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    Aussi froid que l'acier [Isolde] - Page 2 InRH1Ti
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    Citoyen du Reike
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    Isolde Malkyn
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    crédits : 625

    Info personnage
    Race: Liche
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2669-isolde-malkyn-termineehttps://www.rp-cendres.com/t2706-le-grimoire-d-isolde
  • Mer 17 Jan - 22:28
    Aussi froid que l'acier
    Feat Mortifère

    Elle savait qu’elle devait fuir. Elle aurait déjà dû le faire. Toutefois, la brune aux yeux clairs semblait figée dans cette pièce maculée de sang et de douleur. À travers la souffrance psychique et les divagations obsédantes du jouet de métal. Le jouet était brisé. Mais il continuait de se mouvoir, par de brusques soubresauts. Une respiration haletante, saccadée. Un sifflement, un bruit de rouages métalliques. Son corps désirait se lever, s’activer. Mais son esprit, lui, demeurait perdu dans la folie de ses traumatismes sanglants.

    Il répéta docilement les mots d’Isolde. Cette dernière crut ressentir le poids de son regard cyan sur elle. Mais il n’en était rien. Ses prunelles apparaissaient toujours vides, cherchant désespéramment un point d’ancrage qu’elles ne trouvaient pas.
    La nécromancienne ne bougea pas lorsque l’homme brisé fouillait son propre visage de ses griffes. Il marmonna quelques mots, à propos de ses souvenirs des opérations passées. Les caresses des griffes sur sa peau si pâle devinrent des agressions. Il se brutalisait, fouillant son épiderme, puis sa chair. Il creusait. La mage l’observait toujours, elle crut percevoir la détresse dans ses yeux, ses inquiétudes aussi. Une autre parole, une autre réminiscence. Peut-être aurait-elle pu l’aider. Mais elle n’en fit rien. Seul le Docteur saurait arranger la situation, améliorer sa création afin d’en faire quelque chose de meilleur.

    L’autre main de Mortifère vint subitement saisir le poignet de la jeune femme. Celle-ci savait que cela pouvait arriver. S’il commençait à retrouver ses forces physiques en même temps que sa raison, elle allait passer un horrible moment à son tour.

    Il était conscient d’avoir été maltraité, sa psyché salie et torturée une nouvelle fois. Il voulait du changement. Alors que la prise du colosse d’acier se serrait davantage autour de son poignet, la reikoise eut une idée.

    - « Le Docteur le sait, Mortifère. Il va t’aider. Je vais l’assister dans cette tâche. Laisse-moi faire, calme-toi. »

    Elle se faisait passer pour l’assistante du Docteur. Elle voulait lui faire croire que l’intervention allait avoir lieu. Elle espérait que cela allait fonctionner. C’était sa seule chance de s’en sortir, sans dommages.

    Il se mutilait sous les yeux de la brune. Le regard de l’homme de métal l’implorait. Sa voix se serrait en une lente et douloureuse agonie. Il rejetait son être. Le poignet d’Isolde devenait de plus en plus douloureux.

    - « Nous allons tuer l’homme ! Il ne restera uniquement Mortifère. Uniquement l’acier. Le Docteur arrive. Le Docteur vient pour toi. Tu ne vas plus souffrir, plus jamais. Crois-moi, tu seras parfait. »

    Les mots devaient suffire à le faire lâcher prise, il le fallait. Si les griffes de l’être au regard cyan desserraient leur emprise, elle en profiterait pour ramasser à la hâte ses affaires et fuir, s’éloigner de cette forêt, vers une autre terre.
    Même si elle enjolivait la situation, l’étudiante ne lui mentait pas. Elle allait écrire une lettre au Docteur dans laquelle elle lui expliquerait la situation. Nul doute qu’il allait être fier du travail accompli par Isolde. Le sadique médecin au cœur froid allait pouvoir achever son œuvre, le perfectionner. Elle lui avait offert cela, la volonté de Mortifère d’écraser totalement son humanité. Et la nécromancienne connaissait ô combien ce sentiment.

    CENDRES


    Entraînée pour l'éternité dans une valse funeste avec la mort, elle dérive entre deux mondes dans une éternelle danse macabre.


    La berceuse d'Isolde
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Mortifère
    Mortifère
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    Race: Humain
    Vocation: Guerrier combattant
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    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2391-mortifere-la-prouesse-republicaine-termine
  • Ven 19 Jan - 16:17


    Les yeux fuyants de Mortifère dansèrent un peu autour de la silhouette de la demoiselle emplie d'une illusoire sollicitude. Complètement happé dans cet univers fait de fiévreuses fantaisies, il percevait les mots de la nécromancienne trompeuse derrière un voile de torpeur et concédait tout à celle qui venait de reprendre la parole. La prise sur le poignet d'Isolde s'affaiblit légèrement et le militaire parut l'espace d'un instant se laisser aller au sommeil, seulement pour resserrer plus fort ses griffes sur la peau blanche de la jeune femme. Ses iris luminescents désormais ancrés dans ceux de "l'assistante" du Docteur, il marmonna alors d'une voix éraillée :

    "Oui. Il faut se calmer. Ne pas se laisser aller à ses émotions. Le Sénateur l'a dit. Tu es jeune, Mortifère."

    En dépit de sa monstrueuse apparence, il était vrai que son mentor en matière de politique avait pointé récemment du doigt cet aspect indéniable de la personnalité fragile de son chien de garde. Ironiquement trop humain pour devenir le monstre que l'on avait souhaité faire de lui, Abraham était encore doté des faiblesses propres à l'Homme et semblait s'en accommoder avec de grandes difficultés. L'image de Zelevas apparut dans l'esprit tourmenté du fauve et ses serres s'enfoncèrent lentement mais sûrement dans l'épiderme d'Isolde, menaçant de trancher pour enfin se stopper lorsqu'elle reprit la parole pour l'apaiser.

    "Oui. Parfait. Immaculé, invincible. Pour la République, pour ma patrie, je deviendrai... parfait."

    La poigne de la bête se relâcha entièrement et dans un long soupir relaxé, Mortifère se remit à fixer le plafond tandis que son bras retombait sur le bois dans un fracas métallique. Isolde se redressa calmement puis accorda un ultime regard à la chimère blessée qui reprenait lentement son souffle et dont les yeux se fixaient à nouveau sur le plafond avec intensité. La demoiselle fit volte-face, récupéra ses quelques effets personnels en contournant les innombrables cadavres morcelés qui recouvraient le sol de la pièce mais, lorsqu'elle vint saisir la poignée, le militaire tourna brusquement la tête dans sa direction avant d'ajouter :

    "Père, pouvez-vous laisser une bougie allumée ? J'ai encore un peu peur, dans le noir."

    Isolde ne répondit pas et se contenta de quitter les lieux en prenant soin de refermer doucement la porte. Lorsqu'il fut seul et entièrement livré à ses démons, le géant se laissa basculer sur le côté et déglutit une énième fois avant de déverser sur le plancher une faible quantité de bile et de sang. Malgré l'acidité du liquide rejeté, il se fendit d'un sourire timide et contre toute vraisemblance, il se mit à ricaner en regardant dans le vide. L'éclat furtif de son rire se fit progressivement plus intense pour devenir, en l'espace de quelques secondes, un hurlement chaotique qu'entrecoupaient parfois d'incontrôlables quintes de toux. Il frappa le sol de son poing massif, un sourire dément aux lèvres, avant de marmonner pour lui-même :

    "La souffrance forge, Mortifère."

    Le rire se fit plus rageur, témoignant de la folie furieuse qui gagnait le pauvre soldat vaincu. Son poing métallique se referma, se dressa encore plus haut que la fois précédente, et vint s'abattre sur le bois avec une force démentielle. Au milieu des copeaux de bois et des planches brisées, Mortifère finit par se calmer dans un ultime hoquet mêlant esclaffades et sanglots. Avant de s'endormir pour de bon, il glissa :

    "La souffrance forge."
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