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  • Ven 5 Aoû 2022 - 18:59
    Comme le hasard, ou plutôt la volonté des divins, faisait de curieuses choses. D'une tentative d'assassinat, la liche semblait avoir trouvé une personne exceptionnelle qui semblait avoir un rôle important à jouer dans le grand plan cosmique. Elle s'avérait être si similaire à elle que c'en était troublant, elles étaient deux parfaites antithèses, deux faces de la même pièce, comme le grand cycle de la vie et de la mort. Le reste importait peu, qu'elle ait enflammé le mobilier ou se trouve totalement nue devant elle, elle n'en semblait d'ailleurs pas offusquée ou dérangée. Cette femme était un rayon de soleil à vrai dire, et même face à une liche multimillénaire qui imposait naturellement le respect et l'humilité, elle continuait d'agir avec insouciance et candeur. C'était déroutant, autant que son petit rire doux et chaleureux, comme le glissement de sa peau sur la sienne. Le sourire de la liche s'élargit, elle referma ses mains sur les avant-bras de la belle rousse. Elle la laissa approcher, détaillant sans se cacher son corps nu, avant d'elle-même tendre le cou, réduisant la distance les séparant à un rien. Pour une gardienne de la flamme éternelle, elle semblait prête à jouer avec le feu.

    " N'as-tu pas peur ? "

    Avant qu'elle puisse répondre, Morndrizel appuya ses lèvres contre les siennes, laissant une main quitter le bras de la rousse pour serrer son dos. Sa bouche était agréablement chaude également. Le feu et la glace se cherchaient, se mêlaient, se quittaient, dans une danse délicate alors que la main griffue de la liche remontait dans la nuque de la guerrière sauvage. Elle se laissa porter quelques temps par cette agréable sensation, prolongeant encore ce baiser, avant de rompre le contact en cherchant l'onie du regard, un sourire en coin satisfait aux lèvres. Elle caressa sa joue avec amusement, avant de glisser ses doigts sous sa gorge, et la poussa délicatement, l'air malicieux.

    "Quelle entrée en matière... flamboyante... "

    En vérité, et pour la première fois depuis longtemps, parcequ'elle ressentait la chaleur de la personne qu'elle embrassait, cela ravivait la flamme chez la liche. Il semblait que la flamme éternelle soit communicative, avec la capacité à gagner le cœur de ses interlocuteurs par sa candeur et sa sincérité. La Grande Oratrice se leva sans lâcher du regard la femme accroupie au sol. Elle se tourna, ses gestes étaient une invitation, un appel à la sensualité, elle écarta ses cheveux de côté avant de saisir la ficelle qui fermait sa tenue, dans son dos. Lentement, elle tira dessus pour libérer le nœud
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    Thylie Wildfire
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  • Ven 5 Aoû 2022 - 20:55
    Si j’ai peur ? Non, pas du tout. Dire que je n’ai jamais peur serait infiniment prétentieux, mais ce qui est certain c’est que je n’ai pas peur d’elle car si elle avait voulu me tuer, je servirai déjà de repas à ses serviteurs morts-vivants.

    La liche prend l’initiative de rompre l’espace qui nous sépare encore et ses lèvres se joignent brusquement aux miennes. Le contact est doux, le toucher est soyeux comme le pétale d’une rose et cela ne me surprend pas vraiment. Seul le froid me dérange toujours, car ses lèvres sont comme le reste de son corps, glacées. Je sens sa main dans mon dos, autoritaire et dominante, ses doigts gelés remontant le long de mon échine, traçant un sillon froid sur ma peau qui me fait frissonner. J’ai l’impression un instant d’être prisonnière d’un être qui me dépasse, alors qu’elle semble se nourrir de ma chaleur, absorbant ma force vitale comme la succube des légendes, ses lèvres se faisant plus voraces sur les miennes, sa poigne plus pressante sur ma nuque.

    J’ai l’impression qu’un combat invisible se joue, celui du feu contre la glace à travers ce baiser qui s’étire en longueur, morsure d’un froid mordant contre brûlure d’un feu intense. Je doute un instant que les deux soient compatibles, mais peu à peu, ses lèvres se réchauffent, le feu dompte la glace, la glace apaise le feu, à la recherche d’un équilibre délicieux.

    Elle se détache et je grogne d’insatisfaction. Sa bouche manque brusquement à la mienne, alors que des sensations agréables commençaient à s’emparer de moi, remplaçant lentement l’inconfort de sa froideur. Elle me repousse et se lève, tout en gestes mesurés tournés vers la séduction. Un sourire s’inscrit sur mes lèvres, cherche-t-elle à me séduire, à m’envoûter, usant de ses charmes ravageurs pour m’attirer dans ses rets ?

    Sa main s’arrête avant que l’inévitable ne se produise, que son corps se dévoile à mon regard gourmand. Je me lève, mes muscles puissants jouant sous ma peau. Je suis plus grande qu’elle, plus massive et à côté de moi elle semble si fragile. C’est moi cette fois-ci qui m’empare de son menton pour relever son visage. Ma main rejoint la sienne qui a stoppé son geste trop tôt. Moment de latence alors que je me perds dans le violet de ses yeux et mes lèvres rejoignent de nouveau les siennes alors que je tire avec elle sur le fil qui retient encore sa robe.

    Sa bouche n’est plus de glace, elle est juste agréablement fraîche et c’est tout de suite beaucoup plus satisfaisant.

    Notre étreinte semble contre nature. Habituellement la glace étouffe le feu et le feu fait fondre la glace. Les deux ne peuvent pas coexister dans la nature. Pourtant nos corps enlacés trouvent un équilibre commun, la morsure de la glace se fait tendre fraîcheur et la brûlure du feu douce chaleur pour nous unir dans une tiédeur délicieuse. Nos baisers sont de plus en plus humides et passionnés, alors que je dévore doucement ses lèvres avant de me tourner fiévreusement vers sa peau nue au soyeux incroyable.

    Je l’entraîne sur le sol recouvert d’un épais tapis au moelleux confortable. Mes bras puissants se referment subitement autour d’elle pour l’emprisonner dans les flammes de ma passion car je n’ai brusquement plus envie de la lâcher…
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  • Ven 5 Aoû 2022 - 22:40
    Les jeux de séduction étaient pour la liche une corde supplémentaire à son arc, une manière de plus de manipuler son prochain, manière à laquelle les hommes étaient particulièrement sensibles. Elle se savait éternellement jeune et séduisante, de quoi faire chavirer la tête de beaucoup de personnes, et manifestement de la femme sauvage également. Son corps devait être pour elle une délicieuse tentation, et la liche le lui offrait. Pourtant, après leur baiser passionné, elle sentait encore la chaleur sur ses lèvres, et elle aussi avait envie de ressentir de nouveau cette sensation, car cela faisait des millénaires qu'elle ne l'avait plus ressentie. Elle était là, proche de retirer sa robe devant la gardienne de la flamme éternelle, en sachant pertinemment qu'elle était frustrée de la regarder faire au vu des grognements qu'elle avait poussé quand elle s'était séparée d'elle. Alors Morndrizel décida de se stopper, sans mot dire, pour faire encore monter la frustration de la guerrière onie, afin qu'elle se jette dans ses filets. La réponse ne se fit pas attendre.

    En tournant sa tête, la liche put admirer sans contenir son envie le corps de la rousse, alors qu'elle s'approchait. La différence de puissance est palpable, et la liche eut soudain le sentiment que son corps recherche ce contact, elle sentait d'ici toute la chaleur qui irradiait du corps de son amante. Elle avait une force herculéenne, contre laquelle Morndrizel ne pouvait rien, et pourtant elle ne se sentait pas en danger, elle se contentait de se laisser faire, mais l'onie prenait garde à ne pas la brusquer, ses gestes étaient tendres. Elle se mordit la lèvre quand elle la lui tourna, alors que sa main se trouvait enfermée dans l'étreinte chaude de celle de Thylie, réchauffant doucement sa peau. De nouveau, elle se perd dans la chaleur d'un baiser, alors que son amante la force à tirer sur le fil de sa robe, la faisant tomber toute entière au sol. Sa peau de porcelaine était totalement dévoilée, hormis ses dessous, et toute la fresque des marques de sa peau se dévoilait aux yeux flamboyants de la guerrière sauvage.

    Morndrizel recula, collant son corps à celui de Thylie, elle sentait toute sa chaleur qui se diffusait dans son corps mort, et cela lui procurait une sensation depuis longtemps oubliée. Sa peau était dure, sa musculature jouait juste dessous, une musculature qui pouvait la broyer d'un geste, et elle se sentait pourtant en sécurité, sereine. Elle avait l'impression de fondre contre son corps, sa chaleur se diffusait sur sa peau, alors qu'elle levait une jambe, crochetant le corps de la belle, alors que leurs baisers se faisaient plus passionnés et torrides. L'immortelle se sentait partir, céder à l'instant et se mêler pleinement à la sauvage qui avait voulu la tuer la veille. Elle lui imprima un mouvement, et la liche n'opposa aucune résistance, ayant juste le temps de quitter ses sous-vêtement avant de s'allonger sur le corps de sa belle, laissant ses mains découvrir son corps, et puis ses lèvres partirent aussi en exploration... Alors que sa respiration se faisait plus intense...

    ***

    La liche ne ressentait ni fatigue ni sommeil, Thylie, elle, avait fini par s'endormir. Comme elle la tenait dans ses bras rassurants et chauds, la morte-vivante ne se sentit pas la volonté de s'en extraire, elle profitait tout en caressant délicatement les cheveux rouges de la demoiselle, comme pour la bercer dans le sommeil. Elle avait l'espace d'une nuit retrouvé ses sensations, la chaleur d'un contact, et à vrai dire, la force de l'onie couplée à sa tendresse avait quelque chose de véritablement addictif qui lui avait fait passer un excellent moment. Elle avait couvert leurs corps de ce qu'il restait de la couverture qui avait partiellement brûlé, afin qu'elle n'ait pas froid.

    La vie et la mort s'étaient unies aujourd'hui... Et Morndrizel ignorait si elle parviendrait à réellement s'en séparer.
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    Thylie Wildfire
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  • Sam 6 Aoû 2022 - 12:43
    Je me suis endormie, épuisée par nos joutes intimes et passionnées, serrant le corps frais et doux de la liche contre le mien. Nous avons fait l’amour puis elle m’a offert de quoi me sustenter, ayant envoyé ses goules chasser et ramener du gibier pour remplir mon ventre vide.

    Je m’agite légèrement et je sens quelque chose qui vient titiller mon nez. Je n’ai pas envie d’ouvrir les yeux, je suis juste trop bien, je sens son corps contre le mien ce qui veut dire qu’elle ne m’a pas quitté de la nuit et cela me rend juste heureuse. Je chasse d’un revers maladroit de la main ce qui me chatouille le nez, mais cela se reproduit rapidement et j’ouvre un œil en grognant. La liche plurimillénaire me regarde avec tendresse, jouant avec une mèche de ma chevelure flamboyante, taquine et tendre à la fois.

    Je soupire en m’étirant avant de la faire basculer, emprisonnant ses mains dans les miennes au-dessus de sa tête. Je la couvre de mon corps puissant et chaud, savourant le fait de dominer une créature aussi puissante et ancienne. Mon regard se perd dans le sien, je crois y lire une tendresse qui les avait quittés depuis longtemps et je sens mon cœur qui bat soudain plus fort dans ma poitrine. Mes lèvres rejoignent les siennes, addiction délicieuse au goût de sa bouche. Je lui offre un baiser long et langoureux, croquant ses lèvres délicates avec appétit, mêlant ma langue à la sienne dans un baiser de plus en plus humide et appuyé. Et elle y répond avec la même passion, éveillant une nouvelle fois la flamme du désir dans mon bas ventre…

    ********************

    Nous avons fait l’amour une nouvelle fois. Je dois avouer que son expérience millénaire des choses intimes est plus qu’appréciable. Pour ma part je lui offre la fougue de ma jeunesse, la douce candeur de mon esprit libre et la tendre sauvagerie qui me caractérise. Et je crois qu’elle aime ça.

    Ma tendresse à son encontre n’est pas polluée par l’exigence d’une vénération de sa personne pour ce qu’elle représente, par le besoin de la respecter à cause de son âge, de son statut, de son rôle, de sa puissance. Pour moi elle est avant tout une superbe créature, une fleur magnifique et désirable que j’ai envie de chérir simplement et sans aucune arrière-pensée.

    Le lit ne servira plus à grand-chose, car j’ai achevé de le briser pour en faire du bois et allumer un feu dans la cheminée. J’aime observer la danse hypnotique des flammes dans l’âtre, la chaleur qu’il dégage, l’odeur âcre de brûlé, le crépitement du bois qui se consume, surtout dans cet endroit froid et silencieux qui je n’apprécie pas vraiment.

    Je m'adosse contre le lourd fauteuil, toujours assise sur le tapis moelleux et je l’a prend contre moi, son dos contre ma poitrine. Je referme mes bras puissants sur son corps fragile, éprouvant l’étrange besoin de lui offrir une protection dont elle n’a pas réellement besoin. Mes doigts courent sur sa peau nue et soyeuse suivant le tracé délicat des runes gravées à même sa chair comme si je voulais l’inscrire à jamais dans ma mémoire pour qu’elle ne me quitte plus.

    Je ne parle pas, me contentant d’observer les flammes en silence, happant parfois sa bouche pour lui offrir un baiser car j’aime tellement l’embrasser maintenant que ses lèvres ne sont plus glacées. Mon regard se perd dans les flammes, j’ai tellement de questions qui se bousculent dans ma tête, des questions qui cherchent à obtenir des réponses que j’essaie de trouver dans leur observation. La plus prégnante est de savoir qui je suis vraiment, ce que signifie concrètement d’être la dernière de mon clan, la Flamme Éternelle alors que les paroles de la liche que je tiens dans mes bras reviennent encore et encore dans ma tête.

    Mais il faut croire que je n’ai pas le talent de ma mère pour décrypter le message du feu et je soupire en la serrant soudain plus fort contre moi. Ma voix brise alors le silence, un murmure dans lequel on peut percevoir une pointe de tristesse.


    - Je vais devoir partir.

    Je ne suis pas faite pour vivre à cet endroit, un endroit froid et silencieux qui sent la mort. Un lieu bien trop proche aussi de l’endroit où les miens ont été massacrés.

    J’ai encore tant de choses à découvrir pour assouvir ma curiosité, tant de questions sans réponses.

    Mais pour la première fois depuis longtemps, mon cœur se serre à l’idée de partir, car cela signifie que je vais l’abandonner…
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  • Sam 6 Aoû 2022 - 14:56
    la sauvage se réveilla, et même au sortir du sommeil dans lequel elle était plongée, sa fougue ne semblait pas avoir disparu. Morndrizel ne l'avait pas envoûtée, pas séduite en usant de sa magie, mais elle revenait immédiatement à elle de la sorte, la remplissant de nouveau de sa chaleur corporelle. Thylie était différente des autres personnes avec qui la liche avait entretenu des petites relations aussi plaisantes qu'éphémères, elle était vibrante de vie, de sincérité, et malgré le fait que son corps soit assez puissant pour la briser, elle se montrait douce et délicate. En la servante des Gardiens, on voyait généralement soit une beauté fatale pour passer un agréable moment, soit un objet de vénération, Thylie était différente en ce qu'elle semblait la voir pour ce qu'elle était, et non pour sa fonction ou son apparence. De nouveau, la liche céda et elles firent de nouveau l'amour à même le sol, dans cette cité vide de tout hormis les morts. C'était assez grisant lorsqu'on se livre à vous de plein gré et sans arrière pensée apparente, et Morndrizel profitait pleinement de chaque instant. Le fait d'être une morte-vivante ne l'empêchait pas d'apprécier ces choses, seulement, elle les appréciait différemment des mortels, pour elle, ce n'étaient que des points sur la longue fresque qu'est sa non-vie, sans plus de signification et sans volonté de prolonger ces expériences.

    Pourtant, quand la flamme éternelle s'assied et la tire contre elle, son corps vient se lover sans les formes puissantes de l'onie. Rejetant sa chevelure ébène par dessus l'épaule de sa rousse afin qu'ils ne les privent pas du contact de leurs peaux, elle profite encore de cette chaleur qui se diffuse en elle, tout en caressant les cuisses fatiguées de Thylie de ses mains. Cette femme avait devant elle un avenir incertain qu'il lui faudrait affronter, mais la liche savait qu'elle irait propager l'amour de la vie autour d'elle, qu'elle le veuille ou non, car c'était le dessein des divins. Si elle sentait à peine la chaleur des flammes dans la cheminée, celle du corps de son amante continuait de la bercer... A elle aussi, Thylie faisait apprécier ces moments de vie, ou de non-vie dans son cas.

    " Je sais. "

    La voix de Morndrizel était un souffle doux et froid, mais pourtant terriblement pragmatique et direct. Il était évident qu'elles auraient toutes deux des chemins différents à emprunter, la flamme éternelle devait trouver sa fonction, mais la liche l'avait délivrée de sa soif aveugle de revanche. On aurait pu croire que pour la liche, ces instants, ces ébats torrides, n'avaient été qu'un moment d'amusement parmi tant d'autres et que maintenant il était temps de repartir.

    Elle se leva, son corps ondulant sensuellement au rythme de ses pas pour retrouver ses collants, ses dessous, et son soutien-gorge, jetés aux quatre coins de la pièce, pour les remettre sans rien cacher à la rousse, lui jetant des regards sans équivoque. On pouvait croire que pour la liche ce moment ne comptait pas, mais ses yeux disaient autre chose, de plus sincère. Privé du contact du corps de l'onie, sa chair se refroidit de nouveau, aussi froide et sans vie que cet endroit auquel la barbare n'appartenait pas. Une fois sa robe de soie remise à son tour, elle se glissa à genoux à côté de l'onie toujours assise pour prendre sa tête entre mes mains. Elle hésita, elle pouvait encore user de sa magie de séduction sur elle pour sceller son sort... Elle décida que c'était inutile.

    " Ne m'oublie pas, Thylie... Jusqu'à notre prochaine rencontre, je t'interdis de mourir. "

    Incapable de résister au souffle chaud de la demoiselle, et à tout ce qu'il promettait, Morndrizel lui offrit un dernier baiser passionné. Elle avait besoin de grandir, de son côté, mais la liche savait que leurs destins étaient liés. Elle savait qu'elles se reverraient, c'était une certitude, elles le devaient... Sinon, elle ne ressentirait plus jamais une telle chaleur dans son corps. La liche glissa ses mains sur les tatouages de Thylie.

    " Tu as encore beaucoup à écrire... "

    Elle prit alors une main de la sauvage entre les siennes, y déposant un objet avant de lui fermer les doigts. En l'ouvrant, Thylie découvrirait une broche ornée d'une améthyste.

    " Je veux être là pour voir cela. "

    Et après quoi, enfin, elle se leva avant de lentement s'éloigner.
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  • Sam 6 Aoû 2022 - 18:43
    L’oublier ? Je ne peux m’empêcher de sourire en me demandant comme elle peut imaginer que l’on puisse oublier un être comme elle. La suite résonne étrangement dans son esprit, prochaine rencontre, je t’interdis de mourir, la liche se projette dans l’avenir souhaitant me revoir et cela me trouble plus que je ne l’aurais cru.

    Je la regarde se rhabiller lentement, avec une sensualité délicieuse qui me fait prendre conscience de la chance que j’ai d’avoir pu partager sa couche. Cherche-t-elle encore à me séduire ? Ne se rend-elle pas compte que cela est devenu inutile…

    J’accueille son baiser avec un plaisir non feint, sans arriver à accepter que ce puisse être le dernier. Je sens que loin de moi son corps se refroidit lentement, qu’elle redevient ce qu’elle doit être, cette liche puissante à l’aura écrasante, un être que l’on respecte, que l’on vénère, que l’on craint…

    J’aimerai la retenir alors qu’elle se relève dans un bruissement d’étoffes. Elle semble convaincue que nos destins sont liés, que nous allons nous revoir car une entité supérieure a décidé que ce devait être le cas. Mais pour moi qui vit le moment présent, je ressens juste la souffrance de la séparation, car mon corps s’est habitué à sa présence, à sa douceur, à son odeur.

    Ma main s’ouvre sur le bijou précieux qu’elle l’y a glissé. Un bijou magnifique et finement ouvragé dont la valeur doit dépasser tout ce que j’ai pu posséder un jour. Je le fais jouer entre mes mains, alors que la lueur des flammes s’égaie en reflets violines qui font penser à ses yeux. Je voudrai la remercier mais elle s’éloigne déjà, m’offrant la douce vision de son déhanché hypnotique.


    - Attends !

    Ma voix résonne dans la pièce alors que je me lève pour la rattraper avant qu’elle ne sorte, serrant avec force le magnifique bijou dans ma main. Je ne possède rien, si ce ne sont les armes sacrées de mon peuple. Mes mains puissantes se posent sur sa taille fine et je la soulève aisément de terre pour la plaquer contre le mur, emportée par une passion sauvage. Elle m’enlace par reflexes et je l’embrasse avec fougue, mêlant ma langue à la sienne dans une danse délicieuse et humide. Mon cœur bat si fort que j’ai l’impression qu’il va sortir de ma poitrine et lorsque ma bouche quitte enfin la sienne je suis essoufflée par l’intensité de cet instant.

    Mon visage s’orne d’un sourire alors que ma main se porte vers ma chevelure de feu. J’arrache alors une mèche de cheveux que je place dans sa main avant de la fermer doucement. Je pose ensuite ma paume bien à plat sur sa poitrine. Rien ne bat à l’intérieur, tout n’est que silence et je me demande subitement si la créature en face de moi est encore capable d’éprouver des sentiments pour quelqu’un. Pourtant je sais que son corps peut se réchauffer et qu’elle peut être douce et tendre avec moi…

    Je la libère enfin dans un soupir, ressentant de nouveau le froid mordant de cet endroit qui me considère comme une étrangère. Je ne suis pas faite pour vivre ici, dans ce silence de mort écrasé sous la poussière, ma flamme doit s’épanouir là où grouille la vie. J’ai peur soudain que ce qui nous ait uni soit éphémère, car nous ne vivons pas dans le même monde. Je lâche dans un souffle.


    - Je ne t’oublierai jamais car tu fais partie de ma mémoire maintenant.

    Cette mémoire si importante pour ceux de mon peuple et cela signifie surtout qu’elle ne sera pas un vague souvenir que l’on oublie.

    Je ne sais pas si je la reverrai, alors je laisse mes doigts glisser sur son beau visage une dernière fois…
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  • Sam 6 Aoû 2022 - 21:08
    La liche allait vers la sortie, ses hanches balançant au rythme de ses talons qui claquaient sur le sol. Elle ne cherchait pas à continuer de séduire l'onie, seulement à lui laisser un souvenir d'elle qui soit impérissable, elle comptait bien la revoir, un jour suivant. C'était écrit pour elles, Morndrizel l'avait vu, et elle ne doutait aucunement de cette vision reçue. Mais alors qu'elle allait sortir, la voix presque suppliante de la mortelle la fit se stopper. Elle eut à peine le temps de se retourner que l'onie l'emportait dans un torrent d'amour en la soulevant de terre. Plaquée contre un mur, la morte-vivante retint un soupir alors qu'elle levait sa robe pour pouvoir glisser ses jambes de part et d'autre des hanches de la puissante guerrière qui la portait sans mal, l'enserrant elle aussi comme elle pouvait. De nouveau la chaleur envahit sa bouche, et elle mêla sa langue à celle de l'onie sans retenue. Elle se pressa un peu plus contre ce corps dont elle apprenait à découvrir les formes et le contact, cette peau chaude et ferme, marquée par les années vécues comme une guerrière de clan. Thylie rompit le baiser, mais la liche ne l'entendait pas ainsi, et attrapa la lèvre inférieure de la rousse entre ses dents pour l'inciter à reprendre un nouveau baiser. Les choses seraient selon ses termes.

    Et puis, son amante lui donna une mèche de ses cheveux, si elle savait ce que la nécromancienne pouvait faire avec un tel présent... Elle pourrait la maudire de tant de manières avec ce cadeau donné librement. Mais elle ne voulait pas faire de mal à cette humaine, et elle essayait de se persuader que c'était uniquement parcequ'elle avait un rôle à jouer dans le plan de ses maîtres. Son regard la dévorait, ses mains couraient sur sa peau, ses ongles griffant à peine, juste assez pour qu'elle sente le contact, et puis elle remonte jusqu"à ce visage qu'elle grave dans sa mémoire, alors que la puissante femme la repose au sol. Tout cela pouvait n'être qu'éphémère, une manière de s'assurer qu'elle oublierait sa croisade stupide et sa volonté de mourir pour venger les siens. Cela aurait pu...

    " J'espère bien... Cela signifie donc que je ne mourrai jamais vraiment, si je suis dans ton esprit. "

    Elle enroula la mèche rousse dans une corde de sa tenue, pour ne pas la perdre. Elle se mordit alors la lèvre, profitant une dernière fois de pouvoir caresser ce corps tout en se dressant sur la pointe des pieds. Elle souffla quelques mots à l'oreille de l'onie, une promesse qu'elles se reverraient, la promesse de torrides retrouvailles... Mais elle aussi avait à faire, de son côté, tant à faire même... Pourtant, il y aurait toujours une petite place pour la demoiselle à la puissance et à la sincérité immenses, désarmante de douceur, et à l'enivrante chaleur... Elle finit par se dégager, laissant Thylie seule dans la pièce, sa tenue toujours posée au sol, mais Morndrizel garderait en mémoire la chaleur de leurs ébats, et la sensation que son contact lui procurait, qui était désormais remplacée par un froid intense de nouveau, et qu'elle ne retrouverait nulle part ailleurs.
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