus large qu'une bille, qui tournoyait distraitement autour de sa peau, comme un réflexe qu'il avait. Bien que l'action était totalement réfléchit.

    - Donc je ne discute pas en son nom, j'espere simplement trouver un terrain d'entente pour que tous le monde se quitte bons amis. C'est faisable non ? Vous etes quelqu'un de raisonnable, cela ce voit tout de suite. Vous avez une belle allure, celle d'un gentilhomme.

    Il sourit un peu plus, en passant son autre main, la main libre, sur sa barbe taillé du matin. La barbe définissait l'homme, aprés tout.

    - Puis je avoir l'honneur d'avoir votre nom en retour, pour commencer ?
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    Altarus Aearon
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  • Mer 28 Juin - 14:36
    Le nouvel embarqué était totalement à son aise. Trop peut-être, ce qui provoquait une méfiance accrue chez certains des marins du Téméraire. D'ordinaire, quand des étrangers embarquaient à bord pour négocier, la peur se lisait sur leur visage comme on pouvait compter le nombre gouttes de sueur perlant sur leur front blême. Mais là non, l'énergumène était soit fou, ou alors très sûr de lui et de ce qui allait suivre. 

    Le Capitaine demeurait parfaitement stoïque. Il se contentait de suivre l'embarqué de son regard dissimulé derrière son masque noir, puis de la tête, offrant l'allure d'un être ténébreux avec la capuche tout aussi sombre que le reste de sa tenue, et qui jetait un effet ombragé aux orifices oculaires dudit masque. L'illusion d'un être sans visage s'affirmait presque. 

    Une fois qu'il eut fini de faire son petit manège qui fit grincer les dents d'un des pirates proches du Capitaine, qu'il ait pris ses aises en s'asseyant sur un tonneau comme s'il était à bord de son propre navire, il dédaigna enfin donner se présenter. Un nom à rallonge... cherchait-il à impressionner ou était-ce réellement son nom. Peu importait dans les faits... Ce fut la suite qui avait fait sourciller le Capitaine. Bien entendu, derrière l'ombre de son masque, cela n'apparaissait point. Donc, le dénommé Archibald avait agi de sa propre initiative... Et il se plut à faire apparaître une petite sphère de feu, qui orbitait entre ses doigts. Le Pirate demeurait toujours immobile, analysant tout ce qu'il voyait et entendait. Un de ses hommes avait manqué de sortir sa dague hors de sa ceinture, en voyant que le gugusse maniait la magie du feu. Peu importait son niveau magique, le feu était et demeurait un éternel ennemi sur un navire fait de bois, de cordes et de voiles. 

    Bien, et si le Masqué prenait la parole maintenant ? 

    ''Archibald donc. Très bien. Pour ma part, ce sera juste Capitaine, tout simplement… Vous savez bien manier les mots... Vos flatteries n'aideront guère dans la situation.''

    Il tourna la tête vers la caravelle. Son équipage  s'était armé, prêt à accueillir les pirates en cas d'abordage. 

    ''La vaillance de votre capitaine... elle est telle qu'il vous a laissé agir à votre guise et n'a pas cherché à ordonner votre retour à son bord.Le Masqué refixa Archibald" À mes yeux, il se repose déjà sur vous, même si vous prétendez ne pas agir en son nom... et, vu que ses marins sont déjà prêts à se battre, il semblerait que le début vos négociations prennent un faux départ   ''

    Et avec l'aide d'un petit courant d'air, il souffla la petite boule de feu. Lui aussi savait ce qu'il faisait et démontrait qu'il n'était pas impressionné par sa petite démonstration magique. 

    ''Mes paroles demeurent inchangées. L'équipage de la caravelle nous cède toute sa cargaison et je leur laisse la vie sauve, à tous, vous y compris, avec leur navire intact.  S'il y a refus, je n'aurai aucun état d'âme à le faire sombrer. Nous récupérerons ce qui remontera à la surface... Mes hommes n'auront pas peur de se battre, même s'il n'y aura pas grand-chose à sauver. Je pense que c'est suffisamment raisonnable comme exigences..."

    Il s'accorda quelques secondes de silence. 

    ''Si je suis un gentilhomme selon vos termes, vous, vous êtes un aventurier qui endosse le rôle de négociateur quand cela s'avère nécessaire. Faites-moi la démonstration de ce talent, de ce fait... pour préserver le fil de votre existence, et de celles de vos camarades marins de la Caravelle....''

    Les deux hommes jouaient tous les deux avec le feu, et ce n'était peu cas de le dire
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  • Sam 1 Juil - 14:11
    - C'est assez évasif, comme nom. Capitaine. Mais en même temps, n'est ce pas votre nom à tous, sur les flots ?

    Il sembla s'en amuser. C’était comme a l'académie. Tous le monde etais « professeur ». Cette idée d’être caractérisé par sa profession ou son statut hiérarchique avait toujours eu une étrange teneur a son oreille. Mais soit. Si il voulait qu'on s'adresse à lui comme ça, et bien ce serait donc capitaine et rien d'autre. Il hocha alors la tête, pour bien signifier qu'il était d'accord.

    - Oh je ne suis pas d'accord d'ailleurs. C'est plus agréable d'etre flatté, pour ouvrir les discussions, non ? J'aurais pu arriver le visage crispé, en sueur et a fleur de peau. « Capitaiiine, caaaapitaiiine, je vais cramer tous votre navire si vous ne m'écoutez paaaas ! »

    Il sauta du tonneau sur lequel il était d'un coup, faisant sursauter les deux hommes les plus proche qui l'encadrait, et poussa un hurlement de colère, très convainquant, comme si il avait soudainement pété les plombs. Il leva la main, paume ouverte vers le ciel, et une petite boule de feu apparut, qui commença a grossir a vu d’œil. Il rugit....Et éclata de rire, avant de faire disparaître la magie et de reculer pour tomber assit.

    - Discuter, c'est tout de suite plus profitable pour tous les parties, vous ne croyez pas ? Pas besoin de « talent », comme vous avez l'air de me l'offrir. Simplement de deux esprits qui sont capable de communiquer un minimum.

    Il lui fit un sourire derrière sa barbe, et remarqua l'air palichon du gars le plus proche, celui qui avait fait un petit bond en l'air. Il tendit le bras et lui tapota l'épaule, ce dernier mettant une seconde a faire un pas en arrière, l'air un peu hébété.

    - Tous vas bien les gars, il ne vas rien se passer, faite confiance à votre capitaine.

    Il retourna son attention sur son dernier. Il semblait vouloir absolument mettre a charge les actions et décisions du capitaine d'en face, un classique pour se faire voir comme puissant du point de vu de son équipage. Peut être même faire peur un peu. Au milieu de toute cette eau, l'autorité faisant de lui le chef du navire etait obligatoire.

    - Il faut donc commencer a négocier ? On en peux pas simplement se quitter en bons amis ? La bas ils sont sacrément nombreux. Le nombre de rameurs déjà, qui ont eu le temps de se reposer....il y a le second tour de rameur puisqu'il y a une rotation. Les deux mages de combats Republicain, de belles pièces d'artilleries aussi...

    Tout n'etait pas particulièrement vrai, ni faux. Il y avait bien un bonhomme bizarre qu'il aurait juré avoir fait bougé son verre sans le toucher, au dîner du deuxieme soir, mais c'etait un peu trop pour faire de lui « un mage de bataille ». Quand a l'équipe chargé de tourner au niveau des rames, ils etaient moitiés moins que le nombre de rames en question.

    - Je pense, si combat commence, que personne n'en ressortira indemne. Oh, vous peut etre capitaine. Mais perdre cinquante pour cent de votre equipage pour une caravelle transportant de la nourriture et des gens... ?

    Ca c’était la vérité, il n'y avait aucun trésor. A part les affaires d'une ou deux personnes qui devait avoir de l'argent, sans doute, pour vivre a Ikusa ou bien ailleurs. Ca faisait cher le combat, et pas sur que tous, autour, n'aient particulièrement envie de mettre sa vie en danger pour trois fois rien.

    - C'est sans doute pour ça, également, que ce bon capitaine Republicain n'a pas vraiment eu envie d'ouvrir le dialogue. Ce n'est pas un guerrier, ni quelqu'un basé sur l'échange. Vous perdez votre temps.

    Il passa la main sur son menton, en train de réfléchir, puis tapa son poing dans son autre main.

    - Que diriez vous de repartir vers chez vous ? Kaizoku je suppose, au vu de la d'ou vous venez et votre direction initiale ? Oh, je sais. Vous voulez quand meme garder quelque chose ?

    Il sourit en se penchant en avant.

    - Gardez moi. Je vous assure que je suis un adorable prisonnier.
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  • Dim 2 Juil - 16:44
    Le Masqué gardait le silence, gardant toujours sa tête encapuchonnée et au visage dissimulé dans la direction d'Archibald. Autant le laisser déblatérer un peu, pour mieux voir ce qu'il avait à communiquer autant par ses paroles que par ses actes. Car l'un de ses talents indéniables était la parlotte. Et pour causer, il causait... Et pas que cela visiblement.

    Le pseudo-émissaire passa soudainement à l'acte, bondissant hors du tonneau sur lequel il avait posé son séant, criant comme un damné enragé. Instantanément, pour illustrer une attitude de fou furieux, une boule de feu naquit, après qu'il eut ouvert sa paume vers le ciel. Elle grossit même un peu avant qu'un rugissement humain vienne se rajouter à la scène. Les deux hommes qui étaient les plus proches de lui avaient manqué de virer blême, à se demander si le gaillard n'était pas un démon. Les autres marins s'étaient tendus, gardant pour la majorité les mains non loin de leurs armes. Leur Capitaine n'avait pas réagi, demeurant toujours droit, les bras croisés dans le dos. Même quand Archibald lâcha un bon rire tonitruant tout en faisant disparaître sa sphère enflammée et de se rasseoir sur le dessus du tonneau, le Capitaine n'était pas du tout impressionné. 

    Le Masqué analysait chacune des paroles, le moindre des gestes de son interlocuteur. Pas à un seul instant, Archibald n'avait exprimé une quelque apparence de peur, où une voix chevrotante, pris de frayeur à se retrouver seul face à un équipage de pirates. Cette assurance frôlait presque l'arrogance... Frôlait vraiment ? Un instant, il tourna son visage masqué vers le marin qui avait reculé après avoir reçu une franche accolade de la part du civil embarqué. Manquerait plus qu'un de ses hommes vienne à avoir les tripes serrées par la peur sans réelle justification. Alors, certes, la peur était un sentiment humain, quelque chose de normal, mais il n'appréciait de voir cela chez ses hommes, à un moment qui pourrait être crucial. L'homme avait l'impression de sentir de se faire transpercer par le regard invisible de son capitaine et parut blêmir. Le capitaine n'aimait guère ce genre de faiblesse. Pour lui, c'était comme ouvrir une porte dans laquelle Archibald pourrait s'y engouffrer. Déjà qu'il jouait beaucoup sur les mots et maintenant sur la dangerosité de la Caravelle par un équipage plus nombreux et dotés de quelques avantages embarqués... Le mot ''républicain'' vibra aux oreilles du Masqué, plus encore quand Archibald parla un peu plus de son capitaine. Le Masqué gardait toujours le silence, notant ces détails supplémentaires. 

    La suite aurait pu faire rire, quand l'embarqué essaya de proposer un dénouement simple et rapide. Repartir vers Kaizoku... comme s'il était en position d'exiger le changement de cap. Quant à sa proposition de se rendre comme prisonnier était totalement éberluesque. 

    Le Masqué avait toujours sa tête dirigée vers Archibald. Son esprit faisait le point de tout ce qu'il avait pu voir et entendre. Une caravelle, doté d'un équipage qui avait déployé des rames aussitôt ramenées avant que le Téméraire ne vienne la flanquer. Était-ce cela la relève future d'une seconde équipe de rameur ? Le nombre était surestimé. Quant aux deux mages de combats, Archibald s'incluant dedans, aux ordres d'un capitaine qui n'était pas un guerrier... il manquait quelques points pour mieux cerner cette partie de la situation actuelle, mais chose certaine était qu'il ne cèderait pas pour faire demi-tour. Si Archibald pensait être tombé sur un de ces pirates qui se pliaient dès la moindre difficulté, redoutant d'y laisser des plumes. 

    Le brick demeurait toujours à bâbord de la Caravelle, oscillant au gré des vagues de manière asynchrone. 

    ''Un prisonnier qui pourrait très bien se complaire à jouer de ses petits "talents" enflammées pour jouer encore sur une autre voie de négociation, une fois que nous aurions pris un autre cap, si je me ploie à votre proposition ? "

    Y avait-il une pointe d'amusement dans la voix du Masqué, où était-ce du sarcasme ? Un peu des deux peut être. 

    ''Que pensez-vous réellement valoir pour vous proposer comme "prisonnier" ?  Mais la question serait plutôt à prendre à l'inverse. Que cherchez-vous réellement en ayant décidé de monter à mon bord ? ''

    A moins d'être suicidaire et de partir dans les flammes d'une petite gloire en coulant un navire pirate, il y avait un objectif précis dans la tête de cet homme.

    "Messieurs ! Chacun à son poste ! Nous avons une proie qui nous attend, même si ce ne sera que du menu fretin ! "

    Les marins exultèrent en entendant la voix forte et autoritaire de leur Capitaine. Ils s'activèrent promptement pour que le Téméraire manœuvre le plus rapidement possible. 

    ''Barreur, dès que les voiles sont déployées, droit devant ! ''

    Le Masqué fit ensuite quelques pas pour s'approcher d'Archibald, toujours son fessier posé sur son tonneau. 

    "Si vous souhaitez sortir indemne de votre petite aventure, je vous invite à ne pas agir de manière irréfléchie. Un mauvais acte de votre part serait fâcheux pour vous. "

    Le Capitaine n'envisageait pas de partir. La Caravelle n'avait pas cédé à ses injonctions ? Très bien, il fera en sorte qu'elle ne rentre jamais au port. Il la prendra de vitesse, pour revenir sur elle, droit sur sa proue. Ainsi, il pourra voir la réaction de l'équipage adversaire, tout en usant de la magie du vent pour maintenir l'allure de son brick, et de lui porter des dommages sur ses cordages et ses voiles.

    Et, si Archibald venait à jouer de sa magie de feu ?
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  • Mer 5 Juil - 18:42
    Il se passa la main sur le visage d'un air fatigué. Cela pouvait passer pour un petit aveu de faiblesse. Son bluff, si ca en était, n'avait pas marché. L'autre ne l'avait pas cru. Il aurait sans doute du. Pour éviter les morts, car il y allait en avoir. Un pirate comme lui n'avait peut être pas la même affection pour ses hommes. C’était bien regrettable. Pas pour lui ou pour la caravelle. Pour tous le monde. Encore et toujours des conflits peut importe ou l'homme pouvait bien aller. Un classique.

    - Vous etes...fatiguant.

    Il ne pensait qu'avec son estomac, au lieu de laisser parler son esprit. Encore un coup classique de l'humanité. Il avait les yeux plus gros que le ventre et il finirait par se piquer. Peut etre aujourd'hui. Peut etre dans dix ans. Mais les hommes qui basaient leurs vies sur la force finissait encore et toujours par tomber sur plus fort qu'eux. Car un jour ou l'autre, un jeune loup affamé venait pour prendre la place a son tour. C’était le cycle de la vie.

    - Je n'ai pas particulièrement de valeur. Je suis dangereux, sans doute un peu. Mais surtout, je vous conseil. Rien de plus. Vous devriez utiliser votre tête. Sacrifier des vies humains pour des trésors...qui n'en sont même pas vraiment en plus.

    Et voilà qu'il recommençait a se donner un genre, en plus de ça. C’était sans doute comme ça qu'il faisait un peu peur et que ses hommes l'écoutaient. Ou peut être qu'ils le suivaient pour l'argent ou d'autres raisons. Il aurait peut etre l'occasion d'en savoir plus.

    - A vrai dire, cette situation m'arrange un peu, j'aurais adoré aller faire un tour a Kaizoku, et j'ai cru comprendre que c’était par la que vous vouliez vous rendre. C'est une bonne possibilité pour tous le monde.

    La question pour le capitaine, surtout, c’était de savoir si le type était littéralement fou, ou bien simplement très confiant. Parce que toute la confiance du monde ne pouvait pas protéger d'un équipage entier autour de lui. Malgré son air agacé, il n'y avait aucune trace de peur ou même de la moindre inquiétude qui ressortait de son attitude.

    Alors que les voiles étaient soudainement ouverte, pour prendre de la vitesse, il y eu quelque cris de stupeur, surtout du point de vu de ceux qui s’étaient attardés au fait de préparer les voiles. Le bateau, au lieu de prendre de la vitesse...était lentement en train d’être poussé vers l'opposé de sa destination. Il reculait. Le vent avait tourné, et avait même gagné de la puissance.

    - On dirait que même les dieux vous font signe que ce n'est pas une bonne idée de s'attaquer comme ça a ce bateau. Capitaine, prenez le comme un coup de pouce du destin qui protège votre vie. Ecoutez les flots qui vous eloignent de la mort. Vous etes un homme de la mer non ? Quand elle parle, il faut l'écouter.

    Il etait facile, meme d'une facilité déconcertante pour un mage comme Archibald de faire pousser le vent dans la mauvaise direction. La direction du vent, l'un des pires points faibles d'un bateau. Pour dire la vérité, il aurait pu faire en sorte que meme sans rameur, le navire pirate ne puisse jamais rattraper sa proie. Mais il avait eu envie de rentrer en contact avec eux. C'etait une découverte sympathique, pour son voyage.

    - Écoutez moi. Je suis sur que le prochain bateau sera plus intéressant. Laissez tomber pour cette fois. Vous pouvez même me torturer un peu, n'est ce pas plus intéressant ?

    Il voulait voir jusqu’où il pouvait aller, les décisions qu'il allait prendre, et la façon dont les pirates vivaient leur vie. C'etait un peu le but de son voyage. Voir comment vivaient les gens. Si il pouvait éviter des morts il le ferait, mais dans l'absolu, il voulait agir en neutralité, laisser le cours des choses se poursuivre.
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    Altarus Aearon
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  • Jeu 6 Juil - 18:09
    Devant l'attitude agacée d'Archibald, l'homme masqué ne souffla aucun mot, demeurant impavide, nullement surpris ou cherchant à se moquer de voir qu'il ne laissait amadouer de la sorte. Il en faudrait plus pour réussir à le pousser à réagir oralement. Un marin, se trouvant parmi les autres membres d'équipages qui attendaient sur le pont, à plusieurs mètres derrière leur sombre chef, avait eu un rictus légèrement moqueur, se retenant heureusement de rire. On ne dupait pas leur Capitaine de la sorte. En même temps, le personnage avait de quoi patienter. Le temps ne jouait pas contre lui. Alors, pourquoi dépenser de l'énergie à palabrer ? Il n'y avait rien à rajouter sur l'absence de valeur que venait d'énoncer l'audacieux énergumène. Par contre, pour sa dangerosité, il n'avait pas encore déterminé jusqu'où s'étendait sa maîtrise pyromancienne. Le feu, sur un navire, c'était un danger des plus destructeurs, après la mer elle-même

    Se contentant de l'écouter, il eut enfin une réponse à une de ses nombreuses interrogations : Archibald voulait se rendre à Kaizoku. Voilà donc pourquoi folie l'avait pris de monter à bord du Téméraire ? Les moyens de se rendre sur l'Île ne manquaient pas pourtant... Ou alors parce qu'il avait eu, durant son périple en mer, la soudaine illumination quand le brick pirate s'était présenté à la Caravelle ? Cet homme pourrait apparaître comme des plus déconcertants, quant à ses objectifs. Pas pour le Masqué. Archibald n'avait pas encore dévoilé toutes ses cartes. Tout comme lui, il étudiait la situation… hum. Peut-être était-ce là son but ? Jouer les observateurs, parce que pour la première fois de sa vie, il croisait la route de pirates ? Cela ne manquait pas de cohérence, en terme hypothétique bien entendu. À voir comment il cherchait à manœuvrer le capitaine pirate, ce ne serait pas étonnant. Plus encore quand il s'imaginait que les pirates ne visaient que les trésors... Les détails manquaient encore.

    ''Vous conseillez... Sur quelles bases ? Il serait intéressant de les connaître.  Pour la dangerosité, l'ignorance peut l'être, et grandement, bien plus que l'usage de votre magie de feu… Peut-être êtes-vous une menace qu'à votre propre personne… ''

    Bref instant de silence, avant qu'il ne poursuive :

    ''Il semblerait que vous vous fixez sur l'image qui est dépeinte et généralisée sur les pirates... "

    Les voiles claquèrent quand elles furent totalement déployées. Le son qu'elles émettaient était étrange. Quelque chose clochait. Plus encore, quand les retardataires à la manœuvre, se trouvant encore à niveau des vergues, lâchèrent des jurons de surprise. Le Capitaine pivota un peu sur lui-même tout en levant sa tête au visage camouflé. S'il n'avait pas eu son masque qui dissimulait ses yeux, on aurait constaté ses sourcils froncés à la situation.

    Sa tête se braqua vers la caravelle. Son équipage s'était mis en branle pour espérer partir avant que le brick ne leur tombe dessus. Contrairement au Téméraire, elle, elle avançait. Le brick lui reculait… les cordes craquaient sous l'effort inhabituel. Le Masqué leva le menton vers la petite bannière blanche, qui était une des vergues du mât de misaine. Sa danse était chaotique. Elle était prise entre deux vents. Préférant préserver l'intégrité de son navire que de tenter de contrecarrer le changement soudain de vent, il donna de nouveaux ordres. Le ton était fort et sec, pour marquer l'importance de pas perdre de temps 

    ''Ferlez les voiles ! "

    Voilà qui était fâcheux. Très fâcheux. Il se retourna pour regarder un des hommes.

    ''Second, notez toutes les caractéristiques de la Caravelle. Désignez un homme pour le nid de pie, pour surveiller son parcours. Il ne faudrait pas qu'elle vienne à nous aborder... Qu'il braille si jamais elle revient sur nous, pour profiter de notre immobilité temporaire... "

    S'il n'arrivait pas à mettre la main sur cette caravelle, il s'assurera  qu'elle ne soit plus considérée comme un navire fiable dans quelques ports. Pour la réputation du capitaine froussard ? Il attendrait d'avoir un peu plus d'éléments à se mettre sous la main. Avec Archibald peut-être....

    ''Je ferai l'apport de cette chasse annulée par mon fond de réserve..."
    "bien Capitaine ! "

    Après quoi, il reporta son attention sur Archibald. Il n'avait aucun moyen de le prouver, mais le changement soudain du vent, qui n'était pas de son fait, venait très certainement de son passager du moment. Il naviguait depuis bien longtemps pour savoir que des revirements venteux de ce genre ne se révélaient pas si spontanément. Les facteurs pour que cela se produise n'étaient pas en place. Ensuite, dans cette région maritime, par temps calme, le vent était régulier.

    ''Je doute que vous soyez vous-même marin, cher Archibald,  pour savoir comment la mer s'exprime... "

    S'il y avait bien une chose qu'il n'appréciait guère, était qu'on lui fasse des leçons sur comment la mer se comportait. Surtout quand cela sortait de la bouche d'un total néophyte. Certains se voyaient devenir des experts en navigation dès qu'ils découvraient ce que voyager en mer signifiait. Lui, cela fait plus de deux siècles qu'il sillonnait les mers. Qui était donc cet homme pour remettre en question son expérience ?

    ''Vous pouvez toujours attendre le prochain bateau si vous le désirez. Je doute que la Caravelle se préoccupe de votre personne. Vu comment elle fait voile pour mettre le plus de distance possible entre nous et elle… Maintenant, si vous souhaitez être mené à Kaizoku, je vous invite grandement à ne pas abuser de ma patience à votre égard. J'ai concédé à vous accepter à mon bord....à vous de faire votre part. "

    Pour bien marquer le coup sur la valeur de ses paroles, que les frontières étaient faites pour ne pas être transgressé, le Masqué décida de faire en sorte qu'Archibald se ''laisse tomber''... avec un peu d'aide.

    D'un coup, Archibald pourra se sentir décoller hors du tonneau qui lui servait d'assise, pris dans une soudaine et forte bourrasque, qui le fait passer par-dessus le bastingage. Le Masqué n'attendra pas d'entendre le bruit d'éclaboussures qu'engendre un corps qui crève la surface de l'eau, après une courte chute, pour se pencher  et voir le téméraire Archibald refaire surface.
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  • Dim 9 Juil - 4:00
    Archibald avait fermé les yeux, se concentrant légérement plus sur sa magie, repoussant l'embarcation a une bonne distance. Et comme l'autre continuait de bouger, il y avait de nouveau une petite vingtaine de minutes a barque l'une de l'autre. De quoi laisser un peu plus de temps aux deux hommes pour discuter. Le soucis etant que l'un des deux n'avaient fait aucun geste jusque la pour montrer qu'il avait la moindre envie de lancer une dites conversation.

    Il fut un peu surpris par le vent qui le frappa, ou plutôt, le poussa d'un coup sec vers le rebord. Il relâcha sa propre utilisation de mana, aussitôt, pour pouvoir contrôler sa chute. Pas le plus inquiet du monde, quand les premiers hommes arrivèrent sur le rebord,n il n’était plus la. Pas de plouf, de bruit sec contre la coque. Disparut. Un des hommes poussa un cri pour les prévenir, mais déjà, Archi avait fait le tour par l’arrière, en se portant lui même avec sa magie de vent, et était de retour sur le pont, debout, époussetant ses vêtements.

    - Oh, alors je suis pris ? C'est formidable ! Formidable capitaine !

    Il décroisa les bras et les ouvrit même en grand, comme pour faire une accolade a un fantôme. Ou au capitaine si il avait été plus proche. Il eu un petit rire enjoué alors qu'il bloquait a nouveau toute avancée potentielle du bateau. Et si jamais l'autre essayait de faire l'inverse, alors ce serait a un duel de leur niveau magique respectif, pour voir la finalité des véhémences du vent.

    - Parce que vous n'aviez pas encore dit oui, j'avais peur que vous ne soyez pas emballé, vous allez voir, je suis plutot utile, dans mon genre ! Je suis sur que vous allez apprécier ma présence !

    Il chercha du regard son tonneau, et fronça les sourcils, l'air agacé, en constatant qu'on lui avait déplacé. Il s'y déplaça, la ou feu son tonneau s’était trouvé, et en tira un autre pour s'asseoir de nouveau. A vrai dire, il n'aimait pas spécialement etre debout sur le pont, quand le bateau vibrait en affrontant le vent magique. Ça roulait pas mal sous leur pieds, et mêmes quelques uns des plus jeunes marins avaient le teint un peu moins clair.

    - Ils peuvent partir de toute maniere, je suis très bien ici. En bonne compagnie et dans une direction qui m'interesse grandement. Vous vivez a Kaizoku, capitaine ? J'ai entendu dire que les pirates les plus fortunés disposaient d'une petite ile dans l'archipel, a l'écart de l'ile principale. Cette vie dans les eaux me fascine au plus haut point.

    En fonction de l'échange magique, la caravelle était de plus en plus loin, et la vigie pu constater que visiblement, les rameurs avaient reprit leur travail, en constatant que le bateau ennemi etait a moitié a l’arrêt. Clairement, ils n'avaient aucune intention de récupérer leur dernier passager. Mais le professeur n'etait pas venu en songeant qu'il avait de grande chance de repartir. Pour tout avouer, jusque la, la traversée avait été unn peu ennuyeuse du point de vu humains. Il avait l'occasion de mettre un peu d'action.

    - Je serais vraiment honoré que vous me parliez de vous. Pouvons nous laisser de coté cette poursuite, enfin ? Je suppose que nous avons tous notre façon de gagner notre vie et nourrir notre famille, mais je n'ai pas spécialement envie d'assister a de la violence gratuite. Alors si vous pouviez attendre mon débarquement pour vous attaquer a des voyageurs ? Ce serait vraiment charmant de votre part.

    Il avait cette maniere, un peu a la façon du parfait gentleman, de toute parvenir a se montrer courtois devant n'importe qui et dans n'importe quelle situation. Et d'avoir un sang froid hors du commun. La vérité c'etait qu'au fond, il n'avait pas vraiment d'ennemis, et aucun interet a faire durer l'affrontement avec le capitaine. Il etait humble, et n'avait aucun soucis a admettre une infériorité, au moins passive, pour eviter les disputes. C'etait comme ça qu'il etait devenu aussi respécté en tant que professeur. Il savait ou etait sa place, et n'avait pas la grosse tete.

    - Mais pour dire la vérité, je commence a avoir un petit creux. J'ose réver une invitation dans vos quartiers, comme tous bon capitaine qui se respecte. Enfin, quand nous aurons fini de bloquer les mouvements de votre beau bâtiment.

    Parce qu'a force d'etre en conflit, le bois avait très légérement craqué sur le haut, malmené. Les deux avaient du talent dans leur magie respective, et si la mer n'etait pas quelque chose de connue vraiment pour lui, en revanche, il avait parfaitement évaluer les talents de son opposant du jour. Il tendit la main dans la direction du boss des lieux.

    - Faisons la paix pour cette fois ? Nous en tirerons uniquement des avantages, je peux vous le jurer.
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    Altarus Aearon
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  • Dim 9 Juil - 19:53
    Il n'y eut pas de corps fendant la surface mouvante de la mer.  Il y eut à la place le cri d'un marin pour alerter de la situation. Le Capitaine s'était vivement retourné, juste le temps de voir Archibald reposer pied sur le pont. Certains marins avaient déjà porté leurs mains à leurs armes, stoppé direct par l'ordre muet donné par une main gantée de noir qui s'était levé. Malgré la tension qui vrillait leurs muscles, les hommes d'équipages obéirent, gardant un regard vigilant sur le passager qui avait clairement dévoilé son niveau de puissance magie. Entre sa maîtrise du feu et maintenant celle du vent, nul doute qu'ils se tenaient prêts à défendre le navire. Ils n'attendaient plus qu'un mot ou un geste de leur Capitaine. Celui-ci, toujours tourné vers Archibald, demeurait silencieux. Il avait remis sa main dans le dos, la joignant à nouveau à sa soeur opposée.

    Malgré la démonstration venteuse reçue de plein fouet, manquant d'être bien trempée, ou de boire la tasse, Archibald était tel un enfant, riant au mauvais tour qu'il avait reçu. Ou alors, riait plutôt par le fait qu'il avait marqué un point pour rester à bord ? Difficile à dire, quand on ne pouvait pas cerner l'expression du Capitaine, qui le fixait. Son masque dissimulant son visage, il était impossible de déterminer l'expression du moment. Hormis qu'il demeurait toujours sur sa posture passive et droite, toujours impavide, à fixer son passager du moment. La seule chose qu'il fit fut de nouveau tourner la tête en direction de la petite bannière blanche qui claqua à nouveau à tout vent..... Lentement, le brick  reculait , comme tout à l'heure. 

    Quand Archibald évoqua à nouveau la Caravelle, le Masqué n'y porta plus aucune attention. Tant que la vigie ne criait pas son retour, elle ne représentait plus un danger pour le brick pirate. Néanmoins, les dires de l'enjoué apportaient quelques éléments :  il n'avait pas dû trouver son voyage des plus attrayants, pour profiter de l'aubaine qu'était la venue des pirates, pour égayer ses journées en mer. Ainsi donc, il voulait en savoir plus sur la vie des forbans qu'ils étaient ? Voilà donc le fin mot de tout son cirque... Il faisait partie de ces hommes avides de découvrir le monde. Mais pas des freluquets qui suivaient les récits d'aventures pensant devenir des héros. Non, Archibald était poussé plus vraisemblablement par la recherche de connaissances. S'intéresser aux mœurs de vie des pirates ne devait pas être un sujet très recherché pour son entourage... Cette soif de savoir était louable, mais pourrait devenir préjudiciable si le Masqué venait trop entrer dans les détails. 

    Le Masqué était pris dans un sérieux dilemme. Il était natif de Kaizoku, était pirate à ses heures, mais n'était pas du genre à massacrer tout ce qui bougeait. Le brick pirate, bien que pris dans un vent magique, n'était pas encore en danger, et pareil pour ses hommes. Archibald était seul. Il pourrait l'occire et jeter son corps en pâture aux requins. Mais, derrière, il ne doutait pas que l'individu causerait de sérieux dégâts, avant de trépasser. Il le savait et il jouait avec cela. Il jouait avec le fait que le Capitaine chercherait à préserver son navire. Le Masqué pourrait pester... Mais, la partie d'échec n'était pas terminée. Archibald avait su prendre un coup d'avance. C'était bien joué. 

    Archibald tendit la main dans sa direction. Le Capitaine inclina légèrement la tête pour regarder l'organe tendue dans sa direction. 

    Quand il releva son visage masqué, il parut fixer Archibald. 

    "Je concède à répondre à certaines de vos interrogations, mais il faudra accepter que certaines de vos questions ne trouveront point de réponse. En parallèle, ne soyez pas trop exigeant. Vous êtes à bord de mon navire, pas en expédition ou en croisière..."

    Il se mura dans le silence, à nouveau, durant un bref instant, le temps de réfléchir. Il n'avait pas prévu d'avoir un passager à son bord. Cela était quelque peu... problématique. Il ne connaissait rien d'Archibald. Il pouvait toujours feindre d'être un avide érudit comme il pourrait être un espion. Ça changeait la donne pour le retour du navire à son "port d'attache". La solution pourrait être simple, sans prise de tête, tant qu'Archibald acceptait de pas avoir plus de détails sur la vie du Capitaine. 

    La main d'Archibald était toujours tendue. La main gantée de noir la saisit, non sans une certaine vigueur. 

    ''Respectez votre parole, je respecterai la mienne. Libérez le vent et nous pourrons faire voile vers Kaizoku. "

    Il ne pourrait pas "chasser" tant qu'il aurait cet homme à bord. Quand le vent redevint normal, il donna ses ordres. 

    ''Barreur, direction la crique rouge ! "

    Il donna la suite de ses ordres pour que le bateau prenne la direction de l'Île. 

    Après s'être assuré que ses hommes accomplissaient leurs tâches respectives, il accorda son attention envers Archibald. 

    ''Pour répondre à la première phase de votre curiosité, comme la majorité des pirates de Kaizoku, j'en suis natif... Plus les plus riches d'entre nous, posséder une île est un luxe que je juge futile... Les plus prévoyants ou les plus avares visent des investissements à plus long terme.... "

    Il ne rentra pas plus dans les détails et se déplaça pour rejoindre le gaillard arrière. Il s'arrêta pour voir si Archibald le suivait. Il le scruterait le temps qu'il comprenne qu'il devait le suivre, si cela était nécessaire. 

    Une fois la porte passé, Archibald pourra découvrir une cabine d'un capitaine navire, sobre, avec l'aménagement nécessaire pour qu'un capitaine puisse mener ses calculs, sa navigation avec des cartes, se reposer, ou recevoir quelques personnes, le tout sans excentricité. D'un geste simple, le Masqué invita Archibald à prendre place dans un siège doté d'un simple coussin, pendant qu'il prenait une carafe posée sur son bureau, sur une plaque de bois cerclé de fer, pour garder le récipient centré malgré les mouvements du navire. Il serait dommage de perdre son précieux breuvage à cause du tangage. 

    ''Vous disiez tout à l'heure apporter votre utilité à bord... hormis à contrôler l'air et le feu, qu'est-ce que vous pourriez m'apporter à bord ? "

    La question n'était pas anodine. 

    ''Quant à parler de ma personne, je ne suis pas un être bavard. Je pense que vous l'aviez saisi, n'est-ce pas ? Sachez que je n'aborderai pas ce qui concerne ma vie personnelle, ou mes origines... Je puis répondre à d'autres questions"

    Il remplit deux verres. 

    ''Si le vent demeure favorable, qu'il ne se montre pas capricieux....''

    Un bref silence s'appuya juste après ce mot.... 

    ''Nous serons à Kaizoku dans moins deux jours. Je vous débarquerai une fois arrivé à destination de la crique rouge. Même si nous venons à croiser une "proie", nous maintiendrons notre cap. Une fois à sur l'Île, vous pourrez trouver un navire pour repartir sur le continent...."

    Il prit un des verres et le  tendit un à Archibald. 

    ''Ceci est un porto d'un certain âge... que je bois rarement...Si vous êtes l'homme que vous paraissez être, je ne doute pas que vous saurez apprécier son goût léger, mais qui sera tenace sur la langue...   "


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  • Ven 14 Juil - 14:39
    Enfin, visiblement, ils avaient reussit a trouver un terrain d'entente. Pendant un moment, il avait songé qu'il allait devoir utiliser ses capacités pour rattraper l'autre bateau. Pas vraiment un soucis en soi, il avait de base une énorme quantité de mana, naturellement. Sans doute grâce a sa carrure imposante et a son entraînement quotidien depuis qu'il était tout jeune. Mais si il pouvait simplement discuter, alors ce serait encore mieux. L'autre n’était pas un fou, juste un entêté, comme il y en avait des dizaines. Ca allait le faire.

    - Je suis ravi d’être sous votre commandement, capitaine. Oh, et si je peux vous aider pour les manœuvres, j'en serais ravi. Je ne compte pas etre un poids mort.

    La, c’était maintenant, l'aventure. Celle qu'il avait cherché en prenant la mer pour le monde qu'il ne connaissait pas, n'avait jamais visité. Avec Melorn. Avant Ikusa, avant Maël, il y avait la mer, vastes et dangereuse, protégeant naturellement les cotes du monde. C’était pour ça qu'il avait décidé d'y aller avec ce moyen et pas par la terre. Car il n'y connaissait rien du tout et que la découverte l'excitait terriblement.

    Lorsque l'ordre fut donné, Archibald relâcha sa production de mana, et sembla plus normal d'un coup, comme si la manipulation de la magie l'avait rendu un peu plus impressionnant a l’œil nu. Mais il restait grand et large d'épaules, plus que la plupart des marins. Même le capitaine. Les marins etaient la plupart du temps plus fins, plus léger. Des chats maigres, pour pouvoir évoluer aisément dans la voilure.

    - Je vois. C'est amusant que l'ile soit devenu pirate en tant que telle. Naître a Kaizoku, c'est braver les flots. Je me demande si personne n'a jamais pensé a changer ça ? En contrôlant la mer de façon légale, vous seriez important dans la politique du Sekai.

    Il suivi le capitaine jusqu'à l'avant. La caravelle n’était déjà plus qu'un point lointain sur l'horizon. Il avait bien fait d'emmener son sac, sinon il aurait du mal a continuer. Il fut mené a l'intérieur du bâtiment, une belle cabine clairement plus luxueuse que le reste du bateau, ce qui etait tout a fait classique. Les quartiers du capitaine avait besoin de plus de confort, et de place, notamment pour étudier les cartes et planifier les trajets. Archibald hocha la tete et accepta avec joie de pouvoir s'asseoir.

    - Et bien, je suis un très bon cuisinier. On ne dirait pas comme ça, mais je suis assez doué avec un couteau de cuisine entre les mains. J'ai l'habitude du labeur, et des épreuves de forces. Je suis un agriculteur. Si il faut tirer des cordes, c'est largement dans mes....mes cordes.

    Il sourit un peu en écoutant le capitaine lui dire qu'il refusait de parler de lui. A vrai dire, Archibald ne s'etait pas vraiment attendu a autre chose. Mais en meme temps, lui etait bien capable de faire la conversation pour deux, sans soucis. Il observa la bouteille qu'il était en train de déballer avec un intérêt certain.

    - Je suis aussi doué quand a la consommation de bons alcools. De cette manière, les autres boivent moins et sont moins alcoolisés, c'est un grand avantage dans un équipage qui doit toujours etre a l’affût, n'est ce pas ?

    Un bon porto. Il ne connaissait pas vraiment cette boisson, qui était bien cher dans les villes de République. Par la bas, la spécialité était plutôt les vins de table. Il etait curieux et pencha légèrement la tête pour voir l’étiquette et la bouteille d'un peu plus prêt.

    - Je n'en ai jamais bu je crois. Il n'y a pas ça dans ma campagne, ahah.

    Il prit son verre et vint renifler le liquide ambré. L'odeur etait puissante, avec du caractere. Une vraie boisson de loup de mer. Il la garda dans la main sans boire directement.

    - Quel est votre rythme de vie ? La vous allez rentrer ? Je suppose que généralement vous partagez les gains et qu'est ce que vous en faite ? Simplement dépenser dans les plaisirs primaires ? Ou bien vous investissez dans quelque chose, pour quand vous ne pourrez plus physiquement naviguer autant ?

    Le type semblait en etre loin, mais il fallait toujours penser a l’après, c’était bien la base. Il leva son verre, comme pour trinquer :

    - A notre rencontre en tout cas, capitaine. Le destin est parfois capricieux, mais aujourd'hui, nous ne nous sommes pas rencontré par hasard.

    Les dieux avaient comprit qu'il s'ennuyait. L'heure était donc venu de se passionner un peu plus.
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    Altarus Aearon
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  • Sam 15 Juil - 20:54
    Devant l'infatigable enthousiasme d'Archibald de se retrouver à son bord, le Masqué se contentait de le fixer. Serait-il judicieux d'accepter son aide au bord du Téméraire ? Il avait une certaine maîtrise du vent, ce qui ne pourrait pas être négligeable s'il faudrait procéder à de vives manœuvres… Il paraissait en bonne forme physique, il l'avait montré par son arrivée en ramant dans un canot tantôt. Qui sait quelles petites compétences, il se cachait à dissimuler encore, pour les sortir joyeusement aux derniers moments... Avait-il un véritable intérêt à nuire aux pirates, vu qu'il avait trouvé un "accord" avec le Capitaine ? Le Masqué était encore en train de réfléchir à cette question, qui découlait de tout ce qu'il s'était passé depuis l'approche avec la Caravelle. Cette dernière était d'ailleurs bien loin désormais pour ne plus représenter une menace. 

    Dans deux jours, ils seraient à Kaizoku, avec comme seul objectif de s'y rendre sans détours. Même si une proie alléchante venait à se présenter, l'homme sombre ne mettra pas le cap sur elle. C'était courir le risque devoir se confronter à Archibald et de voir son équipage blessé et son navire endommagé. Il pouvait être très entêté et quand il était buté sur quelque chose, il pouvait y rester accroché comme un rémora sous le ventre d'un requin. Là, cela ne valait pas la peine de prendre des risques. Il serait plus perdant que gagnant. Donc, il voulait aider ? Il pourra... il faudra juste trouver le bon moment. Ça et autre chose...

    Libéré de l'emprise de son "nouveau" membre d'équipage, le Téméraire prenait doucement sa vitesse de croisière, se mouvant de plus en plus élégamment et efficacement sur les eaux, au rythme des vagues qu'il fendait de son étrave. Chaque marin était à son poste, le cap parfaitement tenue par le pilote du quart actuel. Le Capitaine pouvait désormais à la réflexion de la situation un peu particulière qu'il côtoyait. À savoir Archibald. Une fois seul dans sa cabine avec son invité, le Masqué décida avant toute chose de le considérer comme un pseudo-invité à son bord. Autant que les choses avancent dans le bon sens non ? Faisant légèrement tournoyer le porto en mouvant le verre qui le contenait, il le fixa un instant, apprécier les mouvements qu'il imposait à ce fin breuvage qu'il ne buvait qu'à de rares occasions. Ces rares occasions qui font qu'il y a des circonstances qui méritent d'être plus approfondies... Il quitta la suave ballet de l'alcool pour regarder Archibald. Au vu de ses interrogations, cela rajouta quelques pièces au puzzle qu'était sa réflexion en cours. 

    ''Vous êtes un homme plein de ressources à ce que j'entends… Je ne suis pas certain que mon maître "Cook" sera ravi d'avoir un concurrent dans ce qui lui sert de lieu de travail. Je prends bonne note de vos capacités. Ne sait-on jamais, en deux jours, ce que le destin pourrait encore nous offrir. Vu que pour vous, il s'est joué de nous pour que nos routes se croisent. Et je ne chercherai pas à vous enivrer, si cela peut vous rassurer... "

    Archibald avait d'ailleurs levé son verre pour trinquer à cette rencontre. Le Masqué n'avait pas encore répondu aux autres interrogations, terminant de mettre en place la fin de ses pensées en pleine réflexion. En plus de deux siècles d'existence, Le Masqué avait fait bien des choix vis-à-vis de ses rencontres et jusqu'ici, il ne s'était guère trompé. Les quelques rares où il s'était fourvoyé n'avaient pas su l'abattre ou lui porter de préjudices graves sur le long terme. Alors, prit-il la décision de courir le risque d'accorder une certaine confiance envers Archibald. De sa main libre, il rabattit sa capuche et retira le masque qui couvrait son visage, dévoilant physiquement l'homme qu'il était. Il leva son verre, imitant Archibald. 

    ''Alors... à cette rencontre. "

    Cela fait, il porta déjà le verre à ses lèvres, pour savourer pleinement ce porto. Comme décrit, le goût était léger, mais imprégna bien puissamment la langue et le restant de sa bouche, avant de réchauffer le gosier. Le temps de cela, Le Capitaine aura fermé ses deux paupières pour savourer la gorgée. Bien que moins imposant d'épaule qu'Archibald, le Masqué, qui n'était plus... masqué, affichait un certain âge. Comment ne pas le voir avec le temps qui marquait son visage, avait teinté de blancheur ses cheveux et sa barbe taillés de près ? Quelque chose dans la finesse de ses traits trahissait un sang autre qu'humain. 

    Quand Altarus eut fini d'apprécier la forte saveur de sa première gorgée, il avait rouvert ses yeux, pour fixer avec une certaine intensité son marin de circonstance. L'éclat bleuté de son regard n'était pas celui d'un homme souffrant des conséquences de la vieillesse. 

    ''Bien... Ainsi, vous avez une certaine soif à assouvir... Alors, tentons de l'assouvir. Si c'est possible, pour un homme tel que vous. "

    Oui, il avait mis tout ce temps à comprendre qu'Archibald était avide de savoir, qu'il cherchait clairement à en savoir plus sur la vie des pirates. Peut-être qu'il aurait pu le découvrir plus tôt, mais vu le fanfaron qu'Archibald avait été au début... 

    ''Kaizoku ne s'est jamais voué à imiter les autres nations. Chercher à contrôler les mers pour s'imposer aux autres comme tentent de le faire la République ou le Reike ? Nous savons très bien ce que les politiques de ces deux "contrées" provoquent pour une majorité de leur population. Vivre libre, avec un minima de lois à respecter... je trouve que cela apporte mieux que de trop en faire, et d'exiger bien des choses par la force et la gouvernance corrompue."

    Il leva son verre à hauteur de son menton. 

    ''Il y aurait de quoi en débattre longtemps... mais abordons ce qui semble vous passionner plus encore... "

    Il porta sur sa langue une autre petite gorgée de porto. C'était comme un baume réconfortant à son âme. 

    ''Je mène la vie au rythme de la mer et des besoins de mon équipage. Et de si, nous avons quelques "missions" à accomplir.  Là, effectivement, nous rentrons et vous vous doutez bien des raisons. "Il garda quelques secondes un silence lourd à l'égard d'Archibald. "De l'argent que nous obtenons, les parts sont égales entre nous tous. J'accorde un plus pour les blessés et leurs familles. Même si aujourd'hui, nous sommes bredouilles en terme financier, mes hommes auront leur dû. De leur salaire du moment, ils en font ce qu'ils veulent, tant qu'ils respectent les lois en vigueur sur Kaizoku. Pour ma part, à quoi cela me sert ? "

    Il ne divulguera pas que cela contribuait à son commerce maritime, à l'entretien de ses autres navires.

    ''À garder dans un état impeccable mon navire. Ce navire est notre mode de vie, notre foyer et notre garant à demeurer en vie sur la surface des mers. Peut-être que vous trouverez ma vision... poétique, ou que sais-je, mais je ne suis pas du même bois que mes congénères pirates, qui s'entichent de luxe et se vautrent dans une trop forte abondance. Quant à investir quand je ne serai plus capable de naviguer. "

    Il eut comme un étrange et bref rictus, souriant à un coin de ses lèvres. 

    ''Je préfèrerai que la mer m'emporte avant que cela n'arrive. Et vous, Archibald, homme né de la campagne et qui en vient à se retrouver en mer, en quête d'improbables aventures... Que faites-vous réellement dans votre vie ? Vous n'étiez pas à bord de cette caravelle comme simple matelot, ça, c'est une certitude... "

    On toqua à la porte. Altarus n'eut pas le temps de permettre à la personne d'entrer dans sa cabine que celle-ci anticipa. Son Second avait un peu blêmi devant le regard sévère de son capitaine

    "J'espère que cela vaut la peine d'un tel dérangement, Second... "
    "On se retrouve en plein milieu d'un banc de cachalot et pas des moindres. "
    ''Ils ne migrent pas dans ce secteur d'ordinaire... Second, mettez deux hommes en plus dans le nid de pie et un guetteur à la proue et un autre à la poupe. Ce n'est pas le moment de percuter un de ces mastodontes"

    Il avala d'une traite le reste de son porto. 

    ''Cher Archibald, que disiez-vous à propos du destin déjà ? Qu'il était capricieux ? Vous vouliez un aperçu de notre rythme de vie. Vous allez pouvoir en observer un. Si vous souhaitez demeurer dans ma cabine le temps qu'on se sorte de ce bazar, libre à vous. Je vous demanderai juste de pas finir ma bouteille de porto... "
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  • Mar 18 Juil - 15:01
    Le capitaine accepta finalement de retirer ce qui lui masquait le visage jusque la, et Archibald le prit comme un vrai compliment. Un signe qu'il était prêt a lui offrir une certaine confiance. C’était pratiquement un cadeau de son point de vu, et il inclina la tête, comme pour un remerciement silencieux. Il savait reconnaître un geste qui n’était pas exactement banal.

    - Vous avez une vision bien décontenancé du terme nation.

    Mais il n’était pas étonné. C’était quelque chose d'assez habituelle quand quelqu'un vivait une vie de déception, de privation, de peur ou de combat. Ce dernier semblait etre capable de cocher au moins une de ces cases. Pas un homme ordinaire ayant vécue normalement. Et puis, l'appel de la mer offrait généralement une vision du monde assez différente de ce que la moyenne des gens pouvaient observer.

    - Il y a du bon et du moins bon partout, je pense. Le Reike est une terre assez peu propice a l'agriculture. Une nation martiale, mais au final, le plus grand nombre mange a sa faim. La Republique est plus hétérogène en matière de richesses, et il y a sans doute une plus grande pauvreté, ca, je ne peut pas dire le contraire. Toutefois je doute qu'au fin fond des villes de Kaizoku, le niveau de vie soit plus élevé.

    Quand au débat sur la loi, ca pouvait durer des heures. Archibald était un fervent admirateur des juristes. Quelque chose dont il n'avait pas la maîtrise officielle mais qu'il avait beaucoup étudié. C’était la principale raison pour laquelle il ne s'engageait pas en politique. Il savait comment était composé la politique Républicaine.

    - Quand a la loi....vous trouvez qu'elle ne doit pas etre trop imposante, car vous vivez en petit comité, et que votre parole est d'or. Dans une nation de plusieurs milliers ou millions d'habitants. Sans la loi, c'est l'anarchie. Et c'est une question d'appartenance, également. La Nation, c'est appartenir a quelque chose. A quoi appartenez vous, capitaine ?

    Des notions qui pouvaient etre aussi bien encré dans le cœur d'un homme, que totalement abstraites pour un autre. Il ne voulait pas partir trop dans le détail pour le moment. Mais il avait vite compris que son interlocuteur était quelqu'un d'intelligent avec des convictions. Aussitôt, tout était plus intéressant.

    - Je suis navré d'avoir coupé les vivres a votre équipage. Mais je suis certain que vous trouverez une solution. Peut etre en venant m'éventrer durant mon sommeil.

    Il eu un grand sourire. Comme pour désigner l'inverse, que personne n'avait trop intérêt a essayer quoi que ce soit durant cette partie de la nuit. Il voyageait seul, il devait bien dormir a un moment ou a un autre. Il était plus que probable, donc, qu'il ai une parade a un événement fortuit pouvant lui arriver durant ce laps de temps.

    Il prit une petite gorgée et hocha la tete.

    - Un grand gaillard comme moi, en tout cas, vous n'allez pas le rendre ivre mort avec un simple fond de porto. Ahah.

    Il allait ouvrir la bouche a nouveau, pour évoquer sa propre activité, quand le second vint les interrompre. Tant pis, ce serait pour une autre fois. Il n'avait meme pas entendue la phrase du capitaine qu'il était déjà debout. Qu'elle idée de rater quelque chose comme ça ? Bien sur qu'il venait.

    - Je parlais de la voix de la mer, cher capitaine, disant qu'il nous parlait. Et bien voilà un de ses messages, je ne peux pas décemment l'ignorer. N'est ce pas ?

    Ils firent le chemin inverse pour retourner sur le pont. L’équipage était déjà en ordre de bataille. Mais pas le même genre qu'avec la caravelle. Cette fois, c'etait de la défense, avec la volonté de ne pas se fracasser contre des créatures qui n'avaient meme pas la conviction de s'attaquer a eux. Ils étaient juste la, les deux se rencontrant au mauvais endroit au mauvais moment. Archi approcha du bord et se pencha un peu.

    - Quel est votre façon de procéder ? Une chasse ? Des leurres pour les effrayer ?

    Il etait aussi possible qu'ils aient envie d'en capturer un pour refaire les stocks de nourritures. Mais bon courage pour tirer des bestiaux pareils sur le pont. Avec de la magie, peut etre, en revanche....
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    Altarus Aearon
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  • Dim 6 Aoû - 14:10
    Le demi-elfe écoutait Archibald dans un silence formel. Après tout, il avait abordé des réponses qui ouvraient à débat. Son invité avait au moins le mérite de bien résumer ce qui caractérisait chaque nation. Il mettait même en avant Kaizoku, pour mettre l'île des pirates dans la balance de la comparaison. Il était vrai que le demi elfe ne connaissait la République et le Reike que par ses passages à leurs ports pour ses affaires commerciales. Donc, il ne voyait pas tout pour affirmer avec cent pour cent de certitude de connaître les deux rivaux sur le continent.

    "Ce que vous énoncez est assez juste. Mais que ce soit le Reike, ou encore la République, il y a une chose qu'ils n'ont pas. Sur l'île, on arrive de partir de rien pour répondre à ses souhaits de vie. "

    Il pouvait difficilement se citer comme exemple, il était vrai. Sa famille était ancienne et présente depuis plusieurs siècles sur l'île. Pourtant, il s'était détaché quelque peu de celle-ci pour trouver sa propre voie. Alors, certes, il avait eu l'avantage d'avoir eu des bases solides pour démarrer son existence en mer. Mais il ne s'était pas tourné les pouces pour mener à bien la majorité de ses objectifs.

    "Je ne dis pas que c'est à la portée de tous. Mais un esclave, en plus de retrouver sa liberté, peut avoir la chance de trouver une voie qui lui corresponde, de réussir à la faire fructifier, ou tout simplement de répondre à un besoin qu'il n'a jamais pu combler durant son existence. Tous ne deviennent pas pirates ivre de richesse, de pouvoir ou qui cherche à dominer le monde entier...  Ou ivrogne dans un bas de sentier à Kaizoku. Certains se complaisent d'une vie simple, dans un métier qu'ils ne pouvaient pas espérer mener dans la République ou dans le Reike par sa condition. "

    Il regarda un instant son porto, avant de remonter son œil vif vers Archibald

    "Je ne suis pas un lettré comme vous, je ne peux apporter plus clairement et plus synthétiquement le fond de mes pensées. En clair, il y a de plus grandes opportunités à Kaizoku qu'autre part, au grand déplaisir desdits puissants. "

    Il demeurait quelques secondes avant de reprendre :

    "À quoi j'appartiens ? Voilà une question intéressante que voilà, du moins pour vos oreilles, mon cher. J'appartiens à moi-même, même si une partie de cœur bat pour Kaizoku. L'autre partie appartient à la mer… "

    La mise en garde sous-entendu avec humour ne manqua pas de panache. Archibald n'oubliait pas que même si le Capitaine avait accepté sa présence à son bord, il demeurait toujours sur un navire pirate, avec le risque qu'un marin revanchard bien décider à lui faire sa fête. Altarus aurait pu avoir un sourire en coin en voyant le grand sourire s'afficher sur le visage de son passager, après sa petite proposition quelque peu salace.

    ''Mes hommes savent que j'ai des réserves en cas de chasse infructueuse. Ainsi, même si nous ne trouvons rien ou peu... ils ont un minimum de garantie financière une fois de retour... Quant à vous étriper pour compenser les frais de perte… Il faudrait déjà que vous ayez assez de boyaux pour que cela en vaille le coup et surtout... je n'ai pas à bord ce qu'il faut pour saler la tripaille… Après, si vous avez une quelconque crainte, je peux vous céder ma cabine… "

    Était-ce un trait d'humour ? On dirait bien.

    ''Loin de moi l'idée de vous enivrer. "dit-il tout en le regarder des pieds à la tête. ''Vu votre carrure, c'est un tonneau entier qu'il vous faudrait boire....."Et là, peut-être qu'Archibald pourra voir l'esquisse d'un rictus amusé sur le visage si impavide du Capitaine.

    Une fois sur le pont, Altarus s'était rapproché du bastingage, fixant le spectacle rarissime qui entourait le navire. Le demi-elfe comptabilisa au moins une bonne trentaine d'individus. Leurs énormes corps émergeaient majestueusement de l'eau. Leurs souffles puissants créent des gerbes d'eau dans l'air, tandis que leurs nageoires caudales battent lourdement, éclaboussant tout autour d'eux. Des jets plus petits confirmaient la présence de petits accompagnants leur mère. Les sourcils froncés, il prit le temps d'évaluer la situation. Il donna ses ordres pour réduire certaines voiles.

    ''Ma façon de procéder, demandiez-vous... Nous ralentirons en douceur, pour leur laisser le champ libre. Une fois derrière toute cette bande, nous pourrons changer de cap. Si on fait preuve du moindre comportement agressive, les mères présentes nous attaqueront, pour protéger leurs petits. Regardez les souffles plus petits"

    Archibald pourra se vanter d'avoir observé ces puissants majestueux, mais des fois imprévisibles cétacés de très près. Un des individus, proche de la coque, se tourna même sur le flanc pour darder son grand œil sur les bipèdes à la taille insignifiante pour lui. Vivement, il se redressa, pour étrangement accélérer sa nage, imitée quelques secondes après par ses autres congénères.

    Altarus nota ce changement de comportement. Et il n'eut à porter son regard plus loin pour comprendre.

    ''Barre à bâbord et accrochez-vous tous ! Il y en a un qui nous fonce dessus ! "

    En même temps, il appela le vent pour donner de la vitesse au brick. Les voiles claquèrent, le navire fit un bond en avant. L'animal qui nageait furieusement dans leur direction obliqua en même temps  avec une agilité déconcertante malgré sa masse gigantesque.

    Un choc secoua tout le navire, le faisant gîter quelques secondes sur le côté tribord. Quelques marins crièrent en glissant, avant de réussir à se rattraper à quelque chose pour ne pas tomber à la mer. Le bois gémissait à la poupe à cause l'assaut puissant frontal du cétacé.
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