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    Altarus Aearon
    Altarus Aearon
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    Info personnage
    Race: Humain-elfe
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1914-c-est-l-homme-qui-prend-la-mer-termine#16576https://www.rp-cendres.com/t2080-carnet-de-contact-d-altarus-aearon#17608https://www.rp-cendres.com/t2079-journal-de-bord-du-capitaine-aearon#17606
  • Ven 26 Jan - 17:11
    Le Capitaine paraissait inébranlable, accroché à sa vergue. Pourtant, lui aussi, avait les membres engourdis par l'eau qui dissipait lentement la chaleur de son corps. Il arrivait encore à prendre sur lui pour ne pas claquer des dents ou trembler. De toute manière, ce ne serait qu'une question de temps avant que son organisme outrepasse sa volonté et réagisse pour tenter de mener la lutte contre les effets de la fraîcheur de la mer. Lui aussi observait l'horizon, comme les deux mousses qui se tenaient fermement à leur bouée improvisée. De temps à autre, il attardait son attention sur eux deux, pour évaluer leur état. Vautré avait manqué de s'endormir, vite secoué par une gifle bien sentie de la part de Bremer. Au moins, les garçons tenaient encore bon. Et pourvu que cela dure... Si le désespoir et la panique venaient à les prendre, il serait difficile de les calmer. En même temps, perdu en plein milieu de la mer, sans rien autour d'eux hormis que de la flotte salée et la ligne d'horizon désertée de toute pointe de terre, l'instinct de survie prenait le pas et des fois en déconnant totalement. Qu'ils continuent à observer, cela les occupait un peu du moins, pour l'instant. Le courant finirait bien par les rapprocher d'un lopin insulaire... Il fallait juste prendre patience et lutter contre l'engourdissement et la peur. Même le demi-elfe ne pouvait éternellement repousser l'angoisse d'être en totale perdition au sein des flots... ça restait humain, bien qu'il en ait seulement une de moitié de sang. Il aurait entièrement accepté sa situation s'il n'avait pas les deux gosses en sa compagnie. Il était responsable d'eux et il ne pouvait pas les laisser tomber.

    Essayant de ne pas trop broyer du noir, il tourna sa tête vers Bremer quand il brailla avoir repéré une île. Pivotant son haut de corps, Altarus aperçoit à son tour la forme caractéristique d'une terre se dévoilant devant l'horizon. Vautré commença déjà à s'agiter, se mettant à battre des jambes.

    "Cesse cela. Le courant est avec nous, sauf si tu veux périr d'épuisement avant de pouvoir fouler le sable de tes pieds…"

    Et le courant les poussait bien vers l'île, vu comment ils s'en rapprochaient. Altarus la fixait, se sentant quelque peu soulagé de ne pas s'être trompé. Les deux mousses avaient retrouvé un peu de couleurs, le moral remontant presque au beau fixe après avoir aperçu leur objectif salvateur. Après avoir repéré quelques éléments sur la forme insulaire qui se faisait de plus en plus précise à chaque minute, le demi-elfe pouvait désormais identifier ce bout de terre.

    "Cette île n'est pas habitée, mais nous aurons de quoi nous abriter et nous sustenter..., le temps que le Pasten...."

    Bremer remarqua la présence d'une voile à côté de l'île. Altarus sourcilla. Était-ce ce vieux rafiot ? Il eut un doute, ne serait-ce que par la couleur trop blanche du tissu de voilure. Au fur et à mesure que le navire devient plus visible, le visage du pirate se serra. Il reconnait cette coque et il aurait préféré se retrouver isolé sur l'île avec les deux mousses.

    Une chaloupe fut mise à l'eau, pour aller pêcher les trois naufragés. Et quand les embarqués purent être distincts, le demi-elfe demande aux mousses de le laisser parler.

    La petite embarcation arriva à hauteur des trois surnageurs forcés. Un homme, au faciès à moitié couvert d'écailles ternes sur les joues et le front, avait déjà un très large sourire de satisfaction. Avec son tricorne délabré, il avait vraiment la tronche d'un sale type qui était ravi de recevoir une offrande.

    "Tiens, tiens... ne serait-ce pas notre bon samaritain Altarus. Quel heureux hasard que de te trouver là. Justement, je pensais à toi, dis-donc. "
    "Quelle veine n'est-ce pas..."
    "Tu pourrais te montrer plus heureux de me voir. Après tout, j'aurai de quoi t'en vouloir, non ? Tu te rappelles mon rafiot ? Celui-ci que tu as envoyé par le fond ? Je n'ai toujours pas été dédommagé de ton sabordage d'ailleurs. "
    Il fit un étrange sourire, dévoilant ses dents jaunies. [b]"Tu vas avoir l'occasion de me payer ta dette. Mais avant... embarquez les mois et ligotez-les, qu'ils ne viennent pas à se sauver. Ahahaha, suis-je stupide. Où pourraient-ils décamper !"

    Les marins tirèrent les naufragés hors de l'eau et les attachèrent fortement. Le retour sur le navire se fit en silence. Même Vautré ne mouftait pas. Sans douceur, les deux mousses furent montés à bord. Altarus fut le dernier et qu'on jeta sans douceur sur le pont. Le demi-écailleux marcha en rond autour de ses trois prises, faisant style de réfléchir tout en se grattant le bout de son nez à la peau pelée.

    "Bien, bien, bien... Que fais-je faire de vous trois... Toi, t'es trop vieux, mais par contre, tes deux gamins là, ils pourraient avoir une belle valeur marchande. J'ai un type qui cherche justement des jeunes costauds pour un truc de gladiateurs ou je ne sais quoi. Ah, mais voilà ! J'ai trouvé ! Je sais comment tu vas me payer, vieux moralisateur ! Libérer le jeunot moustachu et lui donner un sabre. On va s'organiser une petite arène, les gars ! "

    Après avoir offert un coup de pied dans les flancs du demi-elfe, le demi-écailleux trancha les liens de son captif, lui donnant également une vieille et courte épée.

    "Voilà le deal. Vous vous battez, vous nous amusez, vous faites couler un peu de sang et si je suis suffisamment satisfait, je vous jetterai juste à la flotte. L'île est pas loin, donc vous avez encore une chance. Si je m'ennuie, ça va barder...."
    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
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  • Mer 15 Mai - 17:45
    Je me masse les poignets endoloris par les liens serrés un peu fort par un homme d’équipage qui semblait prendre un certain plaisir dans l’entreprise. Puis, je me saisis de l’arme qu’on m’a lancé, ferraillant sur le pont. Elle ne paie pas de mine. je suis pas non plus un expert dans les épées et leur entretien, mais j’aurais plus peur de chopper une sale maladie au contact de cette arme que de la coupure en elle-même. Mère me disait que l’hygiène, c’est assez important sur les navires. Les conditions de vie et météorologique sont rudes et malgré tout, il y a beaucoup de choses dont on ne maîtrise pas totalement les causes et conséquences, notamment sur les maladies de la mer. Perdu aux milieux des flots avec généralement un vieux rebouteux comme médecin de bord, il vaut mieux éviter de tomber malade. L’amputation est un remède efficace mais à utiliser en dernier recours. Souvent, pour le rebouteux, c’est le seul recours.

    l’équipage forme un cercle autour de nous, sans laisser le moindre obstacle pour entraver l’affrontement qui s’annonce. Les mines sont joviales et un sous-chef s’est permis d’ouvrir un fut pour égailler les matelots. De la bière et des jeux, ce n’est pas tous les jours. Vautré est gardé dans un coin, à peine surveillé par un matelot qui a déjà consommé la moitié de sa première chope, pariant quelques deniers sur le premier sang. Les augures sont en ma défaveur et je suis assez d’accord avec eux. Même si le capitaine n’est plus de toute première fraîcheur, il est loin d’être totalement impotent tout en bénéficiant de ces années d’expériences à écumer les flots. Vu le différend entre les deux capitaines, on peut se douter qu’il n’est pas juste question d’un retard de livraison. C’est simple, j’ai aucune chance. Je jette un regard au capitaine Aearon de l’autre côté de l’arène improvisée. Il y a quelque chose dans son regard, une sorte de trouble. La situation lui a échappé et quand c’était les événements qui contrôlaient nos vies, on pouvait avoir de l’espoir. C’est neutre, les éléments. Quand elles sont entre les mains et les desideratas d’une bande de marins en mal de divertissement et au gagne-pain discutable, il y a beaucoup plus à craindre. La cruauté est on ne peut plus humaine.

    Je ne me leurre pas. L’espoir qu’ils nous laissent partir est totalement vain. Laisser repartir le capitaine ? Aucune chance. Laisser repartir de la marchandise à la provenance floue, donc qui peut être refourgué n’importe où ? Vous laisseriez une pièce au sol si vous l’aviez vu ? Pas moi. Père m’a toujours dit de ne pas gaspiller et seuls ceux qui ont les moyens peuvent se permettre de gâcher, même si ce sont probablement ceux qui font le plus attention à récupérer le moindre sou. Quand on voit leur bateau et leur équipement, ils ne cracheront pas sur une petite bourse gratuitement acquise. Qu’est ce qu’il nous reste alors ? Rien. Si ce n’est un espoir miraculeux. Qu’on s’en sorte seul ? A trois contre un équipage ? Un suicide. Qu’un autre navire approche ? Ce serait un sacré coup de chance puisque la totalité de ceux qui auraient pour mission de surveiller les environs ont surtout les yeux braqués sur nous. Ils veulent du spectacle. Autant leur en donner. Plus le temps passera, plus il pourrait se passer quelque chose. La chance, il faut aussi la provoquer.

    -Alors, gamin, Tu sais pas t’en servir ?

    Que je me fais un type filiforme dans un grimace goguenard. D’un mouvement brusque, je pointe l’arme dans sa direction qui frôle sa chemise sale. Il pousse un cri de surprise et le reste de l’équipage s’esclaffe.

    -C’est qu’il piquerait le moustique !

    Je lance autant de regards haineux que j’ai en réserve avant de me retourner face au capitaine. Je ne fais pas l’inventaire de toutes les douleurs et du sentiment de mal être qui m’habite. Il y a encore une dizaine de minutes, on était à la dérive après des heures de galère. Je croise dans son regard. Il ne sait probablement pas ce que j’ai en tête, mais ma réflexion, c’est que même avec de la chance, j’ai aucune chance. Alors, on va jouer le jeu. Je m’élance un poussant un beuglement de rage tel que mon Père aurait fait les gros yeux. Il dit toujours que la discrétion, c’est important et que les fioritures de ce genre, on s’en passe. Mais c’est typiquement de ce genre de fioriture que raffolent nos spectateurs. Autant d’occasions de se moquer et de se divertir. La parade du capitaine est chirurgicale et il ne riposte pas. Emporté par mon élan, je bute contre un marin qui me renvoie dans l’arène. J’attaque à nouveau. Mes mouvements sont loins d’être précis, rapide et puissant, mais ils sont nombreux, permettant au capitaine d’exposer à la vue de tous des esquives et des parades qui n’ont pas le mérite d’être particulièrement offensif, mais au moins d’être un plaisir pour les yeux. Évidemment, certains ne s’en contentent pas.

    -Ca suffit de danser ! Trucidez-vous !

    L’un beugle à mon oreille, je me retourne et je tire la dague à sa ceinture. D’abord surpris, il s’esclaffe comme les autres.

    -Vrai qu’il mérite une deuxième arme !

    Que je ne saurais pas utiliser. L'ambidextrie ne fait pas partie de mes qualités et si je réussi quelques enchaînements, ils paraissent bien chaotiques et peu dangereux même pour moi. Le mieux que j’ai à faire, c’est de m’en séparer et je profite d’une riposte efficace du capitaine pour rouler par terre, envoyant la dague sur le bord de l’arène. Je peste pour jouer la comédie, observant Vautré identifier l’arme à ses pieds, s’en saisir subtilement et vérifier que personne n’a regardé. Le capitaine du navire déclenche justement une série de rires à ce moment-là.

    -Je crois bien qu’on aura pas le combat qu’on mérite mes amis. Entre le gamin qui a plus d’energie que de bon sens et ce brave Altarus qui a trop de principe pour saigner son propre matelot, il va falloir qu’on s’amuse nous même. Qui ça intéresse ?

    Les matelots se regardent et s’encouragent mutuellement, mettant l’accent sur ceux qui ont beaucoup à prouver. L’alcool et la pression sociale font le reste. Déjà, il sont plusieurs à vouloir chercher la castagne. Et dans ces circonstances, le premier sang risque d’arriver bien vite.
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